Diocèse de la Réunion
Enseignement = La joie de la miséricorde de Dieu vue par Sainte Thérèse de Lisieux
Enseignement = La joie de la miséricorde de Dieu vue par Sainte Thérèse de Lisieux
Voici un enseignement sur la joie de la miséricorde de Dieu vue par Sainte Thérèse de Lisieux
donnée par P. Jean-Marc Gagnon : pour que nous puissions bien méditer en nous en imprégner je vous partage cet enseignement par petites étapes
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La miséricorde de Dieu
A moi, Dieu a donné sa miséricorde
«Je ne puis craindre un Dieu qui s'est fait pour moi si petit...
je l'aime!... car Il n'est qu'amour et miséricorde!»
LT 26
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La miséricorde de Dieu a été vue par la Petite Thérèse d'une façon très particulière. Pour Thérèse, en Dieu, tout allait vers l'infini. Elle
voyait donc la miséricorde de Dieu au même titre que sa toute-puissance,que sa gloire, que son amour. Thérèse a considéré la miséricorde à la mesure aussi de son impuissance. À travers le sentiment de son impuissance, elle sait qu'il lui faut un répondant à la miséricorde et
elle va le chercher avec une audace sans pareille et une confiance sans borne dans les mérites de Jésus, de la Vierge Marie et de tous les
saints... de l'Église.
Thérèse elle-même, comme elle le dit dans son Acte d'Offrande à l'Amour Miséricordieux, ne veut pas amasser de mérites pour le ciel. Elle veuttravailler gratuitement, sachant que ses propres ouvres n'ont de valeur que celle que Dieu veut leur donner, c'est-à-dire Lui-même. « Je veux...recevoir de votre Amour la possession éternelle de Vous-Même ». Ce que va chercher Thérèse dans la miséricorde vaut plus que tous les biens créés, c'est la possession de Dieu. À travers la miséricorde, Thérèse ne peut se satisfaire que de l'Amour dont elle se veut victime volontaire, comme Jésus.
.....
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Moi, si j’avais commis, tous les crimes possibles,
Je garderai toujours, la même confiance,
Car je sais bien que cette multitude d’offenses
N’est qu’une goutte d’eau, dans un brasier ardent.
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Oui, j’ai besoin d’un cœur, tout brûlant de tendresse,
Qui reste mon appui, et sans retour,
Qui aime tout en moi, et même ma faiblesse
Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour.
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Non, je n’ai pu trouver, nulle autre créature,
Qui m’aimât à ce point, et sans jamais mourir
Car il me faut un Dieu qui prenne ma nature
Qui devienne mon frère et qui puisse souffrir.
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Non, tu n’as pas trouvé créature sans tache
Au milieu des éclairs, tu nous donnas ta Loi
Et dans ton Cœur Sacré, ô Jésus je me cache
Non, je ne tremble pas, car ma vertu c’est Toi.
(poésie de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus)
lecarmel.org
Dernière édition par maryline le Lun 26 Déc 2011 - 15:54, édité 2 fois
Re: Enseignement = La joie de la miséricorde de Dieu vue par Sainte Thérèse de Lisieux
Offrande à l’amour miséricordieux, Ste Thérèse de l’Enfant Jésus
Puisque vous m'avez aimée jusqu'à me donner votre Fils unique pour être mon Sauveur et mon Époux, les trésors infinis de ses mérites sont à moi, je vous les offre avec bonheur, vous suppliant de ne me regarder qu'à travers la Face de Jésus et dans son Cour brûlant d'amour.
Je vous offre encore tous les mérites des Saints qui sont au Ciel et sur la terre, leurs actes d'amour et ceux des Saints Anges. Enfin je vous offre, ô bienheureuse Trinité, l'amour et les mérites de la Sainte Vierge, ma Mère chérie ; c'est à elle que j'abandonne mon offrande, la priant de vous la présenter. Son divin Fils, mon Époux bien-aimé, aux jours de sa vie mortelle, nous a dit : Tout ce que vous demanderez à mon Père, en mon nom, Il vous le donnera ! Je suis donc certaine que vous exaucerez mes désirs... Je le sais, ô mon Dieu, plus vous voulez donner, plus vous faites désirer. Je sens en mon cour des désirs immenses, et c'est avec confiance que je vous demande de venir prendre possession de mon âme. Ah ! je ne puis recevoir la sainte communion aussi souvent que je le désire ; mais, Seigneur, n'êtes-vous pas Tout-Puissant ? Restez en moi, comme au tabernacle, ne vous éloignez jamais de votre petite hostie...
Je voudrais vous consoler de l'ingratitude des méchants et je vous supplie de m'ôter la li-berté de vous déplaire. Si, par faiblesse, je tombe quelquefois, qu'aussitôt votre divin regard purifie mon âme, consumant toutes mes imperfections, comme le feu qui transforme toute chose en lui-même. Je vous remercie, ô mon Dieu, de toutes les grâces que vous m'avez accordées ; en particulier de m'avoir fait passer par le creuset de la souffrance. C'est avec joie que je vous contemplerai au dernier jour, portant le sceptre de la Croix ; puisque vous avez daigné me donner en partage cette Croix si précieuse, j'espère au Ciel vous ressembler et voir briller sur mon corps glorifié les sacrés stigmates de votre Passion.
Après l'exil de la terre, j'espère aller jouir de vous dans la Patrie, mais je ne veux pas amasser de mérites pour le Ciel, je veux travailler pour votre seul Amour, dans l'unique but de vous faire plaisir, de consoler votre Cour Sacré et de sauver des âmes qui vous aimeront éternellement.
Au soir de cette vie, je paraîtrai devant vous les mains vides, car je ne vous demande pas, Seigneur, de compter mes ouvres... Toutes nos justices ont des taches à vos yeux ! Je veux donc me revêtir de votre propre Justice, et recevoir de votre AMOUR la possession éternelle de Vous-même. Je ne veux point d'autre trône et d'autre couronne que vous, ô mon Bien-Aimé !...
A vos yeux, le temps n'est rien, un seul jour est comme mille ans. Vous pouvez donc, en un instant, me préparer à paraître devant vous...
Afin de vivre dans un acte de parfait Amour, je m'offre comme victime d'holocauste à votre Amour miséricordieux,vous suppliant de me consumer sans cesse, laissant déborder en mon âme les flots de TENDRESSE INFINIE qui sont renfermés en vous, et qu'ainsi je devienne martyre de votre AMOUR, ô mon Dieu !
