Diocèse de la Réunion
3ème dimanche de l'Avent B
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3ème dimanche de l'Avent B
11 décembre 2011
1ère lecture : Le Sauveur apporte la joie (Is 61, 1-2a.10-11)
Lecture du livre d'Isaïe
L'Esprit du Seigneur Dieu est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction. Il m'a envoyé porter la bonne nouvelle aux pauvres, guérir
ceux qui ont le cœur brisé, annoncer aux prisonniers la délivrance et aux captifs la liberté, annoncer une année de bienfaits, accordée par le
Seigneur. Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu. Car il m'a enveloppé du manteau de l'innocence, il m'a fait revêtir les vêtements du salut, comme un jeune époux se pare du diadème, comme une mariée met ses bijoux. De même que la terre fait éclore ses germes, et qu'un jardin fait germer ses semences, ainsi le Seigneur fera germer la justice et la louange devant toutes les nations.
Psaume : Lc 1, 46b-48, 49-50, 53-54
J'exulte de joie en Dieu, mon Sauveur !
Mon âme exalte le Seigneur,
mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur.
Il s'est penché sur son humble servante ;
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Son amour s'étend d'âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Il comble de bien les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur,
il se souvient de son amour.
2ème lecture : Comment préparer la venue du Seigneur (1Th 5, 16-24)
Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens
Frères, soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance : c'est ce que Dieu attend de vous dans le Christ Jésus.
N'éteignez pas l'Esprit, ne repoussez pas les prophètes, mais discernez la valeur de toute chose. Ce qui est bien, gardez-le ; éloignez-vous de
tout ce qui porte la trace du mal. Que le Dieu de la paix lui-même vous sanctifie tout entiers, et qu'il garde parfaits et sans reproche votre esprit, votre âme et votre corps, pour la venue de notre Seigneur Jésus Christ. Il est fidèle, le Dieu qui vous appelle : tout cela, il l'accomplira.
Evangile : « Il se tient au milieu de vous » (Jn 1, 6-8.19-28)
Acclamation : Alléluia. Alléluia. Prophète du Très-Haut, Jean est venu préparer la route devant le Seigneur et rendre témoignage à la Lumière. Alléluia. (cf. Lc 1, 76 ; Jn 1, 7)Evangile de Jésus Christ selon saint Jean
Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean. Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage. Et voici quel fut le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? »Il le reconnut ouvertement, il déclara : « Je ne suis pas le Messie. » Ils lui demandèrent : « Qui es-tu donc ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Non. — Alors es-tu le grand Prophète ? » Il répondit : « Ce n'est pas moi. » Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? » Il répondit : « Je suis la voix qui crie à travers le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. » Or, certains des envoyés étaient des pharisiens. Ils lui posèrent encore cette question : « Si tu n'es ni le Messie, ni Élie, ni le grand Prophète, pourquoi baptises-tu ? » Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l'eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c'est lui qui vient derrière moi, et je ne suis même pas digne de défaire la courroie de sa sandale. »
Tout cela s'est passé à Béthanie-de-Transjordanie, à l'endroit où Jean baptisait.
aelf.org
Re: 3ème dimanche de l'Avent B
Ce Dimanche nous invite à la joie, "quittons donc nos robes de tristesse" comme dit un chant. Joie parce que le Seigneur est venu rejoindre son peuple, hier. Joie, parce qu'il frappe à nouveau à notre porte, aujourd'hui, ne demandant qu'à entrer dans nos vies pour les faire fleurir. Cette joie, c'est Dieu lui-même en nos vies. Ouvrons-nous à la joie qui nous vient du Père,du Fils et du Saint-Esprit. Amen !
Comme Jean-Baptiste, nous ne sommes pas la Lumière, et nous le savons que trop (!), mais il nous faut rendre témoignage – comme lui – afin que tous découvrent que Jésus, lui, est la Lumière.
Pour conduire à Jésus, il faut être crédible. Il faut que le passage de Jésus dans notre vie l'ait transformée, libérée, illuminée. Il faut que l'on sente qu'il est le poteau central de notre vie, que – sans lui – elle s'écroulerait complètement, elle n'aurait pas de sens.
