Diocèse de la Réunion
Sainte du jour le 15 octobre :Sainte Therese d'Avila
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Sainte du jour le 15 octobre :Sainte Therese d'Avila
Petite vie de Sainte Thérèse d'Avila
Née dans une noble famille d'Avila en Castille, elle entre à 20 ans au Carmel. Elle se rend compte que les pratiques religieuses de cet Ordre se sont dégradées et elle veut le réformer pour le faire revenir à la Règle primitive, malgré bien des résistances. Elle fonde de nombreux couvents en Espagne. Elle vit des expériences mystiques très fortes et rencontre saint Jean de la Croix, lui même mystique. Elle nous a laissé des écrits de haute spiritualité, en particulier «Le château intérieur de l'âme» qui est une extraordinaire méthode de prière et d'oraison qui la range parmi les meilleurs guides de l'oraison contemplative. Paul VI la proclame Docteur de l'Église en 1970.
Elle fait partie des Saints patrons des JMJ de Madrid.
Le 2 février 2011, la catéchèse de Benoît XVI a été consacrée à un portrait de sainte Thérèse de Jésus (1515 - 1582). Teresa de Ahumada, née à Avila (Espagne), eut une éducation et une vie mondaine avant de lire les auteurs spirituels franciscains qui lui apprirent la méditation et la prière. Elle entra à vingt ans au carmel de sa ville natale, et combattit sa résistance à l'appel de Dieu. "A trente neuf ans, pendant le Carême 1554, Thérèse atteint le sommet de cette lutte contre ses propres faiblesses". Puis son évolution intérieure "la porta vers l'idée de réformer l'ordre carmélitain. Soutenue par son évêque, elle fonda en 1562 à Avila le premier carmel réformé", suivi par dix sept nouvelles fondations. "Sa rencontre avec saint Jean de la Croix, qui avait établi en 1568 près d'Avila le premier couvent de carmes déchaux, fut fondamentale. Thérèse d'Avila, qui mourut en 1582, fut béatifiée par Paul V en 1614 et canonisée en 1622 par Grégoire XV. Paul VI lui attribua en 1970 le titre de Docteur de l'Église.
Puis Benoît XVI a rappelé que la sainte espagnole, "sans avoir reçu une formation académique, sût toujours tirer bénéfice des enseignements théologiques, littéraires et spirituels de ses maîtres. Elle écrivit son autobiographie intitulée Le livre des miséricordes du Seigneur", écrit pour "soumettre son âme au discernement" de son confesseur saint Jean d'Avila. Elle écrivit ensuite Le chemin de la perfection à l'attention de ses religieuses, mais "l'œuvre mystique majeure de sainte Thérèse fut son Château intérieur de 1577, un écrit de la maturité" dans lequel elle décrit le cheminement vers la sainteté. Le livre des fondations sera réservée à l'action réformatrice de son ordre. Évoquant alors la spiritualité thérésienne, le Saint-Père en a souligné "les vertus évangéliques qui sont à la base de la vie chrétienne..., en harmonie avec les personnages bibliques et à l'écoute de la Parole". Thérèse d'Avila affirmait le caractère essentiel de la prière, "enseignant aux lecteurs de ses œuvres à prier avec elle". L'importance de l'humanité du Christ était un autre sujet de prédilection de la sainte, d'où la place qu'elle réservait "à la méditation de la Passion et à l'Eucharistie, présence du Christ dans l'Église, fondement de la vie du croyant et cœur de la liturgie". Son amour total pour l'Église, a rappelé Benoît XVI, allait de pair avec son affirmation de "la perfection comme aspiration et finalité de toute vie chrétienne... Sainte Thérèse d'Avila est un maître de vie chrétienne pour les fidèles de tout temps. Dans une société souvent pauvre de spiritualité, elle nous apprend à être des témoins constants de Dieu, de sa présence et de son action. Son exemple de contemplative active doit nous pousser à consacrer chaque jour du temps pour la prière. Il ne s'agit pas de temps perdu mais un moment d'ouverture sur le chemin qui conduit à la vie, un moment pour apprendre de Dieu ce qu'est un amour ardent pour lui et son Église, ce qu'est la charité réelle à offrir à nos frères".
Mémoire de sainte Thérèse de Jésus, vierge et docteur de l’Église. Entrée à Avila dans l’Ordre du Carmel et devenue mère et maîtresse d’une observance plus stricte, elle disposa dans son cœur un itinéraire spirituel sous la forme d’une montée par degrés de l’âme vers Dieu; pour la réforme de son Ordre, elle dut supporter beaucoup de souffrances, qu’elle surpassa par une énergie sans faille; elle composa aussi des livres qui rapportent sa doctrine très élevée et son expérience.
