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La Sainte du jour: Sainte Catherine Laboure

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Message  lily Dim 28 Nov 2010 - 20:33

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Sainte Catherine Labouré

Fille de la Charité (+ 1876)
Catherine naquit dans un petit village de Bourgogne, à Fain-les Moutiers (21500), huitième d’une famille de dix enfants. Elle a 9 ans quand meurt sa mère le 9 octobre 1815 et elle est recueillie, avec l’une de ses soeurs, par une tante à Saint-Rémy, non loin de Fain. En janvier 1818, elle revient à la ferme natale, rendant ainsi possible l’entrée de sa sœur Marie-Louise chez les Soeurs de la Charité à Langres.
A 12 ans, elle assume le rôle de la mère de famille, de fermière et de maîtresse de maison. Elle commande aux serviteurs et à la servante. Son domaine, c’est le fournil, le verger, l’étable, le poulailler et le colombier. La première, elle se lève avant l’aurore, prépare les repas qu’emportent les ouvriers aux champs, assure la traite des vaches et conduit le troupeau à l’abreuvoir communal. Elle prend soin de son jeune frère infirme et veille au bien-être de son père quand il revient des champs ou du marché de Montbard. (21500)
Mais elle passe aussi de longues heures dans la petite église de Fain, devant un tabernacle vide, car le clergé a beaucoup diminué pendant la Révolution et le prêtre desservant ne vient que pour célébrer les enterrements et les mariages, très raremant une messe dominicale. En elle, monte un appel. Durant "le rêve" d’une nuit, comme elle le dira, ce rêve prend un visage d’un prêtre âgé, qu’elle pense reconnaître comme étant celui de saint Vincent de Paul quand elle en verra l’image lors d’une visite aux Soeurs de Châtillon (21400) où elle suit quelques études élémentaires, de 1824 à 1826, chez une cousine qui tient un pensionnat. Elle revient à la ferme parce que la petite paysanne est mal à l’aise au milieu de ces jeunes filles de bonne famille. Son père voudrait bien la marier, mais elle refuse. Alors il l’envoie à Paris, où son fils tient un commerce de vins et un restaurant populaire. Elle devient servante. Elle y découvre la misère des ouvriers et le travail des jeunes enfants en usine. Sa décision définitive est prise : elle servira les pauvres. De retour en Bourgogne, elle retrouve le pensionnat de Chatillon et les Soeurs de Saint Vincent de Paul. Son père cède enfin. Le mercredi 21 avril 1830, elle retrouve Paris et entre au " séminaire " de la Maison-Mère de la rue du Bac. Grande joie pour sœur Catherine, le dimanche suivant 25 avril. Les reliques de saint Vincent de Paul sont transférées de Notre-Dame de Paris à la chapelle de la rue de Sèvres.

Durant la nuit du 18 juillet 1830, veille de la fête de saint Vincent de Paul, elle se sentit appelée par un enfant mystérieux qui la conduit à la chapelle, "dans le sanctuaire, dira-t-elle à son confesseur, à côté du fauteuil de Monsieur le Directeur. Et là, je me suis mise à genoux et l’enfant est resté debout tout le temps. Comme je trouvais le temps long, je regardais si les veilleuses (les soeurs) ne passaient pas par la tribune. Enfin l’heure est arrivée. L’enfant me prévient. Il me dit : Voici la Sainte Vierge, la voici." "Je doutais si c’était la Sainte Vierge. Cependant l’enfant qui était là me dit : - Voici la Sainte Vierge-. Je n’ai fait qu’un saut auprès d’elle, à genoux sur les marches de l’autel, les mains appuyées sur les genoux de la Sainte Vierge". Elle s’en confie à son père spirituel, Monsieur Aladel qui ne voit qu’illusion dans ce qu’elle dit, et surtout dans les malheurs dont elle parle. Or bien vite les événements ratifient ce que sainte Catherine lui avait dit être le message de Marie. La révolution éclate à la fin du mois, du 27 au 29 juillet.
Quatre mois plus tard, le 27 novembre à 5 heures et demi du soir, alors qu’elle est en oraison dans la chapelle au milieu de toutes les soeurs, elle fut saisie d’un grand désir de voir la Sainte Vierge. "Je pensais qu’elle me ferait cette grâce, mais ce désir était si fort que j’avais la conviction que je la verrai belle dans son plus beau... j’ai aperçu la Sainte Vierge à la hauteur du tableau de saint Joseph... elle avait une robe de soie blanche aurore." "Il sortait de ses mains, comme par faisceaux, des rayons d’un éclat ravissant..." Elle entendit une voix qui lui disait : "Ces rayons sont le symbole des grâces que Marie obtient aux hommes". Autour du tableau, elle lut en caractères d’or, l’invocation suivante : "O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous". La voix lui dit encore : "Il faut faire frapper une médaille sur ce modèle et les personnes qui la porteront indulgenciée et qui feront avec piété cette courte prière, jouiront d’une protection toute spéciale de la Mère de Dieu". Une fois encore, Monsieur Aladel accueille fort mal le récit de sœur Catherine. En décembre 1830, elle connaît une troisième et dernière apparition, mais elle ne se souvenait plus de la date exacte quand elle en parla, car elle avait obéi, ne s’en étant pas ouvert immédiatement à son confesseur.
Comme au 27 novembre, c’est à 5 heures et demie. Les rayons qui jaillissent des mains "remplissaient tout le bas de manière qu’on ne voyait plus les pieds de la Sainte Vierge". La voix se fait entendre au fond du cœur : "Ces rayons sont le symbole des grâces que la Sainte Vierge obtient aux personnes qui les lui demandent". L’apparition a le caractère d’un adieu. Elle reçoit ce message : "Vous ne me verrez plus, mais vous entendrez ma voix pendant vos oraisons". Deux mois plus tard, lorsqu’elle quitte la rue du Bac, la directrice du séminaire résume ainsi ses appréciations : "Forte, taille moyenne. Sait lire et écrire pour elle. Le caractère a paru bon. L’esprit et le jugement ne sont pas saillants. Assez de moyens. Pieuse, travaille à la perfection".
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Elle est nommée à l’hospice d’Enghien. Elle s’efface peu à peu, gardant une inlassable patience. Celle qu’on surnommait la "sœur du poulailler" quittera notre monde, comme elle y avait vécu, sans faire de bruit, sans agonie, avec un merveilleux sourire, le 31 décembre 1876. Le soir même au réfectoire, Sœur Dufès apportera le récit des apparitions, écrit le 30 octobre, après la confidence de sainte Catherine : "Puisque Sœur Catherine est morte, il n’y a plus rien à cacher. Je vais vous lire ce qu’elle a écrit". La Sainte du jour: Sainte Catherine Laboure Sainte39
Elle repose désormais dans la chapelle du 140, rue du Bac, à Paris.
(Voir aussi sur le site internet de la Famille Vincentienne, le message de Marie à Catherine Labouré, d'après le texte du Père Laurentin, sur le site des Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul et Le site officiel de la chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse)


