Diocèse de la Réunion
Parole et méditations du 12 juillet :Se convertir et revenir au Seigneur
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Parole et méditations du 12 juillet :Se convertir et revenir au Seigneur
Le mardi de la 15e semaine du temps ordinaire
Livre de l'Exode 2,1-15a.
Un homme de la tribu de Lévi avait épousé une femme de la même tribu. Elle conçut, et elle donna naissance à un fils. Voyant qu'il était beau, elle le cacha durant trois mois. Lorsqu'il lui fut impossible de le tenir caché plus longtemps, elle prit une corbeille de jonc, qu'elle enduisit de bitume et de résine. Elle y plaça le bébé, et déposa la corbeille au bord du Nil, au milieu des roseaux. La sœur de l'enfant se tenait à distance pour voir ce qui allait arriver. La fille de Pharaon descendit au fleuve pour s'y baigner, tandis que ses suivantes se promenaient sur la rive. Elle aperçut la corbeille parmi les roseaux et envoya sa servante pour la prendre. Elle l'ouvrit et elle vit le bébé. C'était un petit garçon, il pleurait. Elle en eut pitié et dit : « C'est un petit Hébreu. » La sœur de l'enfant dit alors à la fille de Pharaon : « Veux-tu que j'aille te chercher, parmi les femmes des Hébreux, une nourrice pour allaiter le bébé ? » La fille de Pharaon lui répondit : « Va. » La jeune fille alla donc chercher la mère de l'enfant. La fille de Pharaon dit à celle-ci : « Emmène ce bébé et nourris-le. C'est moi qui te donnerai ton salaire. » Alors la femme emporta l'enfant et le nourrit. Lorsqu'il eut grandi, elle le ramena à la fille de Pharaon qui le traita comme son propre fils ; elle lui donna le nom de Moïse, en disant : « Je l'ai tiré des eaux. » Arrivé à l'âge d'homme, Moïse se rendit auprès de ses compatriotes et fut témoin de l'oppression qu'ils subissaient. Il vit un Égyptien qui frappait un Hébreu. Regardant autour de lui et ne voyant personne, il tua l'Égyptien et l'enfouit dans le sable. Revenu le lendemain, il vit deux Hébreux qui se battaient et il dit à l'agresseur : « Pourquoi frappes-tu ton compagnon ? » L'homme lui répliqua : « Qui t'a institué chef et juge sur nous ? Veux-tu me tuer comme tu as tué l'Égyptien ? » Moïse eut peur et se dit : « Pas de doute, la chose est connue. »
Pharaon en fut informé et chercha à faire périr Moïse. Celui-ci prit la fuite et se retira dans le pays de Madiane.
Psaume 69(68),3.14.30-31.33-34.
J'enfonce dans la vase du gouffre,
rien qui me retienne ;
je descends dans l'abîme des eaux,
le flot m'engloutit.
Et moi, je te prie, Seigneur :
c'est l'heure de ta grâce ;
dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi,
par ta vérité sauve-moi.
Et moi, humilié, meurtri,
que ton salut, Dieu, me redresse.
Mais je louerai le nom de Dieu par un cantique,
je vais le magnifier, lui rendre grâce.
Les pauvres l'ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! »
Car le Seigneur écoute les humbles,
il n'oublie pas les siens emprisonnés.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 11,20-24.
Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu'elles ne s'étaient pas converties :
« Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que les gens y auraient pris le vêtement de deuil et la cendre en signe de pénitence. En tout cas, je vous le déclare : Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous, au jour du Jugement. Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu'au ciel ? Non, tu descendras jusqu'au séjour des morts ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville subsisterait encore aujourd'hui. En tout cas, je vous le déclare : le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi, au jour du Jugement. »
Commentaire du jour
Saint Jacques de Saroug (v. 449-521), moine et évêque syrien
Poème (trad. P. Grelot ; cf Orval)
Se convertir et revenir au Seigneur
Je reviendrai à la maison de mon Père comme le prodigue (Lc 15,18), et je serai accueilli. Comme il a fait, lui, ainsi ferai-je : ne m'exaucera-t-il pas ?... Car je suis mort par le péché, comme d'une maladie ; relève-moi de ma ruine, que je loue ton nom ! Je t'en prie, Maître de la terre et du ciel, viens à mon aide et montre-moi ton chemin, que j'aille vers toi. Amène-moi vers toi, Fils du Très-Bon, et mets le comble à ta miséricorde. J'irai vers toi et là je me rassasierai, dans l'allégresse. Le froment de vie, mouds-le pour moi en cette heure où je suis épuisé.
