Diocèse de la Réunion
Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur
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Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur
Récit de l’entrée à Jérusalem
Evangile : (Mt 21, 1-11)
Quelques jours avant la fête de la Pâque, Jésus et ses disciples, approchant de Jérusalem, arrivèrent à Bethphagé, sur les pentes du mont des Oliviers. Alors Jésus envoya deux disciples : «Allez au village qui est en face de vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée et son petit avec elle. Détachez-les et amenez-les moi. Et si l'on vous dit quelque chose, vous répondrez : 'Le Seigneur en a besoin, mais il les renverra aussitôt.' » Cela s'est passé pour accomplir la parole transmise par le prophète : Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui vient vers toi, humble, monté sur une ânesse et un petit âne, le petit d'une bête de somme. Les disciples partirent et firent ce que Jésus leur avait ordonné. Ils amenèrent l'ânesse et son petit, disposèrent sur eux leurs manteaux, et Jésus s'assit dessus. Dans la foule, la plupart étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d'autres coupaient des branches aux arbres et en jonchaient la route. Les foules qui marchaient devant Jésus et celles qui suivaient criaient : «Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur! Hosanna au plus haut des cieux ! » Comme Jésus entrait à Jérusalem, l'agitation gagna toute la ville ; on se demandait : « Qui est cet homme ? » Et les foules répondaient : « C'est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée. »
Messe de la Passion
1ère lecture : Le Serviteur de Dieu accepte ses souffrances (Is 50, 4-7)
Dieu mon Seigneur m'a donné le langage d'un homme qui se laisse instruire, pour que je sache à mon tour réconforter celui qui n'en peut plus. La Parole me réveille chaque matin, chaque matin elle me réveille pour que j'écoute comme celui qui se laisse instruire. Le Seigneur Dieu m'a ouvert l'oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé.J'ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe. Je n'ai pas protégé mon visage des outrages et des crachats.Le Seigneur Dieu vient à mon secours ; c'est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c'est pourquoi j'ai rendu mon visage dur comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu.
Psaume : Ps 21, 8-9, 17-18a, 19-20, 22c-24a
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
Tous ceux qui me voient me bafouent,
ils ricanent et hochent la tête :
« Il comptait sur le Seigneur : qu'il le délivre !
Qu'il le sauve, puisqu'il est son ami ! »
Oui, des chiens me cernent,
une bande de vauriens m'entoure.
Ils me percent les mains et les pieds ;
je peux compter tous mes os.
Ils partagent entre eux mes habits
et tirent au sort mon vêtement.
Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin :
ô ma force, viens vite à mon aide !
Mais tu m'as répondu !
Et je proclame ton nom devant mes frères,
je te loue en pleine assemblée.
Vous qui le craignez, louez le Seigneur.
2ème lecture : Abaissement et glorification de Jésus (Ph 2, 6-11)
Le Christ Jésus, lui qui était dans la condition de Dieu, il n'a pas jugé bon de revendiquer son droit d'être traité à l'égal de Dieu ; mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur. Devenu semblable aux hommes et reconnu comme un homme à son comportement, il s'est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu'à mourir, et à mourir sur une croix. C'est pourquoi Dieu l'a élevé au-dessus de tout ; il lui a conféré le Nom qui surpasse tous les noms, afin qu'au Nom de Jésus, aux cieux, sur terre et dans l'abîme, tout être vivant tombe à genoux, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est le Seigneur »,pour la gloire de Dieu le Père.
Acclamation de l’Évangile
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus. Pour nous, le Christ s’est fait obéissant, jusqu’à la mort, et la mort sur une croix. Voilà pourquoi Dieu l’a élevé souverainement et lui a donné le Nom qui est au dessus de tout nom. Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus.