À Paris, en 1886, sainte Catherine Labouré, vierge, Fille de la Charité, qui passa à l’hospice d’Enghien quarante-cinq ans au service des pauvres et des immigrés avec une simplicité et une générosité sans faille, et sans laisser deviner que la Vierge Marie s’était manifestée à elle dans la chapelle de la rue du Bac, pour inviter ses fils à l’invoquer comme l’Immaculée au moyen de la “médaille miraculeuse”.
(martyrologe romain - 31 décembre)


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Prières Mariales Prière à Notre-Dame de la Médaille MiraculeuseLa Sainte du jour: Sainte Catherine Laboure Medail14
Ô Vierge Immaculée, nous savons que, toujours et partout, tu es disposée à exaucer les prières de tes enfants exilés en cette vallée de larmes, mais nous savons aussi qu'il y a des jours et des heures où tu te plais à répandre plus abondamment les trésors de tes grâces. Eh bien, ô Marie, nous voici prosternés devant toi précisément au jour même et à l'heure bénie, choisis par toi pour la manifestation de ta médaille. Nous venons à toi, remplis d'une immense gratitude et d'une confiance sans limites, en cette heure qui t'est si chère, pour te remercier du grand don que tu nous as fait en nous donnant ton image, afin qu'elle soit pour nous un témoignage d'amour et un gage de protection. Nous te promettons donc que, selon ton désir, la sainte médaille sera le signe de ta présence auprès de nous, le livre dans lequel nous apprendrons, selon ton conseil, combien tu nous as aimés et ce que nous devons faire pour ne pas rendre inutiles tant de tes sacrifices et des sacrifices de ton divin Fils. Oui, ton Coeur transpercé, représenté sur la médaille, s'appuiera toujours sur le nôtre et le fera battre à l'unisson du tien. Il l'embrasera d'amour pour Jésus et le fortifiera afin qu’il porte chaque jour sa croix derrière Lui. Cette heure est la tienne, ô Marie, l’heure de ton inépuisable bonté, de ta miséricorde triomphante, 1’heure à laquelle tu fis jaillir, par l'intermédiaire de ta médaille, ce torrent de grâces et de prodiges qui inonda la terre. La Sainte du jour: Sainte Catherine Laboure Marie_22La Sainte du jour: Sainte Catherine Laboure Fleur_12

ô Mère,fais que cette heure qui te rappelle la douce émotion de ton Coeur par laquelle tu fus poussée à nous rendre visite et à nous apporter le remède de tant de maux, soit aussi notre heure. L'heure de notre sincère conversion, et l’heure du plein exaucement de nos voeux. Toi qui as promis qu'en cette heure bénie, seraient grandes les grâces pour ceux qui les demanderaient avec confiance, pose ton regard bienveillant sur nous qui te supplions. Nous confessons que nous ne méritons pas tes grâces, mais à qui aurons-nous recours, sinon à toi qui es notre Mère, dans les mains de qui Dieu a placé toutes ses grâces ? Aie donc pitié de nous. Nous te le demandons par ton Immaculée Conception et par l'amour qui te poussa à nous donner ta précieuse médaille.
Ô Consolatrice des affligés, toi qui t'es déjà apitoyée sur nos misères, considère les maux qui nous accablent. Fais que ta médaille répande sur nous et sur tous ceux que nous aimons ses rayons bienfaisants. Qu'elle guérisse nos malades, qu'elle donne la paix à nos familles, qu'elle nous préserve de tout danger. Que ta médaille apporte le réconfort à ceux qui souffrent, la consolation à ceux qui pleurent, la lumière et la force à tous les hommes. Mais spécialement, permets, ô Marie, qu'en cette heure solennelle nous te demandions la conversion des pécheurs, en particulier de ceux qui nous sont les plus chers. Rappelle-toi qu'eux aussi sont tes enfants, que pour eux tu as souffert, prié et pleuré. Sauve-les, ô refuge des pécheurs, afin qu'après t'avoir tous aimée, invoquée et servie sur la terre, nous puissions venir te rendre grâce et te louer éternellement dans le ciel. Amen.
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Très Sainte Vierge, ô ma Mère, soyez ma protection contre les attaques de l’ennemi infernal, obtenez-moi les grâces que je vous demande et inspirez-moi surtout de vous demander les grâces que vous voulez le plus me donner. La Sainte du jour: Sainte Catherine Laboure Fleur_12








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