Je suis parti à ta recherche et le Mauvais m'a épié comme un voleur (cf Lc 10,30). Il m'a lié et enchaîné dans les plaisirs du monde mauvais ; il m'a incarcéré dans ses plaisirs et m'a fermé la porte au nez ; et personne qui me libère pour que je parte à ta recherche, ô bon Seigneur !... Je désire, Seigneur, être à toi et marcher avec toi. Voici que je médite sur tes commandements, nuit et jour (Ps 1,2). Donne-moi ce que je demande et accueille mes prières, ô miséricordieux ! Ne tranche pas, Seigneur, l'espoir de ton serviteur, car il t'attend.
alice- Animation
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Re: Parole et méditations du 12 juillet :Se convertir et revenir au Seigneur
Saint Matthieu 11, 20-24
Prière d’introduction
Dieu, mon Père, ouvre mes yeux à tes merveilles et aide-moi à me servir de tes dons de manière responsable.
Points de réflexion
1. Les merveilles que nous avons vues
aurions-nous besoin de trouver des excuses de n’avoir pas vécu comme d’authentiques chrétiens ?
Invité- Invité
Re: Parole et méditations du 12 juillet :Se convertir et revenir au Seigneur
Voici le petit Moïse: son nom veut dire "sauvé des eaux".
Devant l'histoire merveilleuse de ce prophète, je pensais: " combien de fois, moi aussi, j'ai été sauvée des eaux ?"
Et, vous aussi, je crois; si nous regardons notre vie sacramentelle, c'est impressionnant !
Notre baptême nous offre le salut et nous place au coeur de la Trinité... je suis enfant de Dieu.
Tous les sacrements du pardon qui nous ont sauvés du péché et de nous-mêmes... pour faire de nous des enfants libres.
Toutes les sacrement de l'eucharistie qui nous ont sauvés de mourir de faim... faim d'Amour... pour faire de nous des enfants rassasiés.
Tous les sacrements des malades qui nous ont sauvés ou de la maladie, ou du découragement... et nous ont dit que nous étions protégés.
Enfin, regardez ce petit enfant sur la photo... ça vous fait penser à quelqu'un ?
Oui, à chaque enfant de Dieu, qui est consacré à Marie et qu'Elle place soigneusement dans le Coeur de son Jésus,
comme l'enfant dans le panier.
Nous sommes "des sauvés"... alors, allons sur le bord des rives, il y a encore des "petits Moïse" qui attendent notre foi.
messagelumière.org
Invité- Invité
Re: Parole et méditations du 12 juillet :Se convertir et revenir au Seigneur
La conversion
Aujourd'hui, nous sommes très surpris par la plainte de Jésus. Nous pouvons difficilement imaginer Jésus —qui est Miséricorde infinie— en train de maudire ces villes. Mais ce n'est pas vraiment de la colère, plutôt un cri de douleur divin, parce que les cœurs humains refusent l'amour de Dieu.
La conversion est essentielle dans notre vie, car nous sommes faibles par nature: nous avons été touchés par le péché originel! Nous devons reconnaitre que nous avons du mal à comprendre et à faire le bien et que nous commettons des fautes. Donc, ce que nous avons de plus raisonnable à faire c'est de corriger la faute, se convertir, demander pardon à nos frères et à notre Seigneur. Si nous ne le faisons pas, nous cessons de ressentir l'amour de Dieu qui ne cesse de nous aimer.
—Seigneur, je sais que tu ne m'abandonnes jamais, même quand je t'offense. Accorde-moi un cœur noble afin de ne pas me tromper moi-même en dissimulant mes fautes. Donne-moi le "courage" de te laisser me pardonner. Ne permets pas que je m'éloigne de toi par manque de contrition. Je veux reposer dans ta miséricorde.
Commentaire: Abbé Antoni CAROL i Hostench
«Malheureuse es-tu, Corazine! Malheureuse es-tu, Bethsaïde!»
