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Dieu est tendresse, je ne le savais pas (Lucie témoigne) Jevismafoi-mini3






Dieu est tendresse, je ne le savais pas (Lucie témoigne) Jour10



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Dieu est tendresse, je ne le savais pas (Lucie témoigne)

4 participants

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Message  maryline Mar 15 Juin 2010 - 17:37



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On peut dire que le Seigneur m’a appelée dès mon enfance. Je suis
issue d’un milieu calviniste ; pourtant mes parents m’ont inscrite dans une école catholique. Tous les matins avant les cours, nous priions la Vierge Marie. J’aimais ce moment, et c’est ainsi que j’eus une Maman au Ciel. En effet, ma maman, très prise par des obligations sociales, était souvent absente.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]C’est Moi que tu reçois
Ce ne fut qu’à l’âge de dix-huit ans que je fis ma première communion. Dans l’Église Réformée de France, le Pasteur exigeait auparavant une formation biblique très poussée. En ce jour du 13 juin 1943, après avoir communié au pain et au vin, quel
bouleversement ! On m’avait appris que la communion était une « commémoration » ; or, j’entendis au fond de moi le Seigneur me dire : « C’est Moi que tu reçois. Qui me mange vivra. Ma chair est une nourriture, Mon Sang un breuvage. Celui qui mange ma chair et boit mon sang aura la Vie éternelle ». Je pleurais de joie ! À la fin de la
cérémonie, je me rendis auprès de mon Pasteur et lui expliquai ce qui venait de m’arriver. Il me répondit simplement : « Alors, vous êtes catholique. »

Depuis lors, chaque fois que j’entrais dans une église, je la sentais« habitée » ; mon âme se trouvait alors envahie de paix et mon cœur battait très fort.
Je ressentais un appel missionnaire. J’aspirais à une mission soutenue par une vie de prière intense. De plus, j’avais toujours été attirée par les plus pauvres et les plus souffrants, avec le désir de leur manifester l’amour de Dieu. Dans un premier temps, je
me renseignai auprès des missionnaires calvinistes ; mais je me rendis compte que cela ne correspondait pas du tout à ce que j’espérais. Trois ans plus tard, je me mariai avec un Administrateur des Colonies. J’étais donc toute désignée pour partir en Afrique, non comme missionnaire mais en tant qu’épouse. Cela me laissait espérer qu’il me serait possible de répondre là-bas à ce que Dieu attendait de moi.
En pleine brousse, au Congo, je me mis au travail, bénévolement bien sûr. À l’hôpital, je fus affectée à la section « Puériculture – femmes enceintes - nouveaux-nés ». Je préparais les familles à accepter des jumeaux, j’assistais aux opérations, essayant tout simplement d’apporter l’amour de Dieu partout où je me trouvais. Puis, un jour, changement de climat :après le Congo, départ pour le Tchad !

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Submergée de bonheur
C’est là que devait se produire un événement capital dans ma vie. Le 24 décembre 1956, nous étions invités chez des amis. Les uns restèrent sur place pour préparer la fête, les autres allèrent à la messe de Minuit. Pour ma part, je me sentis poussée
par l’Esprit Saint à me rendre à l’église… une église en terre battue où tout n’était que pauvreté : ni cierges, ni vitraux, ni musique. C’est là pourtant que j’allais trouver la « Présence de Dieu ».

Lorsque arriva le moment de la communion, je suivis les fidèles… Je m’avançais, toute heureuse de recevoir le Seigneur et de m’offrir entièrement à lui. Mais brusquement, la mémoire me revint : je n’avais pas le droit d’aller communier ! Je revins donc à ma place. Qu’importe !Pouvais-je me laisser troubler par cette privation alors que j’étais
submergée par le bonheur de me sentir appelée à la table du Seigneur ? Un bonheur tel que je n’eus pas le courage de retourner chez mes amis pour « faire la fête ». Dans mon âme, il y avait une lumière que je voulais garder dans le silence… Alors je rentrais toute seule chez moi.
Le lendemain, le prêtre, responsable de la mission, me fit appeler : « Madame, cette nuit, je vous aurais volontiers donné l’Eucharistie. Vous aviez une telle soif de Dieu ! Il s’est passé quelque chose dans votre âme ! Dieu vous appelle à entrer dans son Église. » C’était là mon chemin de Damas.