Neuf mois après sa mort, le cercueil est ouvert, et son corps est trouvé intact. Et comme souvent dans ces cas là, pour des raisons difficiles à comprendre, il est découpé en morceaux; ceux-ci sont envoyés dans toute l'Espagne, Lisbonne et Rome. Le coeur, en particulier, est toujours exposé dans l'église des Carmélites d'Alba de Tormès.
Un chirurgien en a fait une description détaillée, insistant sur une déchirure: "elle est longue, étroite et profonde, et pénètre la substance même de l'organe, ainsi que les ventricules. La forme de cette ouverture laisse deviner qu'elle a été faite avec un art consommé, par un instrument long, dur et très aigu; et c'est seulement à l'intérieur de cette ouverture que l'on peut reconnaître des indices de l'action du feu ou d'un commencement de combustion...".
Cela confirme la description que Thérèse a faite de sa rencontre avec "l'ange": "Je voyais donc l'Ange qui tenait dans la main un long dard en or, dont l'extrémité en fer portait, je crois, un peu de feu. Il me semble qu'il le plongeait au travers de mon coeur et l'enfonçait jusqu'aux entrailles [...] La douleur était si vive qu'elle me faisait pousser des gémissements dont j'ai parlé [...] Ce n'est pas une souffrance corporelle [...] C'est un échange d'amour si suave entre Dieu et l'âme..." Cette rencontre a été sculptée par Bernin (1652) et baptisée "Transverbération de sainte Thérèse" connue aussi comme Extase de Sainte Thérèse, exposée à Santa Maria della Vittoria de Rome.
Trois cents ans après la mort, trois médecins ont confirmé l'état de conservation, lequel selon eux, ne pouvait être obtenu par aucun moyen connu.
Thérèse d'Avila
Quelquefois, quand je commençais à sentir que le Seigneur s'apprêtait à accomplir ce prodige, je m'allongeais par terre et mes compagnes s'approchaient de moi pour me retenir, mais cela n'empêchait pas l'opération divine de se réaliser..."
«De même que les nuages attirent les valeurs de la terre, ainsi Dieu élève, l'âme, jusqu'à lui dans le ciel pour lui révéler ses trésors. L'âme, est dans l'extase comme si elle n'animait plus le corps ; car l'expérience prouve que. la chaleur naturelle se perd en cet état, non cependant sans un sentiment de douceur et de plaisir. Il n'y a point moyen de résister à l'extase ; et l'âme bien souvent est enlevée de terre par Dieu comme par un aigle, sans savoir où il l'emporte, sans aucune préparation ni coopération de sa part ; elle est alors saisie d'une sorte de terreur mêlée cependant d'une grande suavité. Il faut du courage en ces circonstances pour s'abandonner à la conduite de l'esprit oui vous enlève et dont l'action se joue de vos résistances. j'ai souvent essayé de résister à l'extase, craignant quelque illusion, ou à cause des hommes avec oui je me trouvais dans le moment. J'y ai réussi quelquefois, mais je me sentais après épuisée comme si j'avais lutté avec un géant.»
Elle a laissé des écrits humbles dans un style direct, proche de la conversation.
Le "Livre de la vie", écrit en 1562-1565 est une véritable autobiographie spirituelle.
Elle décrit son action en 1573 dans le "Livre des fondations" (publié en 1610) ; pour les moniales du couvent d'Avila, elle donne des conseils pour suivre le "Chemin de la perfection" (commencé en 1562, publié en 1583).
Canonisée en 1622, elle a été la première femme à être proclamée docteur de l'Eglise en 1970.
Je suis à Toi qui m'as créée, à Toi qui m'as rachetée, à Toi qui m'as supportée,
A Toi qui m'as appelée, à Toi qui m'as attendue, à Toi puisque je ne suis pas perdue.
Qu'attends-tu de moi, Seigneur ?
Donnes-moi la mort ou la vie, la santé ou la maladie, le combat ou la paix accomplie,
Donnes-moi la faiblesse ou la force accrue, à tout je dirai oui. Qu'attends-tu de moi Seigneur ?
Donnes-moi la richesse ou la pauvreté, le réconfort ou la désolation,
Donnes-moi la joie ou la tristesse, l'enfer ou le Ciel, vie douce et soleil sans voile,
Puisque je suis à Toi.
Qu'attends-tu de moi, Seigneur ?