Que ce martyre, après m'avoir préparée à paraître devant vous, me fasse enfin mourir, et que mon âme s'élance sans retard dans l'éternel embrassement de votre "MISÉRICORDIEUX AMOUR !"
Je veux, ô mon Bien-Aimé, à chaque battement de mon cour, vous renouveler cette offrande un nombre infini de fois, jusqu'à ce que, les ombres s'étant évanouies, je puisse vous redire mon amour dans un face à face éternel ! ! !
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Dernière édition par georgette le Lun 26 Sep 2011 - 10:10, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Enseignement = La joie de la miséricorde de Dieu vue par Sainte Thérèse de Lisieux
La joie de la miséricorde de Dieu
Nous pouvons donner nos remarques personnelles s
et éviter de rajouter d'autres méditations ceci pour une meilleure imprégnation de cet enseignement
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Je commence [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Dieu est un Dieu de joie et il m'aime moi son enfant malgré mon infidélité, mes faiblesses, il me tends toujours la main, sa miséricorde est infini et Dieu me le donne dans la joie pour que dans ma vie mes détresses, mes souffrances et épreuves soient transfigurées par sa joie
Oui mon Dieu est un Dieu d'amour et de miséricorde et il m'aime!
Joie de la miséricorde et du pardon reçu et donné
Quelle joie en mon coeur!!!
Moi, si j’avais commis, tous les crimes possibles,
Je garderai toujours, la même confiance,
Car je sais bien que cette multitude d’offenses
N’est qu’une goutte d’eau, dans un brasier ardent.
Invité- Invité
Re: Enseignement = La joie de la miséricorde de Dieu vue par Sainte Thérèse de Lisieux
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Oui, j’ai besoin d’un cœur, tout brûlant de tendresse,
Qui reste mon appui, et sans retour,
Qui aime tout en moi, et même ma faiblesse
Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour.
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Je continue la route en chantant de tout coeur :
"La miséricorde du Seigneur à jamais
je la chanterai."
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Sa miséricorde est pour nous source de joie:
misericordia,pitié,pitié ,amour pour nous.
Alors , tournons nos coeurs vers Lui pour lui
redire notre amour dans un élan d'amour renouvelé à chaque
souffle nouveau dont ils nous animent à chaque seconde.
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Invité- Invité
Re: Enseignement = La joie de la miséricorde de Dieu vue par Sainte Thérèse de Lisieux
A moi, Dieu a donné sa miséricorde
«Je ne puis craindre un Dieu qui s'est fait pour moi si petit...
je l'aime!... car Il n'est qu'amour et miséricorde!»
LT 26
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A moi, Dieu a donné sa miséricorde infinie
De plus en plus, Thérèse était fascinée par la miséricorde infinie du Père. Quelques mois avant de prononcer son Acte d'Offrande à l'Amour Miséricordieux (juin 1895), Thérèse donnait forme à sa Petite Voie de l'Enfance Spirituelle. Arrivée presqu' au sommet de sa vie, il lui devient clair que l'appel du Seigneur l'attire dans ce sens de la miséricorde toute faite de confiance :
« À moi, dit-elle, Il a donné sa Miséricorde infinie » (Ms A, 83v°).
Thérèse, un véritable volcan d'Amour !
Thérèse avait déjà eu la grâce, étant jeune, d'avoir dans sa vie une image de père un peu exceptionnelle (affectivement parlant). On comprend aisément qu'il lui ait été possible alors de projeter sur son Dieu quelque chose de la tendresse dont elle avait été l'objet de la part de monsieur Martin.
On saisit vite la résonance qu'avait sous sa plume et dans son cour son expression «
Papa Bon Dieu ! »
« Je voudrais L'aimer, L'aimer plus qu'Il n'a jamais été aimé ! » ( LT 74 )
On peut dire qu'à cet égard elle avait hérité du feu de la « Madre Teresa d'Avila » qui disait qu'elle accepterait volontiers que certains soient plus saints qu'elle au Ciel, mais que jamais ( ! ) elle ne tolérerait que quelqu'un d'autre n'aimât Jésus plus qu'elle !!! Quelle belle parenté d'Amour !
Petite Thérèse disait que « l'Amour l'avait choisie » : « Il me semble que si toutes les créatures avaient les mêmes grâces que moi, le Bon Dieu ne serait craint de personne, mais aimé jusqu'à la folie, et que par amour et non pas en tremblant, jamais aucune âme ne consentirait à Lui faire de la peine. » (Ms A, 83v°)
Oui, Thérèse est un véritable volcan d'Amour !
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C'est la confiance
Rien que la confiance
qui doit nous conduire à l'Amour
Mon Dieu, j’ai tout reçu de vous; je vous offre mes pensées, mes
paroles, mes actions, ma vie et tout ce que je possède, et je ne veux
l’employer qu’à votre service. Amen.
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lecarmel.org
Re: Enseignement = La joie de la miséricorde de Dieu vue par Sainte Thérèse de Lisieux
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Je dépose en toute confiance
mes espoirs sur l’avenir dans la main de Dieu
Je mets ma confiance en toi Seigneur que ton nom soit glorifié!
Je m’abandonne entre tes bras dans les joies et les peines
Comme un enfant Seigneur guide-moi vers l'amour
" Jésus je t'aime et j'ai confiance en Toi , mon Seigneur et mon Dieu "!
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Invité- Invité
Re: Enseignement = La joie de la miséricorde de Dieu vue par Sainte Thérèse de Lisieux
À l'occasion de la 6e édition de la Semaine Thérésienne chez les Apprentis d'Auteuil, Hubert de Torcy reçoit Pierre-François Graffin,
Directeur régional des Apprentis d'Auteuil à Paris. Sa mission, son témoignage de foi, il nous l'explique dans Un Coeur qui Écoute.
Diffusé le 26/09/2011 / Durée 26 mn
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Les manifestations de l'amour :Therese de Lisieux
Devenue Thérèse de l’Enfant Jésus, elle choisit de faire une confiance totale au Seigneur et de devenir de plus en plus petite pour s’abandonner à Lui. En 1896, elle découvre le sens profond de sa vocation : « Dans le cœur de l’Église, ma Mère, je serai l’amour » et elle s’offre de plus en plus pour soutenir l’effort des missionnaires.
