28 novembre 2014 l'approche du règne de Dieu (Lc 21, 29-33)

**maryline** Ven 28 Nov 2014 - 7:17

Vendredi, 34ème semaine du Temps Ordinaire

de la férie

Calendrier liturgique catholique romain.

Lectures de la messe
Liturgie des heures

> 1ère lecture : La fin du monde ancien et l'inauguration du nouveau (Ap 20, 1-4.11-15; 21, 1-2)

Moi, Jean, j'ai vu un ange qui descendait du ciel ; il tenait à la main la clé de l'abîme et une énorme chaîne. Il s'empara du Dragon, le serpent des origines — c'est-à-dire le Démon ou Satan — et ...

> Psaume : 83, 2-3, 4, 5-6, 11 R/ Voici la demeure de Dieu parmi les hommes.

De quel amour sont aimées tes demeures, Seigneur, Dieu de l'univers ! Mon âme s'épuise à désirer les parvis du Seigneur ; mon cœur et ma chair sont un cri vers le Dieu vivant ! L'oiseau lui-même s'...

> Evangile : Discours sur la venue du Fils de l'homme : l'approche du règne de Dieu (Lc 21, 29-33)

Jésus parlait à ses disciples de sa venue. Il leur dit cette parabole : « Voyez le figuier et tous les autres arbres. Dès qu'ils bourgeonnent, vous n'avez qu'à les regarder pour savoir que l'été es...

**maryline** Ven 28 Nov 2014 - 7:22

« Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas »

Non, les paroles de Jésus ne passeront pas car la Parole de Dieu est éternelle ; si elle s’inscrit dans le temps, à un moment donné de notre histoire, elle le transcende et demeure compagne de notre route. Oui, le Christ est l’Alpha et l’Oméga, le Principe et la Fin de toutes choses. En lui tout se récapitule et s’accomplit ; en lui se renouvelle, de façon définitive, l’Alliance de Dieu conclue avec Abraham. Et cette Alliance nouvelle non plus ne passera pas ; par elle, toute notre vie et tous nos actes prennent valeur d’éternité. Oui, notre vie s’écoule inexorablement, et nous échappe peut-être parfois, mais elle témoigne de l’Amour et de la fidélité de Dieu source de vie éternelle, qui demeure à jamais.

28 novembre 2014 l'approche du règne de Dieu (Lc 21, 29-33) Sacr%C3%A9-coeur-de-J%C3%A9sus-je-b%C3%A9nirai-les-maisons

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**maryline** Ven 28 Nov 2014 - 8:01

Lc 21, 29-33

Comme nous avons besoin, les uns et les autres, de la fermeté de cette promesse que nous fait le Christ au terme de l’Évangile : « Ciel et terre passeront, mes paroles ne passeront pas ». Une parole forte, rassurante, nécessaire aussi dans le monde fluctuant qui est le nôtre où l’on nous présente comme vérité des choses que la nature même dément et où on peut avoir le sentiment d’être balloté à tout vent de doctrine …

Nous puisons là, dans ces quelques mots, la certitude de l’engagement que Dieu a pris de notre salut. Sa parole donnée ne sera pas reprise … Dieu ne peut ni se tromper ni nous tromper comme le dit l’acte de foi …

Il nous est bon aussi, d’entendre ces mots du Seigneur et de les appliquer aux paroles reçues de lui. À ces paroles puisées dans la Sainte Écriture et que, à un moment où à un autre de notre histoire, nous avons recueillies, au plus profond de notre cœur, comme une ou des parole(s) de vie … À cela aussi le Seigneur reste fidèle … Ce qu’il nous a donné conduit nos vies et continue à être une lumière sur nos pas, dans les passages parfois obscurs de notre chemin avec lui … Ces paroles qui ont pu ou qui pourront nous aider dans des choix importants restent pour nous paroles de vie, paroles qu’il nous adresse et qui restent valables y compris dans des circonstances différentes et même parfois diamétralement opposées à celles où nous les avons reçues … Il est fidèle, Il ne reprend pas sa Parole comme le chante le psalmiste (Ps 14, 4) … Elle demeure, tout comme son amour si, bien sûr, nous savons et nous voulons l’accueillir …

Et cette fidélité de Dieu ne peut que nous renvoyer à notre propre fidélité … Quelle valeur a notre parole ? Peut-on s’y fier ? C’est encore plus vrai quand c’est au Seigneur que nous nous adressons ? Bien sûr, nos limites humaines sont là et nos paroles n’ont, évidemment, pas la même solidité que celles du Seigneur … Il n’en reste pas moins que nous devons tendre à vivre de plus en plus en cohérence avec la parole donnée au Seigneur, surtout quand cette parole est un oui à un appel profond que nous percevons … Sommes-nous fidèles aux promesses de notre baptême même si ce jour-là cette parole a été adressée à Dieu en notre nom par nos parents, notre parrain et notre marraine ?

Demandons au Seigneur d’affermir notre parole, demandons lui la grâce de mettre en œuvre dans notre vie une vraie fidélité à la parole donnée.

Abbé Jean-Michel Le Moal, Diocèse de Rennes

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