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Mais avant de franchir le cap, je devais apprendre que, pour suivre le Christ, il me fallait savoir porter ma croix. Dès ce jour, en effet, mon foyer allait traverser des années de souffrances morales, dues à la maladie de mon mari. Je dus donc attendre décembre 1974 pour pouvoir faire le pas décisif : dix-huit années d’attente dans la confiance !
Au moment de mon entrée dans l’Église catholique, le prêtre, qui savait combien j’avais été attirée par le rayonnement de Jésus Eucharistie, me proposa de prendre un autre nom : Lucie, « qui rayonne la présence de Dieu ».

Le tunnel allait-il enfin s’ouvrir sur la lumière ?

En 1975, un pèlerinage extraordinaire devait m’entraîner à Rome et en Israël. Il fut jalonné de grâces quasi ineffables. En voyant les nombreux cars affluer sur les lieux saints, j’étais saisie d’émotion en pensant que l’Église n’avait commencé qu’avec douze Apôtres… Le pèlerinage en Terre sainte me fit toucher du doigt l’amour de Jésus qui s’est manifesté si concrètement par sa venue au milieu de nous… Pour la
première fois je découvrais cet abaissement de Jésus par amour, sa compassion. Toute ma relation à Dieu en fut bouleversée. Jésus a vécu dès sa naissance un dépouillement complet : Marie et Joseph n’ont pas trouvé de place à l’hôtellerie. Y a-t-il assez de place dans mon âme pour Lui ? Quelle miséricorde a-t-Il manifestée au Puits de Jacob ! sur le lieu de la flagellation, je pris conscience qu’Il avait vécu tout cela pour moi. Enfin, j’ai découvert le rôle de Marie, elle qui ne s’est jamais prévalue d’être la Mère de Dieu. Cela nous remet dans l’humilité !…

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Trouver ma place
Au retour du pèlerinage, j’étais avide de trouver ma place dans l’Église. Dans la soif de « rattraper le temps perdu », je m’inscrivais partout : études bibliques, réflexions
doctrinales, catéchuménat d’adultes, chorale religieuse, lectrice de la Parole… Trois fois par semaine, je dirigeais un groupe de prière dans laparoisse. J’avais pris une responsabilité dans le Mouvement de Raoul Follereau pour les lépreux, sur Cannes et sa région. Je me rendais auprès des aveugles pour leur faire la lecture, je visitais des malades isolés à l’hôpital et à domicile… Je m’engageais enfin comme hospitalière dans le pèlerinage du Rosaire à Lourdes. Insensiblement, j’étais tombée dans un activisme que le Seigneur devait purifier par la suite.

Puis, un jour, je fus invitée avec insistance à participer à une veillée organisée par le Foyer marial. Quelques mois plus tard, on m’offrait une retraite à Jouques chez les religieuses bénédictines contemplatives. Cette retraite devait marquer un nouveau tournant décisif dans ma vie spirituelle : je découvris l’importance de la prière, de la rencontre avec Dieu à travers la régularité des offices, du chapelet, de l’oraison. Le Foyer marial m’a donné une discipline spirituelle : je me ressource dans la prière, afin que dans mes journées ce soit vraiment Dieu qui prenne le relais dans toutes les situations que je peux vivre.
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C’est également lors de cette retraite que je fis la connaissance de ceux qui me demandèrent par la suite de prendre la relève du Foyer marial comme responsable. Croulant sous mes nombreuses activités, je ne désirais pas en ajouter, et surtout je voulais obéir à mon directeur spirituel, un Carme, qui me l’avait fermement interdit. Néanmoins je luien parlai, et à ma grande surprise il me répondit « Oui pour le Foyer
marial ! »
Je demandai tout de même un temps de réflexion et de prière avant de m’engager. Mais plus je me plongeais dans la spiritualité du Foyer marial, plus je comprenais ma vraie place dans l’Église.

Je crois n’avoir manqué qu’une retraite… Elles m’aident tellement à entrer dans une réelle intimité avec Notre Seigneur et la Vierge Marie !