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Ma vie n’est qu’un instant, une heure passagère Ma vie n’est qu’un seul jour qui m’échappe et qui fuit Tu le sais, ô mon Dieu ! pour t’aimer sur la terre Je n’ai rien qu’aujourd’hui !… Oh ! je t’aime, Jésus ! vers toi mon âme aspire Pour un jour seulement reste mon doux appui. Viens régner dans mon (...)
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Vous qui avez choisie de passer Votre ciel à faire du bien sur la terre, venez à notre aide. Priez avec nous votre Céleste Epoux, pour que notre famille déchirée depuis de longues années, soit à nouveau unie. Je vis avec un homme que ma famille n'accepte pas, je suis partagée entre ces deux parties et je n'en peux plus. Je souhaiterais une vie honnête, claire. Mais comment pourrais-je quitter cet homme et le faire souffrir, lui qui a déjà tant souffert dans sa vie ? D'un autre côté, ma famille et moi-même souffrons de cette brouille. Aussi, que la volonté du Seigneur soit faite, quoi qu'Il veuille pour moi, je Lui fais confiance, Je sais qu'Il fera ce qu'il faut pour que nos vies s'améliorent sans que quiconque souffre.
Toi qui brille dans le beau ciel
Comme une douce et pure flamme
Près du trône de l'Eternel
Tu descends pour moi sur la terre
Et m'éclairant de ta splendeur
Bel ange, tu deviens mon frère,
Mon ami, mon consolateur !...
Tu me diriges par la main
Et je te vois avec tendresse
Oter la pierre du chemin
Toujours ta douce voix m'invite
A ne regarder que les cieux
Plus tu me vois humble et petite
Et plus ton front est radieux.
Plus promptement que les éclairs
Je t'en supplie, vole à ma place
Auprès de ceux qui me sont chers
De ton aile sèche leurs larmes
Chante combien Jésus est bon
Chante que souffrir a des charmes
Et tout bas, murmure mon nom ...
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Je veux pendant ma courte vie
Sauver mes frères les pécheurs
O bel ange de la patrie
Donne-moi tes saintes ardeurs
Je n'ai rien que mes sacrifices
Et mon austère pauvreté
Avec tes célestes délices
Offre-les à la Trinité.
Les richesses du Roi des rois.
A moi l'humble Hostie du ciboire,
A moi le trésor de la Croix.
Avec la Croix, avec l'Hostie
Avec ton céleste secours
J'attends en paix de l'autre vie
Les joies qui dureront toujours.
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lily- Animation
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Re: Enseignement = La joie de la miséricorde de Dieu vue par Sainte Thérèse de Lisieux
Offrande à l'amour miséricordieux
En août 1895, les quatre sœurs Martin sont rejointes par leur cousine, Marie Guérin. En octobre, un jeune séminariste, l'abbé Maurice Bellière, demande au carmel de Lisieux qu'une religieuse soutienne, par la prière et les sacrifices, sa vocation missionnaire. Mère Agnès désigne Thérèse, qui, ayant toujours rêvé d'avoir un frère prêtre, en est ravie. Elle multiplie les petits sacrifices qu'elle offre pour la mission du futur prêtre, et l'encourage par ses lettres. Et en février 1896, elle connaît une autre joie avec la profession religieuse de sa sœur Céline (sœur Geneviève, au carmel).
Le 21 mars 1896, a lieu l'élection de la prieure. Après ces trois années où, comme l'imposait le règlement, elle a dû céder la place, mère Marie de Gonzague s'attend à retrouver sa charge de prieure. Mais les élections sont tendues et mère Marie de Gonzague ne l'emporte que de justesse, devant mère Agnès. Émue par ce qui vient de se passer, mère Marie de Gonzague décide de garder, tout en étant prieure, la fonction de maîtresse des novices. Elle choisit, comme adjointe, Thérèse. Celle-ci est, de fait, responsable de la formation du noviciat, sans en avoir officiellement le titre. Les autres novices le savent et, qui plus est, sont en majorité ses aînées. Thérèse vit cette mission délicate avec pédagogie, s'adaptant à la personnalité de chacune, mais sans faire de concession. Elle veut aider les religieuses à devenir de vraies carmélites, même si le prix à payer est d'être jugée parfois trop sévère.
Vis-à-vis de mère Marie de Gonzague, Thérèse reste dans la plus grande obéissance, accomplissant à la lettre, selon le témoignage d'une de ses novices, « la multitude de petits règlements que mère Marie de Gonzague établissait ou détruisait au gré de ses caprices, règlements instables dont la communauté tenait peu de compte ».
Invité- Invité
Re: Enseignement = La joie de la miséricorde de Dieu vue par Sainte Thérèse de Lisieux
A moi, Dieu a donné sa miséricorde
«Je ne puis craindre un Dieu qui s'est fait pour moi si petit...
je l'aime!... car Il n'est qu'amour et miséricorde!»
LT 26
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L'Amour miséricordieux du Père
Ce en quoi Thérèse nous ressemble le plus, c'est au plan de son impuissance native à devenir sainte... Elle apprend elle-même, et elle nous l'enseigne, qu'il n'y a que Dieu qui puisse vraiment donner Dieu à une âme. À un moment donné, elle est frappée par deux textes de l'Ancien
Testament :
« Si quelqu'un est TOUT PETIT, qu'il vienne à moi. » (Pr 9, 4)
« Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous balancerai sur mes genoux. » (Is 66, 13.12)Ces paroles furent pour Thérèse une révélation inouïe : « Ah ! jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses, ne sont venues réjouir mon âme. »(Ms C, 3r°)
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Pour Thérèse, Dieu devient le plus tendre des pères doué d'un cour plus que maternel. Cela me fait penser à cette petite fille de la catéchèse
qui disait : « Le Bon Dieu, c'est un papa qui nous aime comme une maman !»
Ainsi Thérèse se fait-elle toute proche de la Parole de Dieu qui nous présente Jésus comme le Grand Prêtre miséricordieux (Hé 2, 17), lui qui
nous découvre le cour miséricordieux de son Abba (papa) et du nôtre. Saint Paul, de son côté, qualifie Dieu de « Père des miséricordes » (2 Co 1, 3). Or, est miséricordieux celui qui a le cour ouvert à la misère de... (misericor, en latin). Gustave Thibon écrit : « La miséricorde de Dieu descend toujours plus bas que ne tombe la misère de l'homme».