La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Matthieu (26, 14 – 27, 66)
L'un des Douze, nommé Judas Iscariote, alla trouver les chefs des prêtres et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui proposèrent trente pièces d'argent. Dès lors, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer. Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples vinrent dire à Jésus : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs de ton repas pascal ? » Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : 'Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c'est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.'» Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze. Pendant le repas, il leur déclara : « Amen, je vous le dis : l'un de vous va me livrer. » Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, l'un après l'autre : « Serait-ce moi, Seigneur ? » Il leur répondit : « Celui qui vient de se servir en même temps que moi, celui-là va me livrer. Le Fils de l'homme s'en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux l'homme par qui le Fils de l'homme est livré ! Il vaudrait mieux que cet homme-là ne soit pas né ! » Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C'est toi qui l'as dit ! » Pendant le repas, Jésus prit du pain, prononça la bénédiction, le rompit et le donna à ses disciples, en disant : « Prenez, mangez : ceci est mon corps. » Puis, prenant une coupe et rendant grâce, il la leur donna, en disant : « Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l'Alliance, répandu pour la multitude en rémission des péchés. Je vous le dis : désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où je boirai un vin nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. » Après
avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers. Alors Jésus leur dit : « Cette nuit, je serai pour vous tous une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées. Mais après que je serai ressuscité, je vous précéderai en Galilée. » Pierre lui dit : « Si tous viennent à tomber à cause de toi, moi, je ne tomberai jamais. » Jésus reprit : « Amen, je te le dis : cette nuit même, avant que le coq chante, tu m'auras renié trois fois. » Pierre lui dit : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous les disciples en dirent autant
. Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Restez ici, pendant que je m'en vais là-bas pour prier. »Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse. Il leur dit alors : « Mon âme est triste à en mourir. Demeurez ici et veillez avec moi. » Il s'écarta un peu et tomba la face contre terre, en faisant cette prière : « Mon Père, s'il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non
pas comme je veux, mais comme tu veux. » Puis il revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : « Ainsi, vous n'avez pas eu la force de veiller une heure avec moi ? Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l'esprit est ardent, mais la chair est faible. » Il retourna prier une deuxième fois : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! » Revenu près des disciples, il les trouva endormis, car leurs yeux étaient lourds de sommeil. Il les laissa et retourna prier pour la troisième fois, répétant les mêmes paroles. Alors il revient vers les disciples et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer ! La voici toute proche, l'heure où le Fils de l'homme est livré aux mains des pécheurs ! Levez-vous ! Allons ! Le voici tout proche, celui qui me livre. » Jésus parlait encore, lorsque Judas, l'un des Douze, arriva, avec une grande foule armée d'épées et de bâtons, envoyée par les chefs des prêtres et les anciens du peuple. Le traître leur avait donné un signe : « Celui que j'embrasserai, c'est lui : arrêtez-le. » Aussitôt, s'approchant de Jésus, il lui dit : « Salut, Rabbi ! », et il l'embrassa. Jésus lui dit : « Mon ami, fais ta besogne. » Alors ils s'avancèrent, mirent la main sur Jésus et l'arrêtèrent. Un de ceux qui étaient avec Jésus, portant la main à son épée, la tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l'oreille. Jésus lui dit : « Rentre ton épée, car tous ceux qui prennent l'épée périront par l'épée.
Crois-tu que je ne puisse pas faire appel à mon Père, qui mettrait aussitôt à ma disposition plus de douze légions d'anges ? Mais alors, comment s'accompliraient les Écritures ? D'après elles, c'est ainsi que tout doit se passer. » A ce moment-là, Jésus dit aux foules : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus m'arrêter avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, j'étais assis dans le Temple où j'enseignais, et vous ne m'avez pas arrêté. Mais tout cela est arrivé pour que s'accomplissent les écrits des prophètes. » Alors les disciples l'abandonnèrent tous et s'enfuirent.
Ceux qui avaient arrêté Jésus l'amenèrent devant Caïphe, le grand prêtre, chez qui s'étaient réunis les scribes et les anciens. Quant à Pierre, il le suivait de loin, jusqu'au palais du grand prêtre ; il entra dans la cour et s'assit avec les serviteurs pour voir
comment cela finirait. Les chefs des prêtres et tout le grand conseil cherchaient un faux témoignage contre Jésus pour le faire condamner à mort. Ils n'en trouvèrent pas ; pourtant beaucoup de faux témoins s'étaient présentés. Finalement il s'en présenta deux, qui déclarèrent : « Cet homme a dit : 'Je peux détruire le Temple de Dieu et, en trois jours, le rebâtir.' » Alors le grand prêtre se leva et lui dit : « Tu ne réponds rien à tous ces témoignages portés contre toi ? » Mais Jésus gardait le silence. Le grand prêtre lui dit : « Je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Messie, le Fils de Dieu. » Jésus lui répond : « C'est toi qui l'as dit ; mais en tout cas, je vous le déclare : désormais vous verrez le Fils de l'homme siéger à la droite du Tout-Puissant et venir sur les nuées du ciel. » Alors le grand prêtre déchira ses vêtements, en disant : « Il a blasphémé ! Pourquoi nous faut-il encore des témoins ? Vous venez d'entendre le blasphème ! Quel est votre avis ? » Ils répondirent : « Il mérite la mort. » Alors ils lui crachèrent au visage et le rouèrent de coups ; d'autres le giflèrent en disant : «
Fais-nous le prophète, Messie ! qui est-ce qui t'a frappé ? » Quant à Pierre, il était assis dehors dans la cour. Une servante s'approcha de lui : « Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen ! »Mais il nia devant tout le monde : « Je ne sais pas ce que tu veux dire. » Comme il se retirait vers le portail, une autre le vit et dit aux gens qui étaient là : « Celui-ci était avec Jésus de Nazareth. » De nouveau, Pierre le nia : « Je jure que je ne connais pas cet homme. » Peu après, ceux qui se tenaient là
s'approchèrent de Pierre : « Sûrement, toi aussi, tu fais partie de ces gens-là ; d'ailleurs ton accent te trahit. » Alors, il se mit à protester violemment et à jurer : « Je ne connais pas cet homme. » Aussitôt un coq chanta. Et Pierre se rappela ce que Jésus lui avait dit : « Avant que le coq chante, tu m'auras renié trois fois. » Il sortit et pleura amèrement.