Aujourd'hui, l'Évangile nous parle du jugement historique que Dieu fera sur Corazine, Capharnaüm et autres villes: «Malheureuse es-tu, Corazine! Malheureuse es-tu, Bethsaïde! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que les gens y auraient pris le vêtement de deuil et la cendre en signe de pénitence» (Mt 11,21). J'ai médité ce passage à l'endroit où se trouvaient ces villes et où il ne reste que des ruines noires. Ma pensée ne m'a pas amené à me réjouir du sort qu'elles ont subi. Je pensais plutôt à nos villes, nos arrondissements, nos maisons,… le Seigneur est passé par là aussi, est-ce que nous lui avons prêté attention? Est-ce que je lui ai prêté attention?
En ramassant une de pierre de ces ruines, je me suis dit qu'il restera de mon existence quelque chose de semblable à ces ruines si je ne vis pas de façon responsable la visite du Seigneur. Je me suis rappelé le poète qui dit: «Âme regarde par la fenêtre et tu verras comme Il insiste avec amour» et honteux je reconnais que moi aussi j'ai dit: «On lui ouvrira demain… pour répondre la même chose le lendemain».
Quand je traverse les rues inhumaines, de nos villes “dortoir”, je réfléchis à ce que je peux faire pour ces habitants avec lesquels je me sens incapable d'entamer une conversation, avec lesquels je ne peux pas partager mes illusions, et à qui je suis incapable de transmettre l'amour de Dieu. Je me souviens alors de la devise de Saint François de Sales, au moment d'être nommé évêque de Genève, qui était à l'époque le centre de la réforme protestante: «Là où Dieu nous a plantés, il faut savoir porter du fruit». Et si avec une pierre dans la main je méditais sur le jugement sévère que Dieu pouvait porter sur moi, à un autre moment —avec une petite fleur des champs née entre les herbes et le fumier de la haute montagne— je pense que je ne dois pas perdre espoir. Je dois répondre à la bonté avec laquelle Dieu m'a traité et ainsi ce petit élan de générosité que j'ai déposé dans le cœur de celui que je salue, le regard intéressé et attentif envers celui qui me demande un renseignement, le sourire que j'offre à celui qui me cède le passage, s'épanouira dans le futur. Et notre entourage ne perdra pas la foi.
Commentaire: Abbé Pedro-José YNARAJA i Díaz
Seigneur Jésus,
il ne sous suffit pas de vivre dans la proximité de ton action de salut, dans la méditation quasi constante de ta Parole,
ou de reconnaître de nos lèvres que tu es le "Seigneur",
pour te suivre en toute vérité, car tu attends de chacune et de chacun de nous
que nous vivions en conformité avec ton enseignement,
et que nous te suivions dans la fidélité et avec constance,
dans des engagements concrets qui traduisent l'authenticité du "OUI"
que nous devons dire au Père, par toi et dans l'Esprit :
donne-moi ce dépouillement de moi-même et cette réelle pauvreté du coeur
qui me permettent d'exprimer, en toutes circonstances,
que c'est en étant attaché à toi que je marche vers le Père sur l'unique chemin que tu es en plénitude. AMEN.
Re: Parole et méditations du 12 juillet :Se convertir et revenir au Seigneur
« Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas converties. »
« Jésus déclare : Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous, au jour du Jugement. Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville subsisterait encore aujourd’hui. » « Deux amours mènent le monde, disait Saint Augustin : l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu et l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi ». Nous entendons bien le sens que donne Augustin « au mépris de soi, » c’est l’adaptation de notre vie à la volonté de Dieu ! Nous sommes faits pour l’amour et nous avons le choix entre deux chemins, deux dynamiques : Le mystère de deux amours qui mènent le monde ! Devant ce choix, Pascal dira : « Le Christ est en agonie jusqu’à la fin du monde ! » car il porte dans sa Passion notre chemin de vérité.