L'espérance, la joie que nous pouvons faire lever autour de nous ne sont rien par rapport à ce que Jésus est venu faire lever. Il faut que tous entendent : "au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas". Et nous sommes là pour faire comprendre que si chacun "aplanit le chemin du Seigneur", il n'y aura plus aucun obstacle entre lui et le messie
Pour resplendir de la lumière de Dieu il nous faut rester en relation constante et intime, "prier sans relâche", toujours revenir à Dieu. Dans les moments difficiles il faut se rappeler qu'il est" fidèle, le Dieu qui nous appelle" et pour cela "rendre grâce en toute circonstance" : même si nous pourrions en douter, nous devons nous persuader qu'il nous entoure de son amour.
Pour rester toujours habités de la joie et de la paix qui viennent de Dieu lui-même, il nous faut veiller à ne pas "éteindre l'Esprit", à ne pas "repousser les prophètes", à "discerner la valeur de toute chose" : "ce qui est bien, gardez-le; éloignez-vous de tout ce qui porte la trace du mal".
Tu le vois, Seigneur, ton peuple se prépare à célébrer la naissance de ton Fils. Dirige notre joie vers la joie d'un si grand mystère. Qu'attentifs aux signes de sa présence au milieu de nous, nous fêtions notre salut avec un cœur nouveau et chantions tes merveilles d'hier, d'aujourd'hui et de toujours. Par Jésus-Christ ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu, qui règne avec toi et le Saint-Esprit pour les siècles des siècles. Amen !
ddec.nc/diocese
Re: 3ème dimanche de l'Avent B
Évangile de Jésus Christ selon St Jean (Jn 1, 6 -8 et 19 – 28)
Il y eut un homme envoyé de Dieu : son nom était Jean. Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n’était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière. Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites, pour lui demander : Toi, qui es-tu ? Il déclara, et ne le nia point, il déclara qu’il n’était pas le Christ. Et ils lui demandèrent : Quoi donc ? Es-tu Élie ? Et il dit : Je ne le suis point. Es-tu le prophète ? Et il répondit : Non. Ils lui dirent alors : Qui es-tu ? Afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même ? Moi, dit-il, je suis la voix de celui qui crie dans le désert :
Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit Ésaïe, le prophète. Ceux qui avaient été envoyés étaient des pharisiens. Ils lui firent encore cette question : Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es pas le Christ, ni Élie, ni le prophète ? Jean leur répondit : Moi, je baptise d’eau, mais au milieu de vous il y a quelqu’un que vous ne connaissez pas, qui vient après moi ; je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers. Ces choses se passèrent à Béthanie, au-delà du Jourdain, où Jean baptisait.
« Qui es-tu ? »
Jean-Baptiste n’a eu aucune difficulté à répondre à cette question lorsque les autorités vinrent lui poser.
Si quelqu’un conteste votre identité - à la fois naturelle et spirituelle, comment lui répondre ?
Il y a une guerre d’identité en cours aujourd’hui et beaucoup de nos contemporains sont en crise ou au moins confus à ce propos.
Etes-vous conscient de qui vous êtes ? Qu’avez-vous à dire sur vous ?
La véritable source et l’auteur de notre identité, c’est Dieu qui nous a créés à Son image. Reconnaissez-vous votre identité en tant qu’enfant de Dieu et comme citoyen du ciel ?
En toute humilité et sincérité Jean a dit qu’il était seulement là pour annoncer à la foule la venue du Messie et pour lui demander de s’y préparer.
Ici, nous est présenté un serviteur humble et fidèle de Dieu qui avait une vision claire de son identité et de sa mission. Jean a déclaré « Je ne suis pas le Christ ».
Comment sommes-nous des humbles serviteurs de Dieu et de quelle façon assurons-nous notre service ?
Jean-Baptiste par son témoignage a conduit certains à Jésus, Messie et Sauveur du monde.
Faisons- nous de même par notre témoignage et notre exemple ?
Nous reconnaissons que ce n’est pas toujours facile de vivre aussi humbles et aussi fidèles que nous le désirons. Alors nous prions avec Saint Paul : "Que le Dieu de paix nous rende parfaites et saints ; Et que notre esprit, notre vie et notre corps, soient conservés irréprochables en vue de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ. Lui qui nous a appelés est digne de confiance pour le réaliser. Amen
Invité- Invité
« Je trésaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu ».
Réjouissez-vous...
Bonne Nouvelle, n'éteignez pas l'Esprit qui est en vous !
N'ayons pas peur, tenons-nous prêts.