Le matin venu, tous les chefs des prêtres et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire condamner à
mort. Après l'avoir ligoté, ils l'emmenèrent pour le livrer à Pilate, le gouverneur. Alors Judas, le traître, fut pris de remords en le voyant condamné ; il rapporta les trente pièces d'argent aux chefs des prêtres et aux anciens. Il leur dit : « J'ai péché en livrant à la mort un innocent. » Ils répliquèrent : « Qu'est-ce que cela nous fait ? Cela te regarde ! » Jetant alors les pièces d'argent dans le Temple, il se retira et alla se pendre. Les chefs des prêtres ramassèrent l'argent et se dirent : « Il n'est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c'est le prix du sang. » Après avoir tenu conseil, ils achetèrent avec cette
somme le Champ-du-Potier pour y enterrer les étrangers. Voilà pourquoi ce champ a été appelé jusqu'à ce jour le Champ-du-Sang. Alors s'est accomplie la parole transmise par le prophète Jérémie : Ils prirent les trente pièces d'argent, le prix de celui qui fut mis à prix par les enfants d'Israël, et ils les donnèrent pour le champ du potier, comme le Seigneur me l'avait ordonné.
On fit comparaître Jésus devant Pilate, le gouverneur, qui l'interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus déclara : « C'est toi qui le dis. » Mais, tandis que les chefs des prêtres et les anciens l'accusaient, il ne répondit rien. Alors Pilate lui dit : « Tu n'entends pas tous les témoignages portés contre toi ? » Mais Jésus ne lui répondit plus un mot, si bien que le gouverneur était très étonné. Or, à chaque fête, celui-ci avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que la foule demandait. Il y avait alors un prisonnier bien connu, nommé Barabbas. La foule s'étant donc rassemblée, Pilate leur dit : « Qui voulez-vous que je vous relâche : Barabbas ? ou Jésus qu'on appelle le Messie ? » Il savait en effet que c'était par jalousie qu'on l'avait livré. Tandis qu'il siégeait au tribunal, sa femme lui fit dire : « Ne te mêle pas de l'affaire de ce juste, car aujourd'hui j'ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. » Les chefs des prêtres et les anciens poussèrent les foules à réclamer Barabbas et à faire périr Jésus. Le gouverneur reprit : « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? » Ils répondirent : « Barabbas ! » Il reprit : « Que ferai-je donc de Jésus, celui qu'on appelle le Messie ? » Ils répondirent tous : « Qu'on le crucifie ! » Il poursuivit : « Quel mal a-t-il donc fait ? » Ils criaient encore plus fort : « Qu'on le crucifie ! » Pilate vit que ses efforts ne servaient à rien, sinon à augmenter le désordre ; alors il prit de l'eau et se lava les mains devant la foule, en disant : « Je ne suis pas responsable du sang de cet homme : cela vous regarde ! » Tout le peuple répondit : « Son sang, qu'il soit sur nous et sur nos enfants ! » Il leur relâcha donc Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et le leur livra pour qu'il soit crucifié.
Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans le prétoire et rassemblèrent autour de lui toute la garde. Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d'un manteau rouge. Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s'agenouillaient en lui disant : «
Salut, roi des Juifs ! » Et, crachant sur lui, ils prirent le roseau, et ils le frappaient à la tête. Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l'emmenèrent pour le crucifier.
En sortant, ils trouvèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène, et ils le réquisitionnèrent pour porter la croix. Arrivés à l'endroit appelé Golgotha, c'est-à-dire : Lieu-du-Crâne, ou Calvaire, ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ; il en goûta, mais ne voulut pas boire. Après l'avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort ; et ils restaient là,
assis, à le garder. Au-dessus de sa tête on inscrivit le motif de sa condamnation : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. » En même temps, on crucifie avec lui deux bandits, l'un à droite et l'autre à gauche. Les passants l'injuriaient en hochant la tête : « Toi qui détruis le Temple et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu, et descends de la croix ! » De même, les chefs des prêtres se moquaient de lui avec les scribes et les anciens, en disant : « Il en a sauvé d'autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! C'est le roi d'Israël : qu'il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui ! Il a mis sa confiance en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant s'il l'aime ! Car il a dit : 'Je suis Fils de Dieu.' » Les bandits crucifiés avec lui l'insultaient de la même manière.
