32ème semaine Ordinaire "du 10 Novembre au 16 novembre 2013"

**mary line** Sam 9 Nov 2013 - 17:17

Lectures de la messe de dimanche 10 Novembre

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> 1ère lecture : Sept frères meurent martyrs dans l'espérance de la résurrection (2M 7, 1-2.9-14)

> Psaume : Ps 16, 1.3ab, 5-6, 8.15

> 2ème lecture : Exhortation à la persévérance (2 Th 2, 16-17; 3, 1-5)

> Evangile : Les morts ressusciteront (brève : 27...38) (Lc 20, 27-38)

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**mary line** Sam 9 Nov 2013 - 17:18

**mary line** Sam 9 Nov 2013 - 17:24

Frères et soeurs,
aujourd'hui nous est rappelé avec force
le mystère central de notre foi chrétienne:
notre Dieu n'est pas le Dieu des morts
mais le Dieu des vivants.
Il a fait briller sur la nuit de la mort
l'espérance de la résurrection.
Que ce Dieu d'amour et de vie
soit toujours avec vous...

TA PAROLE DANS NOS MAINS

La Parole aujourd’hui dans notre vie A la Réunion, plus encore qu’ailleurs, parce que nos origines sont de partout et que nous sommes un peuple de métissés, une culture créole s’est forgée localement, mêlée de croyances multiples par rapport à la mort. C’est pourquoi, même en tant que chrétiens nous avons du mal à faire la part de ce qui relève de la foi et de tout un système de croyances religieuses et culturelles pratiqué dans notre peuple.

Nous nous posons tous des questions sur la mort, sur les morts : qu’est-ce qu’ils deviennent après ?

Où sont-ils ? que font-ils ?

Quelle relation entre nos morts et nous ? Est-ce qu’ils interviennent dans notre vie ?

A quoi passerons-nous notre temps au ciel ? Serons-nous auprès de ceux que nous avons aimés sur terre ?

Quelle est notre idée de la résurrection du Christ. Croyons-nous vraiment que nous ressusciterons un jour ?

Toutes ces questions, et encore beaucoup d’autres, tantôt paisibles, tantôt angoissantes, ont des réponses dans l’imaginaire et dans les croyances multiples. .

Mais quelle est notre réponse de chrétiens, croyants au Christ, Fils de Dieu mort et ressuscité ?

D’ailleurs nous n’avons pas réponse à tout. Jésus n’a pas eu pour mission de répondre à toutes nos curiosités, mais de nous sauver du péché et de la mort et de nous montrer le chemin pour rejoindre Dieu, qui a voulu nous faire participer à sa vie et à son bonheur ; Par rapport à la vie au ciel, Jésus nous dit que nous serons pleinement heureux et pour toujours avec Dieu et que nous ne mourrons plus, et cela suffit. C’est le seul voile que Jésus a levé sur l’au-delà. Tout ce que l’on peut dire d’autre relève de notre imagination. Par sa réponse, Jésus nous invite à lui faire totalement confiance : le chemin vers cette réalité mystérieuse et merveilleuse de la résurrection et du ciel, c’est Lui et son Evangile.

Dans cette population aux croyances si diverses et si mêlées, quel témoignage pouvons-nous porter ? Et à quelles conditions ?

source

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**mary line** Sam 9 Nov 2013 - 17:39

**mary line** Dim 10 Nov 2013 - 9:28

Nous croyons à la résurrection de la chair. Cette foi dit la grandeur et la dignité de notre corps. Tout ce qui fait 'corps' dans nos existences - vouées à la mort - sera transfiguré par un amour que nous ne pouvons pas imaginer, mais qui nous arrache à la mort. Et la vie éternelle n'est pas une succession de jours sans fin, mais elle est une vie sauvée, arrachée à la mort... et elle commence aujourd'hui : elle se dessine avec tout ce qui est vécu dans l'amour.

Dieu est vraiment le Dieu des vivants et son Amour défie la mort

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**mary line** Lun 11 Nov 2013 - 9:44

11 novembre 2013

Lundi, 32ème semaine du Temps Ordinaire

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**mimose** Mar 12 Nov 2013 - 7:07

$ù^p3 EVANGILE DE JESUS CHRIST
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Jésus disait aux Apôtres:

"Lequel d'entre vous, quand son serviteur vient de labourer ou de garder les bêtes,
lui dira à son retour: "viens vite à table"?
Ne lui dira-t-il pas plutôt: 'prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir,
le temps que je mange et que je boive. Ensuite tu pourras manger et boire à ton tour."
Sera-t-il reconnaissant envers ce serviteur d'avoir exécuté ses ordres?
"De même vous aussi, quand vous aurez fait tout ce que Dieu vous a commandé, dites-vous:
"Nous sommes des serviteurs quelconques: nous n'avons fait que notre devoir."