« En tout cas, je vous le déclare : le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi, au jour du Jugement. » Le »combat" de Jésus se continue dans ses frères pour son corps qui est l’Église. Une « passion » pour plus de Vie de Justice et d’Amour se vit en chacun de nous. Jésus est avec les persécutés et les « crucifiés » du monde, il est en agonie. Tous ceux qui sont violentés, bafoués, qui vivent de la détresse et la mort sont présents à Jésus qui est avec eux. Chaque fois qu’est célébrée l’eucharistie, la Pâque du Seigneur, c’est un appel au secours au Dieu qui est venu sauver son peuple et qui ne veut perdre personne. Quand nous avons mis notre frère à mort, nous n’avons pas la conscience tranquille ! Pour tous ceux qui persécutent et qui font mourir, la même parole de tendresse et de pitié est donnée. Non seulement Jésus veut réveiller la conscience de l’homme, mais il donne la vie à cette terre aride qui ne donne que des chardons. Au milieu de son peuples il suscite une espérance. Un retour sur soi, une conversion est encore possible, Dieu est véritablement à l’œuvre, il manifeste une espérance.
Nous demandons la grâce de la lumière pour le monde, que Notre Dame de l’espérance nous aide à donner la vie dans la lumière.
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Invité- Invité
Re: Parole et méditations du 12 juillet :Se convertir et revenir au Seigneur
comprend pas pourquoi on le refuse. Ces villes juives que le Seigneur
affectionne particulièrement, Corazine et Bethsaïde, pourquoi ont-elles
endurci leur cœur, alors que des cités comme Tyr et Sidon, qui
symbolisent le paganisme le plus endurci, se seraient laissées toucher
et se seraient converties à la vue des miracles accomplis par Jésus ?
Que dire alors de Capharnaüm, ville où le Seigneur s’est établi ? Dans
son aveuglement elle a méprisé le don de Dieu, le jugeant dérisoire.
Hélas ce péché de présomption l’entraîne plus bas que Sodome, modèle
biblique de la perversion. Aussi sera-t-elle jugée plus sévèrement que
cette dernière cité, qui n’avait pas bénéficié des miracles accomplis
dans les villes de Judée et Galilée.
Tyr et Sidon représentent les ennemis ancestraux d’Israël : cités de
violence qui refusent la différence entre les nations et briguent la
domination sur le peuple élu. Le péché bien connu de Sodome désigne
cette ville comme lieu de confusion, où la différence sexuelle est niée
au profit de relations contre nature entre hommes.
Domination et confusion sont les deux déviances qui empoisonnent les
relations humaines, parce que, chacune à leur manière, elles ne
respectent pas l’altérité. Le rapprochement de ces villes, qui
stigmatisent les conséquences du péché originel au niveau des rapports
humains, nous laisse pressentir la visée des miracles accomplis par
Jésus. En révélant par ces signes l’amour bienveillant du Père, Jésus
veut avant tout nous rétablir dans une relation de confiance avec Dieu
; et par voie de conséquence, ouvrir le chemin vers une normalisation
de nos rapports humains, sur base de cette commune appartenance à un
seul Dieu et Père.
Tous les miracles de Jésus ont pour but de nous rétablir dans notre
liberté de fils. Il nous guérit de la paralysie de nos peurs, il nous
sauve de l’aveuglement de nos passions ; il ouvre nos oreilles à son
jugement de miséricorde, afin que nos lèvres puissent énoncer une
parole de pardon ; il nous ressuscite de la mort spirituelle et nous
fait vivre de son Esprit.
Mais cette action libératrice ne s’impose pas de force : à nous de
manifester notre désir de l’accueillir par une attitude de conversion
sincère. Se convertir c’est se tourner résolument et radicalement vers
Jésus : « Si vous ne tenez pas à moi, vous ne pouvez pas tenir » (Is
7, 1-9). Nous l’avons entendu hier : le renouvellement de nos relations
passe par un renoncement à nos affections naturelles qui sont toutes
plus ou moins désordonnées, parce que marquées par les conséquences
désastreuses du péché. Le Seigneur ne rapièce pas nos anciennes façon
d’agir : il crée du neuf ; il nous faut naître de nouveau, « ni par
puissance ni par force, mais par l’Esprit du Seigneur ».
Ce n’est qu’ainsi que nous parviendrons à rompre la chaîne de violence
meurtrière et de possessivité étouffante qui se transmet de génération
en génération, et que nous deviendrons des artisans du Royaume de
justice et de paix que le Seigneur a préparé pour ceux qui entendent sa
voix et se mettent résolument à sa suite.