A partir de midi, l'obscurité se fit sur toute la terre jusqu'à trois heures. Vers trois heures, Jésus cria d'une voix forte : « Éli, Éli, lama sabactani ? », ce qui veut dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » Quelques-uns de ceux qui étaient là disaient en l'entendant : « Le voilà qui appelle le prophète Élie ! » Aussitôt l'un d'eux courut prendre une éponge qu'il trempa dans une boisson vinaigrée ; il la mit au bout d'un roseau, et il lui donnait à boire. Les autres dirent : « Attends ! nous verrons bien si Élie va venir le sauver. » Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri, rendit l'esprit....
Et voici que le rideau du Temple se déchira en deux, du haut en bas ; la terre trembla et les rochers se fendirent. Les tombeaux s'ouvrirent ; les corps de nombreux saints qui étaient morts ressuscitèrent, et, sortant des tombeaux après
la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte, et se montrèrent à un grand nombre de gens. A la vue du tremblement de terre et de tous ces événements, le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus, furent saisis d'une grande crainte et dirent : « Vraiment, celui-ci était le Fils de Dieu ! » Il y avait là plusieurs femmes qui regardaient à distance : elles avaient suivi Jésus depuis la Galilée pour le servir. Parmi elles se trouvaient Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques et
de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
Le soir venu, arriva un homme riche, originaire d'Arimathie, qui s'appelait Joseph, et qui était devenu lui aussi disciple de Jésus. Il alla trouver Pilate pour demander le corps de Jésus. Alors Pilate ordonna de le lui remettre. Prenant le corps, Joseph l'enveloppa dans un linceul neuf, et le déposa dans le tombeau qu'il venait de se faire tailler dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l'entrée du tombeau et s'en alla. Cependant Marie Madeleine et l'autre Marie étaient là, assises en face du tombeau. Quand la journée des préparatifs de la fête fut achevée, les chefs des prêtres et les pharisiens s'assemblèrent
chez Pilate, en disant : « Seigneur, nous nous sommes rappelé que cet imposteur a dit, de son vivant : 'Trois jours après,
je ressusciterai.' Donne donc l'ordre que le tombeau soit étroitement surveillé jusqu'au troisième jour, de peur que ses
disciples ne viennent voler le corps et ne disent au peuple : 'Il est ressuscité d'entre les morts.' Cette dernière imposture serait pire que la première. » Pilate leur déclara : « Je vous donne une garde ; allez, organisez la surveillance comme vous l'entendez. » Ils partirent donc et assurèrent la surveillance du tombeau en mettant les scellés sur la pierre et en y plaçant la garde.
http://www.aelf.org
Dernière édition par maryline le Lun 18 Avr 2011 - 6:56, édité 3 fois
Re: Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur
« Les foules précédaient et suivaient Jésus en criant: Hosanna au Fils de David! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur! Hosanna dans les lieux très hauts! » (Mt 21,9)
Ces foules « représentaient ceux qui avaient précédé l’avènement du Christ et ceux qui devaient le suivre, dont les louanges, décernées au Christ forment un concert harmonieux. » (St Jérôme)
« Il est encore maintenant porté par ses fidèles, porté par son Eglise qui régit et qu’il conduit à la vision de paix, à la Jérusalem céleste. Ses disciples étendent leurs vêtements par terre quand par amour pour lui, ils se dépouillent de ce qu’ils possèdent… D’autres jettent sur son chemin des branches d’arbres, quand ils détachent les
sentences des Pères, et pour préparer la voie qui doit conduite le Sauveur des âmes, les jettent sur son chemin. » (St Grégoire)
Le rendez-vous de la Croix : la passion
« Il ne faut jamais oublier que l’Eucharistie c’est le rendez-vous de la Croix – que le pain à manger, c’est la Chair immolée, que le breuvage à absorber, c’est le sang répandu. Autrement dit, que le salut est dans défaite, que le salut est dans la faiblesse, que la toute-puissance de Dieu se révèle dans la mort sur la Croix – parce que sa toute-puissance, ce n’est pas la puissance d’un dictateur qui peut écraser, ce n’est pas la puissance d’un barrage qui entraine tout sur son passage quand les digues sont rompues. Sa Puissance c’est celle de l’Amour qui va jusqu’à la folie du Don absolu.
Pour rencontrer le vrai Dieu, il faut accepter ce rendez-vous de la Croix; pour avoir part à la vie, il faut croire que
« Dieu est mort et qu’il est ressuscité »…
L’Eucharistie plante la Croix dans notre vie.
L’Eucharistie nous enracine aussi au coeur de la vie humaine et nous demande d’assumer toutes les douleurs, toutes les catastrophes, toutes les misères et aussi, heureusement, tous les espoirs, toutes les grandeurs et toutes les joies de l’homme. » (M.Zundel)
Re: Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur
2 SOMMETS EN CE DIMANCHE DES RAMEAUX
Procession des rameaux
Hosanna au plus haut des cieux !