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Petite Thérèse, dans son impétueuse recherche de l'Absolu, débouche en plein cour de notre foi chrétienne... elle aboutit à l'Amour. Et l'Amour, c'est Dieu (1 Jn 4, 8). Elle nous conduit avec elle directement à ce Dieu-Amour : « Papa Bon Dieu ». Cet Amour-là la projette au cour de l'Église... qui est « Jésus continué ». C'est là que Thérèse découvre sa mission ecclésiale : « Dans le cour de l'Église, ma Mère, je serai l'Amour » et « Aimer et faire Aimer l'Amour » !
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Son amour fou pour Dieu miséricorde lui fera écrire :
« Oui je le sens, quand même j'aurais sur la conscience tous les péchés qui se peuvent commettre,
j'irais le cour brisé de repentir me jeter dans les bras de Jésus, car
je sais combien Il chérit l'enfant prodigue qui revient à Lui. »
(Ms C, 36v°)
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Mon Dieu, j'ose vous demander de mettre autant d'amour dans mon cœur que vous en avez mis dans le cœur de Sainte Thérèse, mais vous faisant cette prière, je crains d'être présomptueux et de ne pouvoir supporter une telle grâce,alors faites comme vous pouvez compte tenu de ma pauvreté,
je m'offre à vous tout de même tel que je suis.
Sainte Thérèse, je vous confie nos forums et sites obtiens pour tous les animateurs d'être des missionnaires selon le coeur de Dieu
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lecarmel.org
foi-et-contemplation.net
Re: Enseignement = La joie de la miséricorde de Dieu vue par Sainte Thérèse de Lisieux
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]« Le Bon Dieu, c'est un papa qui nous aime comme une maman !»
Comme un enfant je veux me réjouir de ta Présence Jésus, je veux danser de joie avec toi.
Avec mon cœur d'enfant, je veux te dire
Papa, tu m'aimes, merci Papa, je t'aime ! ! !
JESUS TU m'aimes, merci ! ! ! JESUS je t'aime ! ! !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Seigneur que je reste petite
et que je le devienne de plus en plus.
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Invité- Invité
Cette grâce constitue un tournant décisif dans la vie de Thérèse
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« Le matin du 8
Septembre, je me sentis inondée d’un fleuve de paix et ce fut dans cette paix « surpassant tout sentiment » que je prononçai mes Saints Vœux… (Ph 4,7 ; Is 66,12) Mon union avec Jésus se fit, non pas au milieu des foudres et des éclairs, c’est-à-dire des grâces extraordinaires, mais au sein d’un léger zéphyr, semblable à celui qu’entendit sur la montagne notre père Saint Elie… (1R 19,11-13) … Je me suis offerte à Jésus afin qu’Il accomplisse parfaitement en moi sa volonté sans que jamais les créatures y mettent obstacle…(Mt 6,10) … Quelle belle fête que la nativité de Marie pour devenir l’épouse de Jésus ! C’était la petite Sainte Vierge d’un jour qui présentait sa petite fleur au petit Jésus… ce jour-là tout était petit excepté les grâces et la paix que j’ai reçues, excepté la joie paisible que j’ai ressentie le soir, en regardant les étoiles scintiller au firmament, en pensant que bientôt le beau Ciel s’ouvrirait à mes yeux ravis et que je pourrais m’unir à mon Époux au sein d’une allégresse éternelle… »
S’offrir à Dieu à travers toutes nos actions et jusque dans les réalités les plus humbles de l’existence, voilà la sainteté que tout baptisé est appelé à vivre par la grâce du Christ pour communiquer aux autres ce salut qui est paix, confiance, bienveillance, compassion, joie…
L’acte d’offrande à l’Amour miséricordieux que Thérèse fait le 9 juin 1895 est donc l’aboutissement de la petite voie. La structure de cette longue prière en est d’ailleurs une parfaite expression. Les cinq éléments constitutifs de la petite voie fondent les motifs de la démarche de Thérèse tandis que la finale constitue l’expression de l’acte d’offrande au sens strict.
Mon Doux Jésus, sur le sein de ta Mère
Tu m'apparais, tout rayonnant d'Amour.
L'Amour, voilà l'ineffable mystère
Qui t'exila du Céleste Séjour...
Ah ! laisse-moi me cacher sous le voile
Qui te dérobe à tout regard mortel
Et près de toi, ô Matinale Étoile
Je trouverai un avant-goût du Ciel
qui avez mérité d'être proclamée
patronne des missions
catholiques du monde entier,
souvenez-vous du très ardent désir
que vous avez manifesté ici-bas
de planter la Crois de Jésus-Christ
sur tous les rivages
et d'annoncer l'Évangile
jusqu'à la consommation des siècles.
Sources diverses
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selon votre promesse,
les pretres, les missionnaires, "
toute l'Eglise.
lily- Animation
- Messages : 3692
Date d'inscription : 11/02/2010
Re: Enseignement = La joie de la miséricorde de Dieu vue par Sainte Thérèse de Lisieux
Confiance dans la miséricorde
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La conscience accrue de la miséricorde de Dieu est un aspect essentiel de la petite voie, découverte fin 1894, par Thérèse. À peine a t-elle réalisé qu'en restant petite elle peut devenir sainte, qu'elle s'écrie : « O mon Dieu, vous avez dépassé mon attente et moi je veux chanter vos miséricordes ». Elle a compris que la miséricorde de Dieu est particulièrement grande pour ceux qui se savent faibles, imparfaits et qui comptent sur lui. Ce mot miséricorde, qui était jusqu'alors assez rare dans ses écrits, vient maintenant au premier plan. Ainsi, c'est encore pour « chanter les miséricordes du seigneur » qu'elle accepte d'écrire, en 1895, ses souvenirs d'enfance, dans ce qui sera connu ensuite comme le manuscrit . Et dans l'acte d'offrande qu'elle fait en juin de la même année, elle associe cet amour miséricordieux à « des flots de tendresse infinie ».
