Lundi 3 novembre Lc 14,12-14 « Quand tu donnes un festin, invite des pauvres »

**mary line** Lun 3 Nov 2014 - 7:08

Lundi 3 novembre Evangile selon saint Luc, chapitre 14, versets 12 à 14

« Quand tu donnes un festin, invite des pauvres »

Que de fois Jésus nous est montré mangeant ou parlant du repas ! La table est en effet le lieu naturel de la convivialité, de l’accueil… ou de l’exclusion ; je pense à ce repas offert chez lui par le beau-père de Martin Luther King à un ami blanc. Ils n’ont pas mangé ensemble car il était impensable qu’un blanc et un noir soient assis à la même table. C’est le contraire de l’Evangile. Nos repas d’ici-bas doivent être le signe du festin de noces dans le Royaume, festin auquel nous sommes tous appelés, table où il n’y aura pas de riches ou de pauvres mais des enfants de Dieu. Pour que nos signes d’ici-bas en soient le signe, inventons des modalités faisant de nos coutumes familiales, régionales, culturelles un reflet de l’Evangile.

**mary line** Lun 3 Nov 2014 - 7:26

Donner sans rien attendre en retour est notre plus belle façon de communiquer.

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« Fais ce que tu dois et n’attends jamais rien en retour. Si quelque chose vient, accueille le comme un cadeau … » Emile-Auguste CHARTIER dit Alain (1868 – 1951)

Fais simplement ce que tu fais parce que c'est qui tu es. Et sache que ce que tu donnes te reviens toujours multiplié, alors inutile d'attendre quoique ce soit en retour. Si tu attends un retour, alors abstiens-toi de donner parce que ton don est artificiel et sans valeur, et ce que tu reçois en retour est de même nature, artificiel et sans valeur.

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"Estimez les autres supérieurs à vous-mêmes".

Saint Paul est vraiment un maître dans l'art de vivre en communauté chrétienne. Une fois de plus, l'épître foisonne de conseils concrets, clairs et lumineux. Nous pouvons aujourd'hui en retenir un - et le retenir, c'est essayer de l'appliquer ! - "Estimez les autres supérieurs à vous-mêmes".

Combien de fois notre prochain nous agace, parce qu'au fond, nous sommes dans la comparaison, la jalousie, nous voulons lui être supérieur, avec le désir pas très avouable de nous mettre au centre de l'attention ?

Alors, quand telle ou telle situation aujourd'hui se présentera, sachons la repérer, sachons percevoir derrière nos agacements notre orgueil et disons de tout notre coeur à Jésus: 'Pour Toi, par amour de Toi, pour te réjouir, Jésus, je veux prendre la Dernière Place avec la plus grande joie, car c'est la que je te trouve et que je retrouve la paix.'

Essayez, ça marche ! (JV) Lundi 3 novembre Lc 14,12-14 « Quand tu donnes un festin, invite des pauvres » 8927765f

**Sybilla S. Ing** Lun 3 Nov 2014 - 7:31

Lundi 3 novembre Lc 14,12-14 « Quand tu donnes un festin, invite des pauvres » 2304799061

Laisserons-nous à notre table

Laisserons-nous à notre table

Un peu d'espace à l'étranger

Trouvera-t-il quand il viendra

Un peu de pain et d'amitié ?

Ne laissons pas mourir la terre

Ne laissons pas mourir le feu

Tendons nos mains vers la lumière

Pour accueillir le don de Dieu. (bis)

Laisserons-nous à nos paroles

Un peu de temps à l'étranger

Trouvera-t-il quand il viendra

Un coeur ouvert pour l'écouter ?

Laisserons-nous à nos fontaines

Un peu d'eau vive à l'étranger

Trouvera-t-il quand il viendra

Des hommes libres et assoiffés ?

Laisserons-nous à nos églises

Un peu d'espace à l'étranger ?

Trouvera-t-il quand il viendra

Des coeurs de pauvres et d'affamés ?

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**alice** Lun 3 Nov 2014 - 8:05

Psaume 131(130),1.2.3.

Seigneur, je n'ai pas le cœur fier

ni le regard ambitieux ;

je ne poursuis ni grands desseins,

ni merveilles qui me dépassent.

Non, mais je tiens mon âme

égale et silencieuse ;

mon âme est en moi comme un enfant,

comme un petit enfant contre sa mère.

Attends le Seigneur, Israël,

maintenant et à jamais.

Commentaire du jour
Lundi 3 novembre Lc 14,12-14 « Quand tu donnes un festin, invite des pauvres » Z

Saint Grégoire de Nazianze (330-390), évêque et docteur de l'Église

De l'amour des pauvres, 4-6 ; PG 35, 863 (trad. Orval)

« En agissant ainsi, tu as appris à ton peuple que le juste doit être ami des hommes » (Sg 12,19)

Le premier des commandements et le plus grand, le fondement de la Loi et des prophètes (Mt 22,40) c'est l'amour qui, il me semble, donne sa plus grande preuve dans l'amour des pauvres, dans la tendresse et la compassion pour le prochain. Rien ne fait honneur à Dieu comme la miséricorde, car rien ne lui ressemble plus. « La miséricorde et la vérité marchent devant sa face » (Ps 88,15), et il préfère la miséricorde au jugement (Os 6,6). Rien autant que la bienveillance envers les hommes n'attire la bienveillance de l'Ami des hommes (Sg 1,6) ; sa récompense est juste, il pèse et mesure la miséricorde.

Il faut ouvrir notre cœur à tous les pauvres, et à tous les malheureux, quelles que soient leurs souffrances. C'est le sens du commandement qui nous demande de « nous réjouir avec ceux qui sont dans la joie et de pleurer avec ceux qui pleurent » (Rm 12,15). Étant, nous aussi, des hommes, ne convient-il pas d'être bienveillants à l'égard de nos semblables ?

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