Il a vaincu la mort ! Christ est vivant ! C’est lui notre Roi !
Nous avons un roi plus fort que la souffrance !
Il s’est battu à mort contre le mal !
la célébration du dimanche des Rameaux a deux sommets = deux moments forts qu'il convient de remarquer :
- d'un côté, il y a les rameaux que les gens agitent lors de l'entrée de Jésus à Jérusalem; c'est un moment d'acclamations, de joie et d'espérance.
- et de l'autre, il y a le récit de la Passion de Notre Seigneur Jésus Christ, un moment, celui-là, qui nous attriste.
Le premier sommet - c'est l'entrée de Jésus dans la ville de Jérusalem sur un petit âne. Les gens l'acclament en brandissant des branches de palmes, des rameaux. D'autres lancent leur manteau sur la route pour lui montrer leur respect.
Que signifie ce signe? Le signe des rameaux signifie la gloire qui est destinée au Seigneur Jésus. Jésus est en route vers cette gloire que le Père lui réserve. C'est le bout de son voyage sur la terre. Les yeux de Jésus sont tournés vers cette fin heureuse pour laquelle il a donné sa vie. En un mot, on peut dire que les rameaux annoncent et signifient la résurrection glorieuse.
la passion de Notre Seigneur Jésus Christ.
Avant de reposer dans cette gloire, Jésus connaîtra trois jours de souffrance, de douleurs et d'inquiétudes infinies. On connaît bien les étapes de cette passion qui commence par la trahison d'un de ses amis et qui se termine par la mort sur la croix.
Que signifie ce signe ? La passion signifie le don total que Jésus a fait de sa vie. Il nous a aimés tellement qu'il a accepté librement de se laisser pendre sur la croix pour notre salut. En un mot, on peut dire que la passion signifie la mort de celui qui était venu apporter la vie au monde.
La liturgie veut nous communiquer que les deux moments (sommets) de la messe célébrés doivent être compris comme allant ensemble. On ne regarde pas la passion seule; on regarde la passion avec ce qui suit, c'est-à-dire avec la gloire de la résurrection. D'autre part, on ne regarde pas la gloire de la résurrection seule; elle nous vient après avoir passé par la passion et la mort. Il ne faut pas séparer ces deux moments, au risque de ne rien comprendre à ce qui se passe sous nos yeux aujourd'hui.
Il est important de bien comprendre parce qu'elle s'applique à tous les moments de notre vie la plus ordinaire. Quand nous passons à travers notre passion, - parce que chacun de nous vivons une passion : ce peut être une maladie, une séparation, un deuil... Quand nous vivons une passion, il est réconfortant de nous rappeler que ce n'est pas la passion qui aura le dernier mot, ce sera la gloire de la résurrection qui l'emportera finalement.
De l'autre côté, quand nous avons des moments de gloire, quand des succès nous arrivent de partout, il est bon et profitable de nous souvenir que les succès et les réussites ont souvent été bâtis sur un amas de souffrances et d'échecs préalables. Ne séparons pas la passion et la glorification; les deux font partie du même portrait. Sachons voir la passion comme une étape sur le chemin de la vie. Sachons voir la glorification comme l'objectif vers lequel notre chemin de vie est orienté.
http://www.eudistes.org/Rameaux.pdf
Nous-mêmes aujourd'hui, nous admirons ce même Jésus. Il s'avance avec courage. Même si la foule l'acclame avec des branches d'arbres, même si cette même foule lui crie son admiration en lançant leur manteau sur la route, il ne se fait pas d'illusion. Il pressent ce qui l'attend au-delà de la manifestation populaire. Il sait que demain les applaudissements se tairont. Il se doute bien que, dans les jours suivants, la haine et la violence se déploieront avec force contre lui. Mais, il se laisse fêter. Son allure est paisible : il vient tranquille et aimant.
Ensemble, comme communauté chrétienne, demandons à l'Esprit d'accorder nos coeurs à nos lèvres, et de faire de notre célébration un engagement de tout notre être.
Re: Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur
COMMENTAIRE DU JOUR
Saint Bède le Vénérable (v. 673-735), moine, docteur de l'Église
Sermon n°23 (trad. Tournay rev.)
« Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » (Jn 1,29)
Cinq jours avant sa Passion, il veut arriver en sa ville ; il prouve par là qu'il est bien l'agneau immaculé qui vient enlever le péché du monde (Jn 1,29) ; il est bien l'agneau pascal qui, immolé, libère le nouvel Israël de son esclavage d'Égypte (Ex 12) ; c'est bien cinq jours avant sa Passion, que ses ennemis décident sa mort de façon irréductible. Aujourd'hui, il nous signifie par là qu'il va nous racheter tous par son sang (Ap 5,9) ; dès aujourd'hui, dans la joie jubilante d'un peuple qui l'entoure et qui l'acclame, il entre dans le Temple de Dieu (Mt 21,12). Le « médiateur entre Dieu et les hommes, l'homme Jésus Christ » (1Tm 2,5) va souffrir pour le salut du genre humain : c'est pour cela qu'il est descendu du ciel sur la terre, et aujourd'hui il veut approcher du lieu de sa Passion. Ainsi sera-t-il évident pour tous qu'il va supporter sa Passion de son plein gré, nullement par force.