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La miséricorde ne se résume donc pas, pour elle, au pardon de Dieu, même si cette dimension est importante. Elle a aussi trait à la douceur et à la tendresse de Dieu qui se penche sur les plus petits. Dans l'ancien testament, le mot hébreu « Rah'amim » ( רחמים ) désigne d'abord le sein maternel, puis la tendresse qui en est issue, tendresse miséricordieuse. Ce mot évoque la tendresse maternelle de Dieu pour son peuple et ses enfants, pour les petits et les pauvres. La découverte par Thérèse de la petite voie s'inspire d'ailleurs d'un passage du livre d'Isaïe (ch 66, 12-13), sur l'amour de Dieu pour son peuple, comparable à celui d'une mère pour ses enfants.
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Si la petite voie ouvre, par une plus grande union à Dieu, sur une charité plus parfaite, l'homme demeure pourtant imparfait et peut encore tomber dans le péché. Mais dans ce cas, il peut recourir, avec confiance, au pardon de Dieu qui le relève. Sur ce point, Thérèse est particulièrement prolixe. Elle dit, s'inspirant, comme souvent, des enfants : « Être petit ... c'est ne point se décourager de ses fautes, car les enfants tombent souvent, mais ils sont trop petits pour se faire beaucoup de mal ». Elle qui a longtemps souffert des scrupules rassure maintenant l'abbé Bellière, qui s'inquiète de ses fautes passées. En juin 1897, Thérèse lui écrit : «Le souvenir de mes fautes m'humilie, me porte à ne jamais m'appuyer sur ma force qui n'est que faiblesse, mais plus encore ce souvenir me parle de miséricorde et d'amour. Comment, lorsqu'on jette ses fautes avec une confiance toute filiale dans le brasier dévorant de l'amour, comment ne seraient-elles pas consumées sans retour ? ».
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Ce sens de la miséricorde est crucial dans les derniers mois de sa vie, quand elle passe par l'épreuve de la nuit de la foi. Durant cette période, elle est assaillie de telles tentations qu'elle comprend mieux ce que vivent les plus grands pécheurs. Pourtant, elle ne cesse de croire en la miséricorde infinie de Dieu pour celui qui revient vers lui. Elle va jusqu'à dire, en juillet 1897, à sa sœur Pauline : « Dites bien, ma Mère, que si j'avais commis tous les crimes possibles, j'aurais toujours la même confiance, je sens que toute cette multitude d'offenses serait comme une goutte d'eau jetée dans un brasier ardent ».
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Sa dernière lettre, à l'abbé Bellière, en août 1897, se termine par ces mots : « Je ne puis craindre un Dieu qui s'est fait pour moi si petit... Je l'aime !... Car il n'est qu'amour et miséricorde ! ».
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PRIÈRE en l'honneur de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et pour solliciter des grâces par son intercession.
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O notre Père des Cieux qui, par Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, voulez rappeler au monde l'Amour miséricordieux qui remplit votre Coeur et la confiance filiale qu'on doit avoir en vous, nous vous remercions humblement d'avoir comblé de tant de gloire Celle qui fut toujours votre enfant si fidèle, et de lui donner une puissance merveilleuse pour vous attirer chaque jour un très grand nombre d'âmes qui vous loueront éternellement.
Sainte « petite Thérèse », souvenez-vous de votre promesse de faire du bien sur la terre, répandez avec abondance votre pluie de roses sur ceux qui vous invoquent, et obtenez-nous de Dieu les grâces que nous attendons de sa bonté infinie.
O Dieu qui avez embrasé de votre Esprit d'Amour l'âme de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, accordez-nous de vous aimer, nous aussi, et de vous faire beaucoup aimer. Ainsi soit-il !
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Invité- Invité
Re: Enseignement = La joie de la miséricorde de Dieu vue par Sainte Thérèse de Lisieux
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Confiance dans la miséricorde
Je me souviens de ces mots que Jésus dit à Pierre
"Avance au large".
Il me le dit sans cesse :"regarde,j'ai jeté les filets de la miséricorde.
Pourquoi as -tu peur de ceci , de cela ?Qu'as - tu fait de la confiance ?
Te souviens - tu de ce que cela signifie , la confiance ?
Que fais - tu de ta foi?"
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Et moi,puis - je encore habiter la confiance dans mon aujourd'hui
quand tout autour de moi s'agite,trépide,s'accélère,dégénère?
Aïe , impossible de mentir !
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Alors, Seigneur , toute petite devant toi , j'ose moi aussi m'écrier
comme Sainte Thérèse :"
« O mon Dieu, vous avez dépassé mon attente et moi je veux chanter vos miséricordes ."
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Malgré mes limites,mes faiblesses,mes petitesses,mes étroitesses,
mon coeur qui bat vous aime ardemment et vous garde un amour intact et profond.
Car je sais bien moi que votre miséricorde est infinie et qu'elle se déverse sur nous
en une source intarissable.
De toute façon , je vous chanterai toujours mes chansons d'amour,mes hymnes de joie,
mes louanges .Puis - je vivre sans ?
Depuis que vous m'avez découvert cette grâce ,chanter pour vous est un pur bonheur:
Ta miséricorde Seigneur , à jamais je la chanterai
car elle fait pour nous , des merveilles!
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Invité- Invité
Re: Enseignement = La joie de la miséricorde de Dieu vue par Sainte Thérèse de Lisieux
A moi, Dieu a donné sa miséricorde
«Je ne puis craindre un Dieu qui s'est fait pour moi si petit...
je l'aime!... car Il n'est qu'amour et miséricorde!»
LT 26
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Message à notre monde en mal de Dieu
Notre monde déboussolé, ce monde aux valeurs éclatées, notre monde en mal de Dieu a besoin d'entendre le message de Petite Thérèse : il a besoin
d'être plongé dans l'Amour miséricordieux du Père. Oui, dussé-je avoir sur la conscience tous les péchés du monde, j'irais me jeter dans les bras de ce Père-là dont elle me parle avec tellement de confiance. Nos contemporains ont peur de tout : peur d'eux-mêmes, peur de la guerre, peur d'une débâcle économique possible, peur de la pollution, peur du sida et du cancer, peur de la mort (en tout cas, plus qu'autrefois !)...souvent même peur de Dieu. Oui, nous avons besoin d'un tel message d'espérance.
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Demandons à Petite Thérèse de nous prêter ses yeux amoureux :
« On n'a rien à craindre de cet Amour, on ne peut en attendre que de la miséricorde ! »,
nous dit-elle. Si l'on percevait son Dieu avec de tels yeux, personne n'oserait prendre ses distances face à notre Dieu de miséricorde.