[/center]
Invité- Invité
Re: Parole et méditations du 12 juillet :Se convertir et revenir au Seigneur
De la férie
15ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert)
Année A
Malédiction aux villes qui ne sont pas converties
Évangile + commentaire (audio)
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Vu et écouté sur le site :
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bnicolas34- membre-actif
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Date d'inscription : 01/05/2010
Age : 53
Localisation : France: Languedoc Roussillon (34)
Re: Parole et méditations du 12 juillet :Se convertir et revenir au Seigneur
Lire les textes
Notons que Moïse doit la vie sauve grâce à la désobéissance des sages femmes, de tuer les fils des Hébreux ; et à celle de la fille de pharaon qui eut courage de faire fi de la volonté perverse de son père et de sauver le bébé. La façon de penser et d’agir des sages femmes et de la fille de pharaon prouve leur grande sensibilité au Bien. Elles nous montrent ainsi qu’il est toujours possible de faire le plus grand bien dans un contexte injuste, corrompu et oppressif. Cette réalité revient dans l’Évangile où Jésus exprime sa douleur quant à l’insensibilité des habitants des villes du bord du lac au bien qu’est l’Évangile du salut.
Prière : Seigneur, chaque jour qui passe nous apporte les signes de ton amour, et souvent nous n’y répondons pas. Rends-nous attentifs à ces signes et allume en nous le désir de nous convertir, afin d’obtenir ton pardon au jour du jugement.
Action : Détermine-toi à ne faire que du bien tout au long de cette journée.
Invité- Invité
Re: Parole et méditations du 12 juillet :Se convertir et revenir au Seigneur
Mt 11,20-24
:+6lèrg:
Pour mieux saisir la pensée de Jésus, repérons mentalement les six villes dont il parle.
D'abord trois villes au nord du lac : Capharnaüm, centre de l'activité de Jésus en Galilée, et où Jésus disposait d'une maison, et deux bourgades voisines : Chorazin et Bethsaïda.
Aux yeux de Jésus ce sont des villes privilégiées, puisque la plupart de ses miracles y ont été accomplis. Plus que les autres elles ont eu la possibilité d'authentifier les œuvres de Jésus comme celles de l'Envoyé de Dieu ; or elles ne se sont pas converties, elles n'ont pas fait pénitence. Elles ont continué à vivre comme si de rien n'était : ce sont, pour Jésus, des villes incrédules.
Puis, soixante et cent kilomètres plus au nord, deux villes étrangères, Tyr et Sidon, deux ports phéniciens longtemps très riches et fiers de la hardiesse de leurs marins, deux villes païennes où la renommée de Jésus était parvenue, mais sans que Jésus y ait encore séjourné. Tyr et Sidon : deux villes ignorantes.
Enfin, à l'extrême sud du pays de Juda, Sodome en ruines, le type même de la ville dépravée.
:+6lèrg:
De ces six villes, trois seulement sont prises à partie par Jésus, qui leur adresse cette invective sévère reprise des prophètes d'autrefois :"Malheur à toi !"
Que veut dire cette différence de traitement ? Que vise Jésus à travers cet exemple des trois villes ? Sans doute ceci, qui demeure aussi vrai pour nous que pour Chorazin et Bethsaïda : rencontrer Dieu, voir à l'œuvre l'Envoyé de Dieu, cela crée des devoirs, cela confère une responsabilité beaucoup plus grande que la simple ignorance de Dieu, même si elle est orgueilleuse, ou le simple fait de vivre dans une société dépravée.
:+6lèrg:
Rencontrer le Christ, Messie de Dieu, c'est un don que Dieu nous fait, mais aussi le point de départ d'une vie plus cohérente, plus généreuse et plus droite. Cela ne change rien au cadre de notre vie, mais cela modifie profondément notre manière de vivre, de connaître et d'aimer.
Rien n'est plus comme avant, dès lors qu'on a croisé en Jésus Christ Dieu se réconciliant le monde. C'est ce qu'il nous est donné de vivre aujourd'hui dans cette Eucharistie. Que notre découverte du Sauveur soit un moment intense et pauvre. Accueillons en lui le salut au nom des multitudes qui n'ont pas d'espérance.
Demandons-lui la grâce de demeurer humbles dans notre foi, et fermes dans notre espérance pour demain.
Que son Esprit nous donne d'ouvrir notre cœur largement à la bonté, "rien que pour aujourd'hui"
Invité- Invité
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