Source : L'Évangile au Quotidien
alice- Animation
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Re: Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur
Des jeunes apportent les offrandes avec un texte qui traduit chaque symbole de la Passion :
Fouet de cordes :
les 40 coups réglementaires, mais largement dépassés par la haine des soldats qui frappent sans compter. Aujourd’hui, les lanières de plombs sont remplacées par les coups portés sur des femmes ou des enfants
frappés par une violence gratuite, par les armes et les bombes qui abattent des milliers d’innocents à travers le monde. Nous t’offrons Seigneur tous ceux et celles qui sont frappés par la violence des hommes où qu’elle soit.
Couronne d’épines :
nous aussi nous aimons les couronnes, mais pas de ce genre-là, nous les préférons de lauriers. Nous les aimons étincelantes. Et pourtant, combien en tressons-nous pour nos proches parfois pour les ridiculiser, les humilier. Seigneur, nous t’offrons cette couronne d’épines, tu vas la porter pour nous, pour toutes ces épines qui nous rentrent dans la chair, pour toutes celles que nous enfonçons parfois dans les autres.
Manteau rouge :
manteau rouge, manteau des fous, chlamyde usée du soldat romain qui te bouscule sur le chemin qui te mène à la croix. Nous t’offrons Seigneur ce manteau rouge pour qu’il recouvre tous ceux et celles qui n’en ont plus pour se couvrir, ceux qui ont froid et faim, ceux qui manquent de tout.
Clous :
Un clou, deux clous, trois clous, quatre longs clous épais qui s’enfoncent dans ta chair déjà meurtris. Et aujourd’hui encore, le marteau frappe pour enfoncer toujours un peu plus les clous des épreuves qui pénètrent dans nos cœurs. Nous t’offrons Seigneur, les clous de ceux qui souffrent dans les hôpitaux, de ceux qui pleurent, de ceux qui désespèrent et se découragent, de ceux frappés par la crise économique et financière.
Éponge :
Une éponge pour essuyer la sueur, pour rafraîchir, pour laver ton visage défiguré. Il y en a tant autour de nous dont le visage ne nous revient pas, dont le visage nous est ingrat… Fais que cette éponge Seigneur, lave notre cœur de tous nos a-priori sur les autres, sur la façon dont nous les jugeons et les défigurons. Nous t’offrons Seigneur l’éponge de
tous ceux qui lavent les plaies discrètement, qui rafraichissent et réconfortent ceux qui sont oubliés dans leur détresse.
Lance :
Une lance, un javelot pour te transpercer le cœur Seigneur pour qu’il en sorte de l’eau et du sang. Nous t’offrons celle-ci pour les catéchumènes qui recevront le baptême en cette nuit de Pâques, pour les enfants qui communieront pour la première fois dans les semaines à venir.
Seigneur, nous t’apportons ce pain et ce vin, fruits de la terre et du travail des hommes,signe aussi de nos peines, des souffrances et des lourdes épreuves. Au seuil de cette Semaine Sainte, fais-nous marcher à la suite de ton Fils jusqu’à la joie de la résurrection. A toi louange et gloire pour les siècles des siècles !
http://www.sacrecoeur-jeannedarc-limoges.com
Re: Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur
Le nom exact de ce dimanche précédant Pâques et qui ouvre donc la semaine sainte est « Dimanche des Rameaux et de la Passion ». On y lit en effet l’évangile de l’entrée de Jésusà Jérusalem (avec les foules qui agitent des branchages pour l’acclamer) et le long récit de la Passion. Les rameaux et la Passion… un couple indissociable !
Les rameaux sans la Passion, ce serait risquer de tomber dans la superstition en attribuant des pouvoirs quasi magiques à de simples feuillages. Ce serait surtout se méprendre sur la royauté de Jésus : Jésus n’est vraiment roi que sur la croix… lorsqu’il est dépouillé de tout et, par amour, fait le don suprême de sa vie.
Mais la Passionsans les rameaux, ce n’est guère mieux ! Ce serait en effet se complaire de manière malsaine dans la douleur. Ce ne sont pas les souffrances du Christ qui nous sauvent, mais c’est l’amour qu’elles révèlent qui nous sauve. La croix du Christ n’est notre fierté que parce qu’il est vraiment le Seigneur Ressuscité. Son chemin, même difficile, est bonne nouvelle parce qu’il ne s’est pas arrêté au Golgotha.
http://www.portstnicolas.net/Dimanche-des-Rameaux.html
Dieu notre Père,
toi qui nous donnes d'acclamer en ce jour
Jésus, Roi humble et pacifique,
"Celui qui vient au nom du Seigneur",
nous te prions :
Accorde-nous d'accueillir dans un cœur disponible
le récit de sa Passion afin d'avoir part à sa résurrection.