                                 PAROLE DU SEIGNEUR

NOUS RENDONS GRACE A DIEU

**mary line** Mar 12 Nov 2013 - 11:15

**mary line** Mer 13 Nov 2013 - 12:19

MERCREDI 13 NOVEMBRE 2013

« Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé »

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Textes à lire : Sg 6,1-11 ; Ps 82(81) ; Lc 17,11-19

Méditation : Avec la première lecture, nous retenons que chacun est appelé à exercer un pouvoir selon les tâches ou les responsabilités qui lui sont données. Comment considères-tu les personnes qui sont à ta charge, ou que tu côtoies chaque jour ? Te sers-tu d’eux, ou es-tu à leur service ? Dans l’Évangile, le Seigneur nous invite à nous examiner à travers les dix lépreux. Car notre lèpre, c’est la plus part de nos péchés qui nous mettent toujours en désaccord avec les autres. Sais-tu souvent rendre grâce à Dieu pour un de ces péchés dont il t’a délivré ? Que signifie pour toi l’action de grâce ? As-tu l’habitude de dire « merci » à tous ceux qui te font du bien ou t’aident en quelques choses ?

Prière : O Seigneur, comment reconnaître les bienfaits dont tu m’as comblés. Chaque jour je célébrerai tes grandeurs alléluia.

**mimose** Mer 13 Nov 2013 - 16:12

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COMPASSION ET ACTION DE GRACE Luc 17, 11-19

Deux figures de Samaritains dominent cette section de l'évangile : le Samaritain compatissant (Lc 10, 25-37)

et le Samaritain reconnaissant. Deux attitudes de fond que le Christ a lui-même vécues : compassion pour l'humanité qui l'a conduit,

lui le "Fils du très haut", à prendre notre condition humaine jusqu'à en mourir sur la Croix;

action de grâce dans la reconnaissance des dons du Père (Lc 10, 21).

Voilà qui peut guider aujourd'hui une relecture de vie sous la conduite de l'Esprit de vérité.

Quelle place faisons-nous concrètement à ces deux dimensions qui qualifient notre être de chrétiens?

Sœur Emmanuelle Billoteau

Very Happy

**mimose** Jeu 14 Nov 2013 - 7:25

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ALLELUIA. ALLELUIA.

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                                                                                         Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.

                                                                                ALLELUIA. ALLELUIA.

                                                  EVANGILE DE JESUS CHRIST                            selon saint Luc (17, 20-25)

"Le règne de Dieu ne vient pas d'une manière visible. On ne dira pas : "le voilà, il est ici!"
ou bien : "il est là!"
En effet, voilà que le règne de Dieu est au milieu de vous."

                                                 32ème semaine Ordinaire "du 10 Novembre au 16 novembre 2013" 2856809828

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**mary line** Jeu 14 Nov 2013 - 10:53

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Le Royaume n’advient jamais « après », il ne connait que maintenant. Il n’y a que ce moment que le Seigneur nous confie, de lui seul nous sommes responsables. Demandons-nous ce que nous pouvons faire pour rendre notre vie plus accueillante pour ce « maintenant » de Dieu.

Il nous est toujours facile de penser à ce que notre vie de foi aurait pu être dans d’autres circonstances et sous d’autres cieux.

Consacrons notre aujourd’hui à Dieu, pour que son Règne y vienne, le reste suivra.

**mimose** Ven 15 Nov 2013 - 7:15

ETRE DEBOUT QUAND IL VIENDRA
                                                                                                                                  Luc 17, 26-37

La génération de Noé symbolise ici l'engluement dans le matériel, le rétrécissement
de l'horizon qui ne va pas au delà des plaisirs immédiats, le musellement du désir de Dieu.
Voilà qui peut-être entendu comme un écho à un verset de Mathieu:
"là ou est ton trésor, là aussi sera ton cœur"(Mt 6, 21).
Demandons-nous qu'elle est notre priorité: suivre le Christ et lui donner la primauté
pour être debout quand il viendra, ou nous laisser hypnotiser par ce qui est passager
et incapable de nous combler durablement? Ne l'oublions pas : Dieu nous a créés
pour participer à sa vie et connaître un bonheur sans fin.
                                             Sœur Emmanuelle Billoteau

**mary line** Ven 15 Nov 2013 - 9:17

Lc 17,26-37

Qui cherche à conserver sa vie la perdra, et qui la perdra la sauvegardera.