Proche est le jour,
Dieu nous enrôle pour accueillir le Nouveau-Né.
N'ayons pas peur, tenons-nous prêts.
Au renouveau Dieu nous appelle,
N'ayons plus peur, gardons l'espoir.
Justice et paix : Bonne Nouvelle !
Dieu ne peut pas nous décevoir.
N'ayons plus peur, gardons l'espoir.
En ces dernières nuits de veille
N'ayons plus peur, crions de joie !
Voici que Dieu fait des merveilles
Par cet enfant qu'Il nous envoie
N'ayons plus peur, crions de joie !
Meditation de l'Évangile de ce dimanche 11 décembre,
troisième dimanche de l'Avent.
Et la joie me vient de lui, car c’est lui qui me libère et qui se présente à mon esprit. Que puis-je faire par moi-même ? Bien souvent nous nous trouvons enfermés en nous-mêmes, enchaînés par nous-mêmes et nous nous sentons brisés et pauvres. Est-ce du dehors que viendra la guérison de la part du Seigneur ? Non car il serait obligé de multiplier les miracles. C’est bien du dedans, de l’intérieur que Dieu m’apporte la guérison tout comme mon organisme guérit seulement de l’intérieur. Et puisque Dieu a répandu son Esprit Saint en nos cœurs, alors celui-ci peut nous transformer de l’intérieur : « comme une terre fait éclore ses germes, comme un jardin fait germer ses semences » nous rappelle la première lecture.
Oui Dieu n’est pas loin de notre fond intime, il détient la clef de notre profondeur la plus secrète et avec le temps nous nous rendons compte que Dieu est depuis longtemps à l’œuvre en nous.
C’est ce que révèle Jean Baptiste à ceux qui l’interroge : « Qui es-tu ? Es-tu le grand prophète ? Que dis-tu sur toi-même ? »
Et dans la vérité qu’il énonce sur lui-même, il rend hommage à la lumière qui a éclairé l’intime de son être : « Moi, je baptise dans l’eau, Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c’est lui qui vient derrière moi et je ne suis même pas digne de défaire la courroie de sa sandale ».
Il a touché la Lumière de Dieu et dès lors il atteste de cette lumière. Et son humilité atteste, elle, de la vérité car plus un homme se rapproche de Dieu pour témoigner en sa faveur, plus il voir clairement la distance entre Dieu et la créature et Jean, simplement, la reconnait.
Et plus il abandonne à Dieu tout l’espace en lui, plus il devient un simple instrument de Dieu : « Une voix crie dans le désert : aplanissez les chemins du Seigneur ». De même en Marie, plus Dieu considère la mère de son Fils comme sa demeure, plus elle se sent « l’humble servante ».
Seigneur, en ce dimanche de joie où tu nous rappelles que tu as fait ta demeure en nous, rappelle-nous la place éminente que tu nous as donné : être le simple instrument par lequel tu choisis de faire passer ton salut. Rends-nous si illuminés intérieurement de ton amour que nous sachions nous effacer lorsque tu viens, lorsque tu viens en nos frères, pour nos frères et pour le salut de tous
En ce jour, la Vierge se prépare
à enfanter le Dieu d'avant les siècles.
Et le Verbe, Créateur du monde,
va trouver abri en une grotte...
L'Univers danse et tressaille d'allégresse
à la Nouvelle du Salut,
il glorifie avec les anges et les bergers
Celui qui a bien voulu devenir un Enfant,
le Dieu d'avant les siècles,
nouvel et éternel...
Ô Joie de cette Nouvelle
annoncée aux pauvres!
Le voici! Il vient
Celui que nous attendions de toute éternité.
Seigneur,
du plus profond de notre être
nous te désirons
et nous exultons
à cause de ta Venue qui est proche.
Garde-nous dans l'action de grâce
pour tout ce que tu fais pour nous,
jusqu'au jour
où nous verrons la pleine réalisation
de ta Promesse de Salut
pour tous les hommes.
Que nous soyons fidèles
dans la prière et dans la charité
pour hâter l'Avènement final
de ton Royaume.
lily- Animation
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Re: 3ème dimanche de l'Avent B
Commentaire du jour
Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église
Homélies sur l'Évangile, n°7 (trad. Le Barroux rev.)
« Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c'est lui qui vient derrière moi »
« Moi, je baptise dans l'eau ; mais au milieu de vous se trouve quelqu'un que vous ne connaissez pas. » Ce n'est pas dans l'esprit, mais dans l'eau que Jean baptise. Impuissant à pardonner les péchés, il lave par l'eau le corps des baptisés, mais ne lave pas l'esprit par le pardon. Pourquoi donc baptise-t-il, s'il ne remet pas les péchés par son baptême ? Pourquoi, sinon pour rester dans son rôle de précurseur ? De même qu'en naissant, il avait précédé le Seigneur qui allait naître, il précédait aussi, en baptisant, le Seigneur qui allait baptiser. Précurseur du Christ par sa prédication, il le devenait également en donnant un baptême qui était l'image du sacrement à venir.
Jean a annoncé un mystère lorsqu'il a déclaré que le Christ se tenait au milieu des hommes et qu'il ne leur était pas connu, puisque le Seigneur, quand il s'est montré dans la chair, était à la fois visible en son corps et invisible en sa majesté. Et Jean ajoute : « Celui qui vient après moi a passé devant moi » (Jn 1,15)...; il explique les causes de la supériorité du Christ lorsqu'il précise : « Car il était avant moi », comme pour dire clairement : « S'il l'emporte sur moi, alors qu'il est né après moi, c'est que le temps de sa naissance ne le resserre pas dans des limites. Né d'une mère dans le temps, il est engendré par le Père hors du temps ».
Jean manifeste quel humble respect il lui doit, en poursuivant : « Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de sa sandale ». Il était de coutume chez les anciens que si quelqu'un refusait d'épouser une jeune fille qui lui était promise, il dénouait la sandale de celui à qui il revenait d'être son époux. Or le Christ ne s'est-il pas manifesté comme l'Époux de la sainte Église ?... Mais parce que les hommes ont pensé que Jean était le Christ -- ce que Jean lui-même nie -- il se déclare indigne de dénouer la courroie de sa sandale. C'est comme s'il disait clairement... : « Je ne m'arroge pas à tort le nom d'époux » (cf Jn 3,29).
©Evangelizo.org 2001-2010
Invité- Invité
Re: 3ème dimanche de l'Avent B
(3ème dimanche de l'Avent, année B)
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,6-8.19-28.
Aujourd’hui l’Eglise nous invite à rejoindre une fois encore la figure de Jean Baptiste, non dans Marc mais dans Jean. Là aussi nous retrouvons la réminiscence de la voix qui crie dans le désert... Ce rappel est précédé, cette fois-ci, d’un dialogue insistant entre les envoyés des Juifs et Jean Baptiste. Ceux-là lui poseront par quatre fois la question concernant son identité : « Qui es-tu ? ». Jean peine à répondre par la positive, et souvent il répond qu’il n’est ni l’un ni l’autre... Il dira à la fin : « Je suis la voix qui crie à travers le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. ». A nous de laisser retentir cette déclaration. Dans sa durée, elle dit combien Jean a accepté que sa première identité se déconstruise pour qu’elle puisse se réélaborer, nouvelle, avec « celui qui vient derrière lui ».
Vivre l’Avent, c’est pour nous aussi accepter de laisser tomber des pans de notre identité pour la recouvrer plus en lien avec Celui qui vient. Chacun de nous, nous avons à nous risquer à découvrir un nouveau visage du Christ au-delà de celui que nous nous sommes forgé. Dieu vient à nous toujours librement, sans aucune nécessité, toujours neuf. Pour l’accueillir, nous avons à accepter de ne plus tenir notre identité fermement, nous avons à retrouver nos incertitudes, nos indéterminations, nos disponibilités, nous ouvrir à la possibilité de prendre un nouveau chemin. Ne pas dicter au Seigneur une marche à suivre, mais l’attendre sans a priori, sans reconnaissance par d’autres, dans la plus grande humilité, dans le plus grand dénuement. De ce lieu plus primitif en nous, pourra surgir une parole de reconnaissance plus profonde, venant de plus loin de nous. Notre union en sera que plus intime avec Celui qui vient. La parole que nous lui adresserons viendra de plus profond de nous...