Accorde-nous de reconnaître avec quelle obstination
notre péché te rejette,
et avec quelle humilité tu ne cesses d'aimer les hommes
à travers les siècles des siècles. Amen !
Aujourd’hui, nous célébrons dans une même fête deux évènements qui semblent plutôt en opposition : l’entrée triomphale du Christ à Jérusalem et sa condamnation à mort. Entre l’évangile lu avant notre procession et celui que nous venons de lire, le contraste est saisissant. Le premier nous raconte l’entrée triomphale de Jésus dans Jérusalem, assis sur un jeune ânon et acclamé par le peuple. Le second Evangile relate la sortie de la ville pour la crucifixion du Christ, sous le poids de la croix et l’animosité de la foule. Comment peut-on célébrer en une même cérémonie ces deux épisodes de la vie de Jésus ? N’est-ce pas réunir l’inconciliable ? N’y a-t-il pas quelque chose de choquant de se réjouir en célébrant la Passion ?
Peut-être trouve-t-on un élément de réponse à ces questions si on demeure attentif non aux oppositions, mais aux points communs de ces deux textes. Car si les contrastes entre les Rameaux et la Passion sont considérables, il y a cependant deux constantes majeures. Dans les deux textes, on retrouve deux acteurs principaux dans des attitudes semblables : la foule et Jésus. Et plus précisément, la foule unanime qui proclame sa joie ou sa haine, et Jésus honoré des insignes royaux, par louange ou par dérision. Il y a, dans ces deux points communs, une double invitation pour nous en ce début de semaine sainte : d’une part, vérifier notre attitude de foi face au Christ, et d’autre part, garder constamment notre regard de foi sur la personne du Christ Jésus.
Tant en ce qui concerne les disciples et les amis de Jésus que ses opposants, le comportement de la foule est révélateur d’un positionnement face au mystère de la personne de Jésus. En relisant ces textes, nous pouvons nous interroger sur notre propre attitude. À qui je ressemble le plus ? Ou plutôt ma vie n’est-elle pas un mélange des différentes attitudes des contemporains de Jésus ? Parfois, j’accueille avec joie le Christ et son évangile. D’autre fois, je crains d’avouer être son disciple, d’une manière ou d’une autre. Parfois, je veille avec lui dans la prière pour ne pas entrer en tentation. D’autre fois, j’abandonne celui qui est la source de vie, et je préfère crier avec la foule. Parfois, je me tiens debout dans la foi au pied de la croix. D’autre fois, je perds l’espérance dans la puissance de vie de notre Dieu. La richesse des personnages, de leurs gestes et de leurs paroles, est une source inépuisable pour notre méditation, pour notre propre examen.
Quant à la personne de Jésus, les deux textes nous le présentent avec les insignes royaux, pour le louer ou pour se moquer. Il est remarquable que Jésus, si humble et si proche des humiliés, ne les rejette pas. Et même il écarte ceux qui veulent empêcher la proclamation : « je vous le dis, s’ils se taisent les pierres crieront. » Il me semble que c’est pour nous une invitation à poser sur Jésus un véritable regard de Foi. Le contraste entre sa dignité réelle, signifiée extérieurement par ses insignes royaux, et sa Passion humiliante nous mène à ne pas nous arrêter à ce qui est visible.
La valeur de la Passion de Jésus ne provient pas des souffrances subies, certains hommes au cours de l’histoire ont supporté des tortures malheureusement plus terribles. La valeur unique et universelle de la Passion du Christ résulte de l’être unique de Jésus en qui Dieu s’est réconcilié avec les hommes (2 Co 5, 18 ; Rm 5, 10), et de sa fidélité jusqu’à la mort. La passion du Christ est source de salut, car il y met tout le poids de l’amour, d’une vie offerte. Jésus nous montre que la voie de la confiance et de l’amour envers Dieu notre Père n’est pas une impasse. Au contraire, c’est la seule voie, la seule porte qui traverse la mort pour nous mener à la vie éternelle. Notre regard de foi sur la personne de Jésus pendant les jours de sa passion ne doit pas nous amener à nous apitoyer d’abord sur le sort de Jésus. Comme le dit Jésus : « pleurer d’abord sur vous ». Car lorsque nous contemplons Jésus dans son chemin de croix, ce n’est pas d’abord l’injustice de son sort qui doit nous frapper, mais la manière dont Jésus nous ouvre le chemin de la vie. Nous devons moins nous apitoyer sur les malheurs qui frappent Jésus qu’accueillir la leçon de vie qu’il nous donne dans sa passion.