Donnes-moi donc la sagesse, ou pour ton amour l'ignorance,
Donnes-moi des années d'abondance ou de faim et de disette,
Donnes-moi les ténèbres ou la clarté, ballottes-moi ici ou là.
Qu'attends-tu de moi, Seigneur ? Si tu veux que je me repose, par amour je me reposerais,
Si tu me recommandes des travaux, je veux mourir en travaillant.
Dis-moi où, quand et comment, parle , Ô Toi que j'aime.
Qu'attends-tu de moi, Seigneur ? Toi seul, Ô Dieu vit en moi, qu'attends-tu de moi, Seigneur ?
Prions Sainte Therese d'Avila
Ste Thérèse d’Avila . Nous nous confions à toi,.
Donne-nous de nous enraciner toujours plus dans le Christ.
Aide-nous à fonder notre vie sur Lui.
Apprends-nous à être ferme dans la Foi.
Nous te prions afin qu’à notre retour,
Nous soyons de vrais témoins auprès de nos amis,
Que nous prenions une part active dans la vie de l’Eglise,
Que nous vivions de la Parole de Dieu et des sacrements,
Que nous soyons de valeureux apôtres de la Charité.
Ste Thérèse d’Avila,
Tu es pour l’Eglise un modèle de prière.
Tu nous dis qu’elle est « un échange intime d’amitié
Avec ce Dieu dont on se sait aimé ».
Fais que nous ne soyons ni troublés, ni effrayés,
Mais trouvions en Dieu notre unique nécessaire,
Car seul Dieu suffit.
Amen.
lily- Animation
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Date d'inscription : 11/02/2010
Re: Sainte du jour le 15 octobre :Sainte Therese d'Avila
Bouquet spirituel: «Toute la loi est accomplie dans une seule parole» : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.» Gal. 5, 14
SAINTE THÉRÈSE D'AVILA
Vierge, Réformatrice des Carmélites
(1515-1582)
Sainte Thérèse naquit en Espagne, de parents nobles et chrétiens. Dès l'âge le plus tendre, un fait révéla ce qu'elle devait être un jour. Parmi ses frères, il y en avait un qu'elle aimait plus que les autres; ils se réunissaient pour lire ensemble la Vie des Saints: "Quoi! lui dit-elle, les martyrs verront Dieu toujours, toujours! Allons, mon frère, chez les cruels Maures, et soyons martyrs aussi, nous pour aller au Ciel." Et, joignant les actes aux paroles, elle emmenait son petit frère Rodrigue; ils avaient fait une demi-lieue, quand on les ramena au foyer paternel.
Elle avait dès lors une grande dévotion à la Sainte Vierge. Chaque jour elle récitait le Rosaire. Ayant perdu sa mère, à l'âge de douze ans, elle alla se jeter en pleurant aux pieds d'une statue de Marie et La supplia de l'accepter pour Sa fille, promettant de La regarder toujours comme sa Mère.
Cependant sa ferveur eut un moment d'arrêt. De vaines lectures, la société d'une jeune parente mondaine, refroidirent son âme sans toutefois que le péché mortel la ternît jamais. Mais ce relâchement fut court, et, une vive lumière divine inondant son âme, elle résolut de quitter le monde. Elle en éprouva un grand déchirement de coeur; mais Dieu, pour l'encourager, lui montra un jour la place qu'elle eût occupée en enfer, si elle s'était attachée au monde.
Dieu, voulant faire de Thérèse le type le plus accompli peut-être de l'union d'une âme avec l'Époux céleste, employa vingt ans à la purifier par toutes sortes d'épreuves terribles: maladies, sécheresses spirituelles, incapacité dans l'oraison. Jésus-Christ, qui ne voulait pas la moindre tache en elle, ne lui laissait aucun repos, et exigeait d'elle le sacrifice même de certaines amitiés très innocentes. "Désormais, lui dit-Il à la fin de cette période d'expiation, Je ne veux plus que tu converses avec les hommes!" A ces mots, elle se sentit tout à coup établie en Dieu de manière à ne plus avoir d'autre volonté, d'autre goût, d'autre amour que ceux de Dieu même et à ne plus aimer aucune créature que pour Dieu, comme Dieu et selon Dieu.
Elle devint la réformatrice de l'Ordre du Carmel, et travailla tant au salut des âmes, que, d'après une révélation, elle convertit plus d'âmes dans la retraite de son couvent, que saint François Xavier dans ses missions.
Un séraphin vint un jour la percer du dard enflammé de l'amour divin: Jésus la prit pour épouse. Ses révélations, ses écrits, ses miracles, ses oeuvres, ses vertus, tout est à la même hauteur sublime.
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