Comment chercher à conserver sa vie et la perdre ? En ne vivant que pour soi. Si je fais de ma personne le centre de l’univers, au moment ultime cette vie sera irréparablement perdue : perdue pour la lumière, perdue pour la joie, perdue pour le paradis. Dans une vie remplie sur elle-même la justice de Dieu s’exerce : elle l’abandonne à ce qu’elle prétend être. La vie repliée sur elle-même prétend être le centre du monde, et lorsque le Seigneur le permet, ce monde s’éclipse dans les ténèbres éternelles.

Comment perdre sa vie et la sauvegarder ? En la donnant aux autres. Quelqu’un qui donne sa vie avec largesse et simplicité, qui fait de Dieu et de son prochain un véritable centre de gravité de ses journées, un tel homme semble perdre sa vie aux yeux du monde, mais il la sauve aux yeux de Dieu. Au jour du Jugement, une telle vie brille de la miséricorde. Le monde d’une telle âme est tout illuminé par la lumière de Dieu, elle s’avance sans crainte, confiante non dans sa propre perfection, mais dans l’amour du Seigneur.

Ce partage qui se rendra manifeste au dernier jour se créé tout au long de notre vie, il se crée aujourd’hui.

Seigneur, viens enlever toute crainte de mon cœur, viens m’orienter aujourd’hui au service de ta miséricorde. Seigneur, permets-moi de dépenser mes forces dans l’accomplissement humble et simple de mes travaux pour ta gloire et au service de mes frères. Donne-moi de me perdre pour toi, en cherchant le bien de mon prochain de préférence au mien propre. Alors au jour de Jugement je contemplerai avec confiance ton visage de Juge. (Frère Pavel Syssoev,)

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**mary line** Sam 16 Nov 2013 - 12:06

Lc 18,1-8=Écoutez ce que dit ce juge inique. Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus qui crient vers lui jour et nuit, tandis qu’il patiente à leur sujet !

Ce n’est pas gentil du côté de Jésus de comparer Dieu son Père à un juge inique. En effet, qu’il y a-t-il de commun entre un magistrat qui refuse la justice et Dieu qui patiente en donnant du temps à la conversion ? Il est vrai que sa manière de faire n’est pas à notre goût et ses décisions nous semblent souvent incompréhensibles.

Ayons la patience et la sagesse d’accepter qu’un tel désir insatisfait qui faisait notre chagrin dans le passé était une véritable erreur, que sa réalisation nous aurait entrainés loin du bon port. Dans l’immédiat, cette frustration faisait notre malheur, à la longue, au-delà de résilience, nous bénissons la main qui nous a mis sur une autre route. Nous croyons à notre appel, mais nous ne voyons pas encore la réalité à laquelle Dieu nous appelle. À sa lumière beaucoup de choses prendront, certes, une toute autre apparence.

Pourtant, tel n’est pas la pointe de l’enseignement de Jésus. L’évangéliste l’indique tout de go : la parabole dit qu’il leur fallait prier sans cesse et ne pas se décourager. Qu’attendons-nous de notre prière ? Qu’elle fléchisse le cœur de Dieu et l’accorde au nôtre ? Que notre volonté soit faite dans les cieux comme ici-bas ? N’est-ce pas plutôt le contraire ?

Dans la prière notre cœur cherche, non sans douleur et sans peine, à s’accommoder au cœur de Dieu, et cela prend du temps. C’est Dieu lui-même qui est semblable à une pauvre veuve qui tourne sous nos fenêtres pour obtenir de nous un peu de justice, un peu de justesse et, qui sait, peut-être même un peu d’amour. Avec une inusable patience il guette quelques instants de notre attention pour nous sortir de notre enfermement vers sa communion. Laissons-nous toucher par son insistance, sa patience, sa bienveillante longanimité.

Je prends aujourd’hui un moment pour jeter un coup d’œil sur ma vie, y voir la fidélité et la patience de Dieu, la profondeur de ses desseins. Fort de cette expérience, je lui offre une de mes difficultés, avec douceur, confiance, dans une prière qui sait prendre son temps.

Frère Pavel Syssoev