Comme je voudrais, à mon tour, réveiller les âmes, leur faire prendre conscience de l’immense richesse de leur baptême… Leur offrir le cadeau que j’ai reçu et leur faire partager le bonheur d’avoir une vraie Famille spirituelle !

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Message  Invité Mer 16 Juin 2010 - 12:59

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Très beau témoignage....

En effet, nous devons souvent traverser des déserts, avant d'entendre un appel pour une mission particulière. Ce n'est jamais simple. Mais je pense que Dieu teste notre fidélité, avant tout !


C'est très bien pour vous que vous ayiez trouver une Famille spirituelle...Tous les chrétiens n'ont pas cette chance...

J'aime quand vous racontez que vous êtes allée dans cette église très dépouillée sans cierge, etc...et pourtant remplie de la présence divine...Ce n'est pas toujours dans les beaux endroits que Dieu est le plus présent...

Alors, que Dieu vous bénisse dans votre service du Foyer marial. Et que la Sainte Vierge vous donne ses grâces ! Amen !

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Dieu est tendresse, je ne le savais pas (Lucie témoigne) Empty Re: Dieu est tendresse, je ne le savais pas (Lucie témoigne)

Message  patjo21 Mer 8 Fév 2012 - 14:05

Bonjour Lucie
L'appel de Dieu est un moment décisif dans notre vie. Mais combien sommes-nous pour répondre à cet appel.
Les vicissitudes de la vie nous embrigadent, nous rendent sourds et nous empêchent de répondre. Quelques fois ce sont nos peurs et notre volonté manifeste de dire non, parce que nous aimons la facilité.
Toute fois une chose est sûre Dieu dans sa bonté nous rejoint. Faisons l'effort avec l'aide de l'Esprit Saint de nous abandonner à la miséricorde de Dieu.
Bannissons de nos langages cette phrase: "souvent des jeunes" Laissez-moi jouir de la vie (du monde) vous aussi vous avez passez par là!!! Hum!!! Si jeunesse savais que vieillesse arrivait il n'y aurait pas de regret
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Dieu est tendresse, je ne le savais pas (Lucie témoigne) Empty Re: Dieu est tendresse, je ne le savais pas (Lucie témoigne)

Message  Stella Mer 8 Fév 2012 - 19:47


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merci pour ce beau témoignage Lucie. Heureux qui, dans ce monde bruyant arrive à disposer son cœur à l'écoute de la voix du Seigneur.
Une fois en visionnant un diaporama sur les plus belles Église du monde, j'ai bénit Dieu ainsi que ceux qui, d'une manière ou l'autre avaient contribué à bâtir ces édifices et j'ai dit à un ami à quel point les gens devraient être content d'y prier. Tout scintillait dans ces Église. Mon ami m'a dit que malheureusement elles étaient quasiment inoccupées car dans les pays développés, peu sont ceux qui s’intéressent encore aux prières, "aux histoires sur Dieu" pour reprendre ses propres termes. Alors toute triste, j'ai dit quel dommage. Même si Dieu se manifeste dans ces Église, trouvera t-il une âme pour l'accueillir ? Vraiment Heureux qui dispose son cœur à l'écoute de la voix du Seigneur.


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Dieu est tendresse, je ne le savais pas (Lucie témoigne) Empty Re: Dieu est tendresse, je ne le savais pas (Lucie témoigne)

Message  babeth Mer 18 Avr 2012 - 20:21

Oui c'est un très beau témoignage que vous avez là. :pmolçà:

Il y a 15 jours, pour le Jeudi Saint, lors de ma Communion, j'ai ressenti 2 joies immenses dans mon coeur : ma joie de recevoir le Christ au plus profond de moi mais aussi je voyais Dieu qui m'ouvrait ses bras grands ouverts en me disant "Je suis heureux aussi de te recevoir dans mon coeur et que je t'aime !!!" A ce moment-là j'ai eu beaucoup d'émotions car Dieu est AMOUR Dieu est tendresse, je ne le savais pas (Lucie témoigne) 3902333802 Dieu est tendresse, je ne le savais pas (Lucie témoigne) 3737057152 Dieu est tendresse, je ne le savais pas (Lucie témoigne) 2158912792 Dieu est tendresse, je ne le savais pas (Lucie témoigne) 92661262 Dieu est tendresse, je ne le savais pas (Lucie témoigne) 263630
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