Notons aussi que la démarche de Jean Baptiste est déjà lourde de tension avec les juifs. A partir de cette identité déclarée, se pose la question pour les pharisiens de la légitimité de son action. Jean baptise mais au nom de qui ?... Jean répond encore plus fermement en donnant figure, visage à Celui qui vient. Il est inclus dans la définition même de celui qui vient, il a lâché les amarres et accepte d’être à partir de celui qui vient, il est entré dans l’amour. « Moi, je baptise dans l'eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c'est lui qui vient derrière moi, et je ne suis même pas digne de défaire la courroie de sa sandale. » Marcher vers sa véritable identité, celle en lien avec le Christ, nous libère de bien des conventions sociales, nous donne une manière libre qui ne peut qu’effrayer les gens de pouvoir qui gèrent la société à laquelle nous appartenons. C’est un risque à prendre.
père Jean-Luc
Invité- Invité
Re: 3ème dimanche de l'Avent B
A LA SUITE DE JEAN -BAPTISTE
JN 1 ,6-8.19 -28
Qui est Jean -Baptiste?
Il est un prophète et même le dernier des prophètes
qui annonce la venue de celui que l'on attendait,le Messie.Jésus lorsqu'il parlera de
Jean-Baptiste dira :
"Alors qu'êtes-vous allés voir?Un prophète?Oui,je vous le dis,et plus qu'un prophète"(Lc 7 , 26)
Jean-Baptiste est aussi un témoin.Il dit ce qu'il sait :
"Et moi,j'ai vu et je témoigne que celui-ci est l'élu de Dieu." (Jn 1,34)
Il mourra en "martyr",mot qui en grec veut dire "témoin".
Aujourd'hui , il ne nous est normalement pas demandé de donner notre vie dans un contexte
de mort violente.Cependant ,nous devons témoigner.Pour cela , ne convient-il pas de continuer
à nous convertir?Autrement dit ,ayons le souci de mettre notre vie encore plus en conformité
avec ce que nous savons par la foi : le Fils de Dieu s'est incarné par amour,dans la nature humaine
pour la porter à à sa perfection et la rendre" capable de Dieu".
-Alors ,nous pourrons offrir notre vie à Dieu dans la simplicité du quotidien vécu avec les autres
et pour les autres.Voilà une forme de témoignage !A chacun de découvrir ce que concrètement , cela implique.
PHILIPPE NOËLL
Invité- Invité
Aplanissez le chemin du Seigneur,
(3ème dimanche de l'Avent, année B)
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,6-8.19-28.
Et voici quel fut le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? » Il le reconnut ouvertement, il déclara : « Je ne suis pas le Messie. » Ils lui demandèrent : « Qui es-tu donc ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Non. — Alors es-tu le grand Prophète ? » Il répondit : « Ce n'est pas moi. » Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? » Il répondit : « Je suis la voix qui crie à travers le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. » Or, certains des envoyés étaient des pharisiens. Ils lui posèrent encore cette question : « Si tu n'es ni le Messie, ni Élie, ni le grand Prophète, pourquoi baptises-tu ? » Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l'eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c'est lui qui vient derrière moi, et je ne suis même pas digne de défaire la courroie de sa sandale. »
Tout cela s'est passé à Béthanie-de-Transjordanie, à l'endroit où Jean baptisait.
Commentaire
Quel grand personnage que ce Jean-Baptiste dont toute la vie peut se résumer avec cette phrase qu’il a lui-même prononcée pour expliquer sa mission : “Il faut qu’il grandisse et que moi je diminue”.
Avec lui, apprenons à laisser une place plus grande, dans notre intelligence, dans notre volonté et dans toute notre vie, pour Jésus et son enseignement. Afin d’être, comme nous le disions déjà hier, de fidèles serviteurs de l’Église. Telle est l’ambition qui devrait nous habiter, nous aussi.
Une place dans notre intelligence, afin de comprendre que la vérité est en Dieu et est incarnée par le Christ. Ce n’est pas “à chacun sa vérité”, comme si le bien et le mal étaient des objets en caoutchouc ou en guimauve, malléables à souhait suivant l’humeur du moment, ou suivant la mode lancée par d’habiles financiers. L’humanité en a souvent fait la triste expérience : les idéologies, de tout temps, ont fait plus de mal que de bien, alors que le Seigneur, lui, ne nous a transmis que ce qu’il a reçu de son Père, notre Créateur, et ne veut qu’une chose : que tous les hommes soient sauvés. Je le sais Seigneur : TU es LA vérité. Je t’écouterai.