FIN DE L'ENSEIGNEMENT DU PERE P. Jean-Marc Gagnon,
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Le message de Thérèse
«Être petit, c’est reconnaître son néant, attendre tout du bon Dieu, comme un petit enfant attend tout de son père; c’est ne s’inquiéter de rien, ne point gagner de fortune... Être petit, c’est encore ne point s’attribuer les vertus qu’on pratique... ne point se décourager de ses fautes» (extrait des Derniers Entretiens).
Vivre d'Amour C'est donner sans mesure
La charité me donna la clé de ma vocation. Je compris que si l’Église avait un corps, composé de différents membres, le plus nécessaire, le plus noble de tous ne lui manquait pas ; je compris que l’Église avait un Cœur, et que ce Cœur était brûlant d’amour. Je compris que l’Amour seul faisait agir les membres de l’Église, que si l’Amour venait à s’éteindre, les Apôtres n’annonceraient plus l’Évangile, les Martyrs refuseraient de verser leur sang... Je compris que l’amour renfermait toutes les vocations, que l’amour était tout, qu’il embrassait tous les temps et tous les lieux... ; en un mot, qu’il est éternel !...
Alors, dans l’excès de ma joie délirante, je me suis écriée : Ô Jésus, mon Amour... ma vocation, enfin je l’ai trouvée,ma vocation, c’est l’amour !...
Oui, j’ai trouvé ma place dans l’Église et cette place,
ô mon Dieu, c’est vous qui me l’avez donnée...
dans le Cœur de l’Église, ma Mère, je serai l’Amour...
ainsi, je serai tout... ainsi mon rêve sera réalisé !!!...
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Mon Dieu, source infinie de tous les biens, donnez-moi tout ce qui m’est
nécessaire pour la vie, mais surtout la grâce de demeurer dans la
confiance des tout-petits.
Amen
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lecarmel.org
foi-et-contemplation.net
Therese de Lisieux et la " Science de l'Amour Divin
de la confiance et de l'amour
qui m'attiraient si fort..."
---. À partir de l'étude attentive des écrits de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et en fonction du rayonnement qu'ils ont eu dans l'Église, on peut relever les aspects saillants de l'"éminente doctrine" qui constitue l'élément essentiel sur lequel est fondée l'attribution du titre de Docteur de l'Église.
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Thérèse a été particulièrement éclairée sur la réalité du Corps mystique du Christ, sur la diversité de ses charismes, des dons de l'Esprit Saint, sur la force éminente de la charité qui est comme le cœur même de l'Église, où elle a trouvé sa vocation de contemplative et de missionnaire
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Enfin, parmi les chapitres les plus originaux de sa science spirituelle, il faut rappeler la sage recherche qu'a développée Thérèse du mystère et de l'itinéraire de la Vierge Marie, parvenant à des résultats très voisins de la doctrine du Concile Vatican II, au chapitre VIII de la Constitution Lumen gentium, et de ce que j'ai moi-même proposé dans mon encyclique Redemptoris Mater du 25 mars 1987.
Thérèse nous fait découvrir Marie…
Quelques mois avant sa mort, Thérèse compose son poème « Pourquoi je t’aime Ô Marie ! » Elle y exprime tout ce qu’elle pense de la Vierge Marie. Elle nous invite à nous tourner vers la Mère de Dieu et notre Mère en méditant sa vie tel que l’Évangile nous la révèle avec discrétion et profondeur.
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Tout au long du poème, vous pourrez aussi méditer les textes de l’Evangile auxquels Thérèse fait allusion. Après le poème, vous trouverez une petite note permettant de mieux écouter ce que Thérèse désire nous dire.
"Oh ! je voudrais chanter, Marie pourquoi je t’aime !
Pourquoi ton nom si doux fait tressaillir mon cœur
Et pourquoi la pensée de ta grandeur suprême
Ne saurait à mon âme inspirer de frayeur.
Si je te contemplais dans ta sublime gloire
Et surpassant l’éclat de tous les bienheureux
Que je suis ton enfant je ne pourrais le croire
O Marie devant toi, je baisserais les yeux !…
Qu’elle pleure avec lui, partage ses douleurs
O ma Mère chérie, sur la rive étrangère
Pour m’attirer à toi, que tu versas de pleurs !…."
En méditant ta vie dans le saint Evangile
J’ose te regarder et m’approcher de toi
Me croire ton enfant ne m’est pas difficile
Car je te vois mortelle et souffrant comme moi …
Lorsqu’un ange du Ciel t’offre d’être la Mère
Du Dieu qui doit régner toute l’éternité
"Voici que tu concevras dans ton sein et
enfanteras un fils, et tu l’appelleras du
nom de Jésus. Il sera grand, et sera appelé
Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui
donnera le trône de David, son père ; il
régnera sur la maison de Jacob pour les
siècles et son règne n’aura pas de fin."
(Lc 1, 31-33)
Je te vois préférer, ô Marie, quel mystère !
L’ineffable trésor de la virginité.
Je comprend que ton âme, ô Vierge Immaculée
Soit plus chère au Seigneur que le divin séjour
Je comprends que ton âme, Humble et Douce Vallée
Peut contenir Jésus, l’Océan de l’Amour !…
"Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à
mon école, car je suis doux et humble de
cœur, et vous trouverez soulagement pour
vos âmes. " (Mt 11, 29)
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Dernière édition par lily le Jeu 29 Sep 2011 - 20:24, édité 2 fois (Raison : same prob)
lily- Animation
- Messages : 3692
Date d'inscription : 11/02/2010
Re: Enseignement = La joie de la miséricorde de Dieu vue par Sainte Thérèse de Lisieux
Le message de Thérèse
Vivre d'Amour
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Au soir d'Amour, parlant sans parabole
Jésus disait: «Si quelqu'un veut m'aimer
Toute sa vie qu'il garde ma Parole
Mon père et moi viendrons le visiter.
Et de son coeur faisant notre demeure
Venant à lui, nous l'aimerons toujours!...
Rempli de paix, nous voulons qu'il demeure
En notre Amour!...»
