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Pentecôte 1883, le sourire de Marie (I) + (II) + (III)

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Pentecôte 1883, le sourire de Marie (I) + (II) + (III) Empty Pentecôte 1883, le sourire de Marie (I) + (II) + (III)

Message  alice Jeu 20 Mai 2010 - 5:20

Pentecôte 1883, le sourire de Marie (I) + (II) + (III) 3396-3983-thickbox

20 mai - Italie. Cunéo, Notre Dame des Grâces (1537)
Saint Archange Tadini, fondateur de la Congrégation des sœurs ouvrières
de la sainte Maison de Nazareth (+ 1912)





Pentecôte 1883, le sourire de Marie (I)

La maladie dont je fus atteinte venait certainement de la jalousie du démon, qui, furieux de cette première entrée au Carmel (sa soeur Marie), voulait se venger sur moi du tort bien grand que ma famille devait lui faire dans l'avenir. Mais il ne savait pas que la Reine du Ciel veillait fidèlement sur sa petite fleur, qu'elle lui souriait d'en haut et s'apprêtait à faire cesser la tempête, au moment même où sa tige délicate et fragile devait se briser sans retour.

A la fin de cette année 1882, je fus prise d'un mal de tête continuel, mais supportable, qui ne m'empêcha pas de poursuivre mes études ; ceci dura jusqu'à la fête de Pâques 1883. A cette époque, papa étant allé à Paris avec Marie et Léonie il nous confia, Céline et moi, à mon oncle et à ma tante

Un soir que je me trouvais seule avec mon oncle, il me parla de maman, des souvenirs du passé, avec une tendresse qui me toucha profondément et me fit pleurer. Ma sensibilité l'émut lui-même; il fut surpris de me voir à cet âge les sentiments que j'exprimais, et résolut de me procurer toutes sortes de distractions pendant les vacances.

Le bon Dieu en avait décidé autrement. Ce soir-là même, mon mal de tête devint d'une violence extrême, et je fus prise d'un tremblement étrange qui dura toute la nuit. Ma tante, comme une vraie mère, ne me quitta pas un instant; elle m'entoura pendant cette maladie de la plus tendre sollicitude, me prodigua les soins les plus dévoués, les plus délicats.

Comment dire la douleur de notre pauvre père, lorsqu'à son retour de Paris il me vit tombée dans cet état désespérant. Il crut bientôt que j'allais mourir; mais Notre-Seigneur aurait pu lui répondre : « Cette maladie ne va pas à la mort, elle est envoyée afin que Dieu soit glorifié (1). » Oui, le bon Dieu fut glorifié dans cette épreuve! Il le fut par la résignation admirable de mon père, il le fut par celle de mes soeurs, de Marie surtout. Qu'elle a souffert à cause de moi ! Combien ma reconnaissance est grande envers cette soeur chérie! Son coeur lui dictait ce qui m'était nécessaire, et vraiment un coeur de mère est bien plus puissant que la science des plus habiles docteurs.


Sainte Thérèse de Lisieux, Histoire d'une âme, chap III
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Je vous salue, Marie pleine de grâces ;
le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
priez pour nous pauvres pécheurs,
maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.


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Pentecôte 1883, le sourire de Marie (I) + (II) + (III) Empty Pentecôte 1883, le sourire de Marie (II)

Message  alice Ven 21 Mai 2010 - 5:08

Pentecôte 1883, le sourire de Marie (I) + (II) + (III) Bureauv
21 mai - France. Arras, Notre Dame des Ardents (1105)




Pentecôte 1883, le sourire de Marie (II)


Je ne sais comment décrire un mal aussi étrange: je disais des choses que je ne pensais pas, j'en faisais d'autres comme y étant forcée malgré moi ; presque toujours je paraissais en délire, et cependant je suis sûre de n'avoir pas été privée un seul instant de l'usage de ma raison. Souvent, je restais évanouie pendant des heures, et d'un évanouissement tel qu'il m'eût été impossible de faire le plus léger mouvement. Toutefois, au milieu de cette torpeur extraordinaire, j'entendais distinctement ce qui se disait autour de moi, même à voix basse, je me le rappelle encore.

Et quelles frayeurs le démon m'inspirait! J'avais peur absolument de tout : mon lit me semblait entouré de précipices affreux; certains clous, fixés au mur de la chambre, prenaient à mes yeux l'image terrifiante de gros doigts noirs carbonisés, et me faisaient jeter des cris d'épouvante. Un jour, tandis que papa me regardait en silence, son chapeau qu'il tenait à la main se transforma tout à coup en je ne sais quelle forme horrible, et je manifestai une si grande frayeur que ce pauvre père partit en sanglotant.
(...)
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Dans les moments où la souffrance était moins vive, je mettais ma joie à tresser des couronnes de pâquerettes et de myosotis pour la Vierge Marie. Nous étions alors au beau mois de mai, toute la nature se parait de fleurs printanières ; seule, la petite fleur languissait et semblait à jamais flétrie ! Cependant elle avait un soleil auprès d'elle, et ce soleil était la statue miraculeuse de la Reine des Cieux. Souvent, bien souvent, la petite fleur tournait sa corolle vers cet Astre béni.