Et une place dans notre volonté, afin de ne pas nous laisser trop facilement emporter par nos caprices, notre commodité, notre sensualité, bref par ce couple “infernal” qu’est l’orgueil et son petit frère l’égoïsme. Notre volonté, elle, est faite pour le bien, il n’y a que cela qui la satisfasse vraiment ; mais encore faut-il qu’il s’agisse du BIEN. Comment pourrions-nous oublier la triste expérience d’Ève qui “s'aperçut que le fruit de l'arbre devait être savoureux, qu'il avait un aspect agréable et qu'il était désirable”, trois arguments on ne peut plus superficiels auxquels elle a cédé et qui ont transformé, en mal, la vie de l’humanité. Que notre intelligence vienne donc au secours de notre volonté pour nous aider à faire les bons choix.
Mais, direz-vous, nous risquons alors de passer à côté de l’essentiel et des petits plaisirs de la vie ! Demandez aux saints : ils vous répondront mieux que moi…
lily- Animation
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Re: 3ème dimanche de l'Avent B
« Il y eut un homme, envoyé par Dieu. Son nom était Jean. »
Il était venu comme témoin,pour rendre témoignage à la Lumière,afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière,mais il était là pour lui rendre témoignage." Jean Baptiste est le reflet de la lumière, il a été visité dès le sein de sa mère par Jésus, il est mû par l’Esprit Saint. Il devait être d’une grande douceur, cet homme vêtu de poils de chameau. Il devait être d’une immense tendresse, cet homme qui mangeait des sauterelles et du miel. Il devait être d’une douce bonté, le précurseur, qui montre Jésus du doigt. Qu’il devait être proche de Lui ! Les Pharisiens, les Prêtres et les Scribes viennent de Jérusalem pour le l’interroger : « Qui es-tu ? « Pourquoi baptises-tu ? » Jean Baptiste répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de défaire la courroie de sa sandale ». L’interrogatoire continue : Que tu fais là, pourquoi parles-tu ainsi ? « Serais-tu Élie ? » « Non, répondit-il, je ne suis pas Élie » « Alors tu es le grand prophète ? » « Non, je ne suis pas le Messie, répondit-il, ».
« Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? » Il répondit : « Je suis la voix qui crie à travers le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. » Or, certains des envoyés étaient des pharisiens. » Ces « visiteurs » sont au « niveau » du contrôle d’identité, pas au niveau de la réception de l’amour de Dieu. Ils doivent rendre un bilan à ceux qui les ont envoyés. Ils vont passer à coté de l’essentiel et ils ne rencontreront pas le Précurseur de Jésus ! Jean-Baptiste doit faire face, en sachant que ces envoyés viennent de Jérusalem, et qu’en fonction de leur compte-rendu, il sera décidé du sort de Jésus et du sien. Il est l’envoyé, la croix est déjà enfoncée dans le Jourdain. « Que dis-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés ! »
« Ils lui posèrent encore cette question : « Si tu n’es ni le Messie, ni Élie, ni le grand Prophète, pourquoi baptises-tu ? » Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis même pas digne de défaire la courroie de sa sandale. » Tout cela s’est passé à Béthanie-de-Transjordanie, à l’endroit où Jean baptisait. » Je suis la voix dit Jean-Baptiste. Cette Parole est si belle, ils auraient pu la reconnaître. Je ne suis pas la Parole, je ne suis pas le Verbe, « je suis la voix », j’émets des cris. Je suis une voix qui crie. Qui crie pour la bonté, la tendresse, la justice. Ce cri est celui des pauvres, des prisonniers, des captifs, comme l’ont crié tous les prophètes. « Je suis la voix qui crie aplanissez le chemin, comme a dit le prophète Isaïe ». C’est par son « être » que Jean Baptiste a rendu témoignage. C’est aussi, bien souvent, comme cela dans nos vies. Cette parole a été accomplie d’une manière très étonnante par Jean-Baptiste. Si nous voulons devenir « ce que nous sommes », des « prophètes », il faut passer par ce chemin d’appauvrissement. Alors, l’Esprit Saint, l’esprit de prophétie sera sur nous. Il est le plus fort, encore faut-il que nous y croyions.
Nous demandons à l’Esprit Saint la grâce de conforter notre esprit afin que toute votre vie soit une action de grâces et une supplication.
Invité- Invité
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