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C'était comme un cri irrépressible et lancinant au plus profond du cour de la Petite Thérèse. Elle vivait cet amour comme une passion dévorante,
en digne fille du prophète Élie. Sa soeur, Marie du Sacré-Cour, lui dira: " Vous êtes possédée de l'amour de Dieu comme on est possédé du diable. "
Thérèse est allée chercher au plus profond d'elle-même, dans l'extrême sentiment de sa faiblesse, de sa petitesse, la puissance infinie de
l'amour divin et elle l'a exploitée avec une audace incomparable, à la mesure de sa confiance, de sa foi qui ne reposait plus que sur Dieu seul, en Jésus.
La petite Thérèse avait compris la puissance de l'amour qui l'habitait à travers sa propre faiblesse reliée à sa foi en Jésus.
Thérèse a trouvé une nouvelle manière de dire avec l'apôtre Paul : "
Quand je suis faible, c'est alors que je suis fort. "
Thérèse pouvait dès lors devenir la proie de l'Amour divin en tant que victime volontaire à cet Amour. Enfin, elle pouvait "vivre d'amour ".
Oui ! Elle avait deviné le secret de Dieu, en Jésus : l'infinie puissance de l'amour se déployant dans la création à partir du Verbe...
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Mon Dieu, source infinie de tous les biens, donnez-moi tout ce qui m’est
nécessaire pour la vie, mais surtout la grâce de demeurer dans la
confiance des tout-petits.
Amen
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« Je sentis naître en mon cœur un grand désir de la souffrance
La manière dont Thérèse exprime la force de cette expérience peut surprendre aujourd’hui, car elle semble parfois magnifier la souffrance et la vouloir pour elle-même. Nous voudrions reprendre l’histoire de Thérèse à partir de cette réalité de la souffrance pour souligner comment elle a su passer d’une souffrance mortifère à une souffrance de communion et d’amour ouverte à la vie :
« Je sentis naître en mon cœur un grand désir de la souffrance et en même temps l’intime assurance que Jésus me réservait un grand nombre de croix, je me sentis inondée de consolations si grandes que je les regarde comme une des grâces les plus grandes de ma vie. La souffrance devint mon attrait, elle avait des charmes qui me ravissaient sans les bien connaître. Jusqu’alors j’avais souffert sans aimer la souffrance, depuis ce jour je sentis pour elle un véritable amour… » (Ms.A 36r°-v°)
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Dès les premières semaines de sa vie, Thérèse souffre d’entérite et d’anorexie. Menacée de mort elle aussi, ses parents la confie à une nourrice de la campagne, Rose Taillé, dont la santé vigoureuse va redonner goût à la vie à la petite Thérèse. Elle passe ainsi près d’un an chez cette nourrice, ne voyant ses parents qu’à l’occasion de visites passagères. La souffrance de cette séparation précoce explique peut-être l’attachement très fort de Thérèse à sa mère par la suite ainsi que son tempérament extrêmement nerveux.
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Jésus ravit Pauline à Thérèse lorsque sa seconde maman la quitte pour entrer au Carmel de Lisieux. La brutalité du choc rappelle celui de la mort de Mme Martin. Dans les deux cas, personne n’a pensé à donner des explications à Thérèse et à la préparer à assumer ces événements douloureux. La souffrance que Thérèse vit lors des visites à sa sœur devenue carmélite traduit son impuissance à accepter cette séparation. Pourtant Thérèse attribue à cette souffrance un rôle dans sa croissance :
Thérèse transfère alors sur la Vierge Marie son besoin vital d’affection maternelle. La Vierge Marie représente la sécurité qu’offre une mère toute puissante et porteuse de vie que ni la mort ni le Carmel ne pourront ravir à Thérèse. La foi en Marie rend alors possible une nouvelle naissance à travers la perception du sourire de la Vierge, signe de son amour et de sa protection.
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Loin d’abattre Thérèse, ces séparations fortifient Thérèse et la font grandir dans son amour pour le Christ. Mr Martin est identifié par Thérèse au Christ souffrant, ce qui lui permet de comprendre plus intimement le mystère de la souffrance innocente du Christ et de reporter sur le Christ tout l’amour qu’elle avait pour son père.
L’union qu’elle vit avec le Christ est dès lors si profonde que c’est la symbolique nuptiale du Cantique des cantiques qu’elle emploie pour l’exprimer. C’est en fait sa propre identification au Christ souffrant qu’elle accomplit ainsi. Cette épreuve est accueillie comme un don de Jésus. C’est lui qui a choisi cette croix la meilleure, la plus adaptée pour se saisir totalement du cœur de Thérèse.
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Thérèse nous montre ainsi le chemin libérateur qui consiste à souffrir avec le Christ nos souffrances les plus profondes. Au pied de la Croix, nous pouvons naître par la foi à la joie de vivre avec et pour Dieu dans le Christ. La conversion chrétienne conduit à la découverte de la Bonne Nouvelle de l’Amour de Dieu au sein même de la souffrance.
Du Dieu que tu ravis par ton humilité
Marie dit alors : "Je suis la servante du Seigneur ;
qu’il m’advienne selon ta parole !"
(Lc 1, 38)
Cette vertu cachée te rend toute-puissante
Elle attire en ton cœur la Sainte Trinité
Alors l’Esprit d’Amour te couvrant de son ombre
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L’ange lui répondit : "L’Esprit Saint viendra
sur toi, et la puissance du Très-Haut te
prendra sous son ombre ; c’est pourquoi l’être
saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu.
(Lc 1, 35)
Le Fils égal au Père en toi s’est incarné
De ses frères pécheurs bien grand sera le nombre
Puisqu’on doit l’appeler : Jésus, ton premier-né !
Elle enfanta son fils premier-né,
l’enveloppa de langes et le coucha dans une
crèche, parce qu’ils manquaient de place dans
la salle. (Lc 2,7)
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O Mère bien-aimée, malgré ma petitesse
Comme toi je possède en moi Le Tout-Puissant
Mais je ne tremble pas en voyant ma faiblesse :
Le trésor de la mère appartient à l’enfant
Et je suis ton enfant, ô ma Mère chérie
Tes vertus, ton amour, ne sont-ils pas à moi ?
Aussi lorsqu’en mon cœur descend la blanche Hostie
Jésus, ton Doux Agneau, croit reposer en toi !…
Tu me le fais sentir, ce n’est pas impossible
De marcher sur tes pas, ô Reine des élus,
L’étroit chemin du Ciel, tu l’as rendu visible
Etroite est la porte et resserré le chemin
qui mène à la Vie,
et il en est peu qui le trouvent.
