Lc 11,27-28
Où est la vraie béatitude ?
« Maudit soit l'homme qui met sa confiance dans un mortel, qui s'appuie sur un être de chair, tandis que son cœur se détourne du Seigneur… Béni soit l'homme qui met sa confiance dans le Seigneur, dont le Seigneur est l'espoir » écrit le prophète Jérémie (17,5.8). Jésus ne fait que reprendre la longue tradition prophétique pour en montrer l’accomplissement non seulement par sa présence mais dans la plénitude de grâce de sa mère la Vierge Marie. C’est une véritable tentation que de penser la foi comme la source d’un bonheur humain et terrestre. Jésus ne vient pas parmi nous pour que notre vie terrestre soit confortable et admirée des autres. Il vient pour qu’accueillant la parole de Dieu et la gardant - c’est à dire accueillant le Christ dans nos vies et vivant avec lui dans une communion sans failles - nous soyons établit dans l’éternité bienheureuse.
La Vierge Marie, mère du Christ et mère de Dieu en est l’éloquent témoignage. C’est dans l’accueil de la Parole qui lui fut dite par l’ange qu’elle devint mère. Elle conçut dans la foi avant de concevoir dans la chair, se plaisait à dire saint Bernard. Sa fidélité intègre à cette parole l’a conduite de la nativité au pied de la croix jusqu’à la gloire de son assomption et de son intronisation au ciel. Et si désormais, comme nous le chantons dans son Magnificat, les générations la disent bienheureuse, c’est autant pour ce qu’elle a été sur terre et qui relève des grâces particulières et uniques qui lui furent données, que par son intercession présente au ciel pour le salut des pécheurs en leur faisant connaître, comme à Cana, la parole du Christ : « faite tout ce qu’il vous dira ».
Nous le savons, la famille c’est important, ça compte. Quel père, quelle mère, quel enfant ne voudrait pas le bonheur des siens ? Mais qui inscrit la recherche de ce bonheur dans un chemin de sanctification. Que voulons-nous d’abord pour les nôtres ? La réussite sociale, la santé, la reconnaissance publique, le confort et la tranquillité… ou la sainteté ? L’un n’est pas exclusif de l’autre mais les premiers sont ordonnés et finalisés aux autres. Dans la vie des saints, les exemples de cette quête de la béatitude authentique ne manquent pas : sainte Thérèse de Lisieux et ses parents les époux Martin, sainte Rita, saint Augustin… Alors pourquoi pas nous ?
Prions nommément aujourd’hui pour la sainteté des membres de notre famille les plus proches.
Abbé Bruno Attuyt
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