Un jour, je vis papa entrer dans ma chambre ; il paraissait très ému, et, s'avançant vers Marie, il lui donna plusieurs pièces d'or avec une expression de grande tristesse, la priant d'écrire à Paris pour demander une neuvaine de messes au sanctuaire de Notre-Dame des Victoires, afin d'obtenir la guérison de sa pauvre petite reine. Ah! que je fus touchée en voyant sa foi et son amour! Que j'aurais voulu me lever et lui dire que j'étais guérie ! Hélas! mes désirs ne pouvaient faire un miracle, et il en fallait un bien grand pour me rendre à la vie! Oui, il fallait un grand miracle, et, ce miracle, Notre-Dame des Victoires le fit entièrement.

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Sainte Thérèse de Lisieux, Histoire d'une âme, chap III
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Message  alice Sam 22 Mai 2010 - 6:54

Pentecôte 1883, le sourire de Marie (I) + (II) + (III) Marie-foi

Pentecôte 1883, le sourire de Marie (I) + (II) + (III) Animation1fleurmuguetetlq9
22 mai - Italie. Brescia, Notre Dame Grâces (1526)
Mémoire du II° Concile œcuménique à Constantinople en 381





Pentecôte 1883, le sourire de Marie (III)

Un dimanche, pendant la neuvaine (Le dimanche de Pentecôte 1883), Marie sortit dans le jardin, me laissant avec Léonie qui lisait près de la fenêtre. Au bout de quelques minutes, je me mis à appeler presque tout bas : « Marie ! Marie! » Léonie étant habituée à m'entendre toujours gémir ainsi n'y fit pas attention ; alors je criai bien haut et Marie revint à moi. Je la vis parfaitement entrer ; mais hélas ! pour la première fois, je ne la reconnus pas. Je cherchais tout autour de moi, je plongeais dans le jardin un regard anxieux, et je recommençais à appeler : « Marie ! Marie ! »

C'était une souffrance indicible que cette lutte forcée, inexplicable, et Marie souffrait peut-être plus encore que sa pauvre Thérèse! Enfin, après de vains efforts pour se faire reconnaître, elle se tourna vers Léonie, lui dit un mot tout bas, et disparut pâle et tremblante.

Ma petite Léonie me porta bientôt près de la fenêtre ; alors je vis dans le jardin, sans la reconnaître encore, Marie, qui marchait doucement, me tendant les bras, me souriant, et m'appelant de sa voix la plus tendre : « Thérèse, ma petite Thérèse ! » Cette dernière tentative n'ayant pas réussi davantage, ma soeur chérie s'agenouilla en pleurant au pied de mon lit, et, se tournant vers la Vierge bénie, elle l'implora avec la ferveur d'une mère qui demande, qui veut la vie de son enfant. Léonie et Céline l'imitèrent, et ce fut un cri de foi qui força la porte du ciel.

Ne trouvant aucun secours sur la terre et près de mourir de douleur, je m'étais aussi tournée vers ma Mère du ciel, la priant de tout mon coeur d'avoir enfin pitié de moi.

Tout à coup la statue s'anima ! la Vierge Marie devint belle, si belle, que jamais je ne trouverai d'expression pour rendre cette beauté divine. Son visage respirait une douceur, une bonté, une tendresse ineffable; mais, ce qui me pénétra jusqu'au fond de l'âme, ce fut son ravissant sourire! Alors toutes mes peines s'évanouirent, deux grosses larmes jaillirent de mes paupières et coulèrent silencieusement...

Ah ! c'étaient des larmes d'une joie céleste et sans mélange ! La sainte Vierge s'est avancée vers moi! elle m'a souri... que je suis heureuse! pensai-je; mais je ne le dirai à personne, car mon bonheur disparaîtrait. Puis, sans aucun effort, je baissai les yeux, et je reconnus ma chère Marie! elle me regardait avec amour, semblait très émue, et paraissait se douter de la grande faveur que je venais de recevoir.

Ah ! c'était bien à elle, à sa prière touchante, que je devais cette grâce inexprimable du sourire de la sainte Vierge ! En voyant mon regard fixé sur la statue, elle s'était dit : « Thérèse est guérie ! » Oui, la petite fleur allait renaître à la vie, un rayon lumineux de son doux soleil l'avait réchauffée et délivrée pour toujours de son cruel ennemi ! « Le sombre hiver venait de finir, les pluies avaient cessé (1) », et la fleur de la Vierge Marie se fortifia de telle sorte que, cinq ans après, elle s'épanouissait sur la montagne fertile du Carmel.



Pentecôte 1883, le sourire de Marie (I) + (II) + (III) Animation1fleurmuguetetlq9Sainte Thérèse de Lisieux, Histoire d'une âme, chap III
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