(Mt 7,14)
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En pratiquant toujours les plus humbles vertus.
Auprès de toi, Marie, j’aime à rester petite,
Des grandeurs d’ici-bas je vois la vanité,
Chez Sainte Elisabeth, recevant ta visite,
J’apprends à pratiquer l’ardente charité.
En ces jours-là, Marie partit et se rendit en
hâte vers la région montagneuse, dans une
ville de Juda. Elle entra chez Zacharie et
salua Elisabeth.
Là j’écoute ravie, Douce Reine des anges,
Le cantique sacré qui jaillit de ton cœur.
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Marie dit alors :
"Mon âme exalte le Seigneur,et mon esprit
tressaille de joie en Dieu mon sauveur,
parce qu’il a jeté les yeux sur l’abaissement
de sa servante.
Oui, désormais toutes les générations
me diront bienheureuse,
car le Tout-Puissant a fait pour moi de
grandes choses.
Saint est son nom,
et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur
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ceux qui le craignent.
Il a déployé la force de son bras,
il a dispersé les hommes au cœur superbe.
Il a renversé les potentats de leurs trônes
et élevé les humbles,
Il a comblé de biens les affamés
et renvoyé les riches les mains vides
Il est venu en aide à Israël, son serviteur,
se souvenant de sa miséricorde,
selon qu’il l’avait annoncé à nos pères
en faveur d’Abraham et de sa postérité à
jamais !"
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Tu m’apprends à chanter les divines louanges
A me glorifier en Jésus mon Sauveur
Tes paroles d’amour sont de mystiques roses
Qui doivent embaumer les siècles à venir.
En toi le Tout-Puissant a fait de grandes choses
Je veux les méditer, afin de l’en bénir.
Quand le bon Saint Joseph ignore le miracle
Que tu voudrais cacher dans ton humilité
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Or telle fut la genèse de Jésus Christ. Marie,
sa mère, était fiancée à Joseph : or, avant
qu’ils eussent mené vie commune, elle se trouva
enceinte par le fait de l’Esprit Saint. Joseph,
son mari, qui était un homme juste et ne voulait
pas la dénoncer publiquement, résolut de la
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lily- Animation
- Messages : 3692
Date d'inscription : 11/02/2010
Re: Enseignement = La joie de la miséricorde de Dieu vue par Sainte Thérèse de Lisieux
Pendant le carême 1896, Thérèse suit rigoureusement les exercices et les jeûnes. Dans la nuit du Jeudi au Vendredi saint, elle est victime d'une première crise d'hémoptysie. Elle signale celle-ci à mère Marie de Gonzague, tout en insistant sur le fait qu'elle ne souffre pas et n'a besoin de rien. Une seconde crise se reproduit la nuit suivante. Cette fois, la prieure s'inquiète et autorise son cousin, le docteur La Néele, à l'ausculter. Celui-ci pense que le saignement a pu provenir de la rupture d'un vaisseau sanguin dans la gorge. Thérèse ne se fait aucune illusion sur son état de santé, mais elle n'éprouve aucune crainte. Bien au contraire, car la mort va bientôt lui permettre de monter au ciel et de retrouver celui qu'elle est venu chercher au carmel : sa joie est à son comble. Elle continue de participer à toutes les activités du carmel, sans ménager ses forces.
Le père Adolphe Roulland, frère spirituel de Thérèse
Cette période difficile est aussi une période de déréliction, ou nuit de la foi. Pendant la semaine sainte 1896, elle entre soudain dans une nuit intérieure. Le sentiment de foi qui l'animait depuis tant d'années, qui la faisait se réjouir de « mourir d'amour » pour Jésus a disparu en elle. Dans ses ténèbres, il lui semble entendre une voix intérieure se moquer d'elle et du bonheur qu'elle attend dans la mort, alors qu'elle avance vers « la nuit du néant ». Ses combats ne portent pas sur l'existence de Dieu, mais sur la croyance en la vie éternelle. Une seule impression en elle désormais : elle va mourir jeune, pour rien. Elle n'en poursuit pas moins sa vie de carmélite. Seuls les cantiques et les poésies, qu'elle continue à composer à la demande des sœurs, laissent entrevoir son combat intérieur : « Mon Ciel est de sourire à ce Dieu que j'adore, lorsqu'Il veut se cacher pour éprouver ma foi ». Les ténèbres ne la quitteront plus et persisteront jusqu'à sa mort, un an plus tard. Pourtant, elle vit cette nuit comme l'ultime combat, l'occasion de prouver malgré tout son indéfectible confiance en Dieu. Refusant de céder à cette peur du néant, elle multiplie les actes de foi. Elle signifie par là qu'elle continue à croire, bien que son esprit soit envahi par les objections. Ce combat est d'autant plus douloureux qu'elle a toujours manifesté son désir d'être active et de faire beaucoup de bien après sa mort.
À partir de mai 1896, à la demande de mère Marie de Gonzague, Thérèse parraine un second missionnaire : le père Roulland. Sa correspondance avec ses frères spirituels est l'occasion de développer sa conception de la sainteté : « Ah ! Mon frère, que la bonté, l'amour miséricordieux de Jésus sont peu connus !... Il est vrai que pour jouir de ces trésors, il faut s'humilier, reconnaître son néant, et voilà ce que beaucoup d'âmes ne veulent pas faire ».
En septembre 1896, Thérèse éprouve toujours de nombreux désirs : elle veut être à la fois missionnaire, martyr, prêtre, docteur de l'Église. Elle lit alors les écrits de saint Paul, dans la première épitre aux Corinthiens. L'hymne à la charité, au chapitre 13, l'éclaire profondément. Comme un éclair qui la traverse, le sens profond de sa vocation lui apparaît soudain : « Ma vocation enfin je l'ai trouvée, MA VOCATION C'EST L'AMOUR !... ». En effet, la vocation à la charité englobe toutes les autres, c'est donc elle qui répond à tous les désirs de Thérèse. « Je compris que l'Amour renfermait toutes les vocations, que l'Amour était tout, qu'il embrassait tous les temps et tous les lieux. En un mot qu'il est Éternel ». Thérèse s'évertue alors, de plus en plus, à vivre tout par amour. De nombreux exemples la montrent cherchant à faire le bien des religieuses, tout particulièrement de celles au tempérament difficile.
Invité- Invité
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