Evangile et commentaire de la parole du 5 octobre = «Réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les cieux »

**mary line** Sam 5 Oct 2013 - 6:01

SAMEDI 05 octobre 2013

«Réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les cieux »

Textes à lire : Ba 4,5-12.27-29 ; Ps 69 (68); Lc 10,17-24

Méditation : « Ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis, mais réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les cieux » (Lc 10,20). Cette Parole de Jésus nous réintroduit dans la ligne de méditation de ces jours-ci, à savoir l’humilité. La personne humble c’est celle qui est capable de mettre sa joie non dans ses propres succès, mais dans l’action de Dieu en elle. Car à trop vouloir nous réjouir de nos propres succès, nous finissons par nous enorgueillir, en oubliant que le mérite revient à Dieu, sans qui nous ne sommes rien.

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Seigneur Esprit-Saint, Esprit d’enfance, apprends-nous à simplifier notre vie, que nous goutions la joie réservée aux tout-petits. Conduis-nous à la vérité de notre être, que nous connaissions la joie que Jésus nous apporte. Donne-nous de savoir susciter et partager cette joie, elle ne sera complète que lorsque tous les enfants de Dieu seront rassemblées autour de leur Père dans une unique louange.

**mary line** Sam 5 Oct 2013 - 6:03

Lc 10,17-24

Qu’elle est belle et rafraichissante, cette page d’Évangile ! Après leur envoi en mission par Jésus, les soixante-douze disciples reviennent pleins d’enthousiasme, tout joyeux du succès qu’ils ont rencontré. Et Jésus participe à leur joie, renchérissant sur leur récit : « j’ai vu Satan tomber du ciel comme l’éclair ». L’évangélisation, portée par la grâce du Christ et la force de l’Esprit, remplit le cœur de joie. C’était vrai au temps de Jésus, et c’est depuis lors l’expérience des pasteurs, des missionnaires, et de tous les témoins de l’Évangile. Cette joyeuse annonce du Royaume n’est cependant pas une chose à prendre à la légère, une sorte de publicité bon enfant qui concernerait seulement celui qui annonce et celui à qui il s’adresse : « souris, Jésus t’aime ! ». C’est le salut éternel des hommes qui est en jeu, et le destin de l’humanité asservie au péché. L’évangélisation reste donc fondamentalement un combat contre Satan, comme nous le rappelle Jésus. Toutes les victoires remportées sont autant de défaites pour l’Ange déchu. C’est pourquoi ceux qui s’engagent dans cette lutte doivent s’attendre à des succès, portés qu’ils sont par la grâce de Dieu qui agit en eux, mais aussi à des échecs apparents, des épreuves et des souffrances. Le Prince des Ténèbres défend âprement chaque pouce de son empire, et il fait souvent payer cher ses défaites aux hérauts de l’Évangile. C’est de cela aussi qu’ont fait l’expérience les pasteurs, les missionnaires et les témoins de l’Évangile depuis le Christ. C’est en effet la sagesse de la Croix qu’à la suite du Christ, nous annonçons : victoire de l’amour sur le monde des ténèbres, elle est aussi synonyme de douleur et de souffrance. Rien d’étonnant que la vie des disciples du Christ soit marquée par cette ambivalence. Saint Paul a vécu cette réalité dans tout son être : « À tout moment, nous subissons l'épreuve, mais nous ne sommes pas écrasés ; nous sommes désorientés, mais non pas désemparés ; nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés ; terrassés, mais non pas anéantis. En effet, nous, les vivants, nous sommes continuellement livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre existence mortelle. Ainsi la mort fait son œuvre en nous, et la vie en vous » (2Co 4,8…12).

Jésus participe à la joie de ses disciples, mais il prend aussi soin de réorienter leur enthousiasme. La première source de la joie du Chrétien, celle que nulle circonstance extérieure ne pourra tarir, c’est que son nom est inscrit dans les Cieux. Aux yeux de Dieu, ce que nous faisons pour son Règne a bien sûr de la valeur, et nous devons nous en réjouir. Mais notre seule vraie valeur, c’est que nous sommes appelés gratuitement à être ses enfants, que nous sommes inscrits dans son dessein d’amour éternel, qu’il nous a choisis pour partager sa joie éternelle. Par le Christ, nous pouvons Le connaître, à condition d’être comme son Fils petits et humbles, pour accueillir cette connaissance dans un cœur ouvert. Par celle-ci, nous vivons déjà du Royaume des Cieux : « la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent ». Attention, il ne s’agit pas d’une connaissance purement intellectuelle ou cérébrale, mais connaître dans le sens biblique, qui signifie être en communion, ne faire qu’un avec celui qui est connu.

Rendons grâce à Dieu qui nous fait participer à sa mission de sauver les hommes. Rendons-lui surtout grâce de nous faire connaître son Mystère tenu caché depuis les temps anciens, que « beaucoup de prophètes ont voulu voir … et ne l’ont pas vu, entendre… et ne l’ont pas entendu ».

Don Claude-Noël Desjoyaux

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**mimose** Sam 5 Oct 2013 - 7:21

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Acclamation de l'Evangile!

ALLELUIA. ALLELUIA!

Tu es béni, Dieu notre Père, Seigneur de l'univers, toi qui révèles aux petits les mystères du royaume!

ALLELUIA. ALLELUIA!

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NOTRE NOM EST DANS LE COEUR DE DIEU

Luc 10, 17-24

Si l'on veut chercher à humilier et déshumaniser la personne que nous sommes,

on ne vous appellera plus par votre nom, mais par un chiffre.

Certains régime politiques ont gravé ce chiffre sur la peau, pour transformer

l'homme en numéro.

Jésus, lui, nous révèle notre élection éternelle à travers les merveilleuses correspondance

qu'il nous permet d'établir entre son nom et nos noms, qui sont inscrits

dans les cieux, nous qu'il a "choisis avant la création du monde" (Ep 1, 4)

la liturgie du baptême commence par faire résonner le nom que nous portons:

l'inscription de notre nom dans le cœur de Dieu est une béatitude!

Père Alexis Helg

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