Ainsi lorsque nous écoutons et méditons la Passion, ce n’est pas d’abord la tristesse qui monte au cœur du croyant, mais l’action de grâce. Jésus nous rouvre la porte du jardin jadis fermé, la voie vers l’arbre de vie. La tristesse et les larmes nous saisissent si notre regard s’arrête à l’échec apparent, à l’injustice qui frappe Jésus. Tandis que la conscience que le Christ Jésus réalise sous nous yeux l’œuvre de salut qu’aucun homme ne pouvait réaliser de lui-même, cette conscience nous fait chanter une action de grâce : Le Christ s’est fait, pour nous, obéissant jusqu’à la mort de la Croix, c’est pourquoi Dieu l’a exalté. La passion de Jésus révèle la passion d’amour de Dieu notre Père pour chacun de nous, et c’est pourquoi ce sont des larmes de joie et de reconnaissance qui doivent couler en relisant cette passion.
Fr. Antoine-Marie, o.c.d.
http://www.carmel.asso.fr/Dimanche-des-Rameaux-et-de-la.html
Dieu notre Père,
nous acclamons ton Fils comme le Seigneur de nos vies,
et notre cœur se fait brûlant
lorsque nous écoutons le récit de sa Passion.
Nous te prions encore :
Nous qui allons le suivre au long de cette Semaine sainte,
donne-nous de faire de nos vies
un signe de ton amour sans limite,
toi qui es vivant pour les siècles des siècles. AMEN !
Invité- Invité
Re: Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur
Commentaire spirituel pour le Dimanche des Rameaux
17 avril 2011 - Année A
http://mesvideos.croire.com/video/iLyROoafz0zH.html
Re: Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur
Dimanche des Rameaux et de la Passion - Mt 26,14-75.27,1-66
L'ÉVANGILE D'AUJOURD'HUI DIT...
Que Jésus fait préparer son entrée à Jérusalem...
Jésus avec ses disciples monte à Jérusalem pour célébrer la PÂQUE juive, souvenir de la libération du Peuple Juif de l'esclavage des Égyptiens... Il passe la nuit à Béthanie, un petit village en banlieue de Jérusalem... De là, IL envoie deux disciples lui préparer une monture pour entrer dans cette Ville qui sera bientôt le théâtre de ses souffrances et de sa mort...
L'ÉVANGILE D'AUJOURD'HUI NOUS DIT... ME DIT...
Que chaque nouveau jour doit être préparation à entrer dans la Jérusalem céleste...
Dans l'Écriture sainte, Jérusalem est le symbole constant de la vie éternelle. Notre vie est un voyage plus ou moins long et chaque nouveau jour est une préparation plus immédiate à cette entrée dans la Jérusalem céleste... Quel sera l'ânon qui nous portera ? Ce peut être le travail qui nous est proposé par les situations que nous avons à vivre... Ce peut être aussi la connaissance plus ou moins profonde que nous avons de la Volonté de Dieu sur nous... C'est surtout notre amour plus ou moins fort pour le Maître du ciel et de la terre... Comme une foule accompagnait Jésus, nous serons accueillis par Marie, notre Mère immaculée et la foule des saints et des anges... Plus nous serons en contact de prière avec Marie et les Saints, plus notre entrée dans la Jérusalem céleste se fera dans la paix et la joie...
L'ÉVANGILE NOUS DEMANDE... ME DEMANDE..
De préparer notre entrée dans la Patrie...
Nous sommes sauvés... Nous sommes destinés à vivre au sein de la Sainte Trinité, à connaître et à aimer de plus en plus notre Maître et Créateur qui nous a AIMÉ le Premier, qui ne cesse de faire les premiers pas, qui ne désire rien tant que de nous voir parfaitement heureux avec LUI...
L'ÉVANGILE D'AUJOURD'HUI DIT...
Que Jésus entre à Jérusalem monté sur une ânesse...
Tout est symbolique dans ce geste de Jésus qui n'a pas l'habitude de rechercher les honneurs. Jésus se présente comme le Prince de la Paix et IL monte un animal qui symbolise le travail et la paix, à l'encontre du cheval qui est l'animal des riches et des guerriers. Cette entrée triomphale prophétise la Parousie (Venue glorieuse de Jésus à la fin des temps) et partout dans la Bible, nous voyons que Jérusalem symbolise le ciel de gloire.
L'ÉVANGILE D'AUJOURD'HUI NOUS DIT... ME DIT...
Que Jésus nous aide à retrouver notre coeur d'enfant...
Jésus choisit l'ânesse accompagnée de son ânon. L'ânesse a porté le joug, c'est-à-dire le travail... mais le petit ânon est libre auprès d'elle et il a la chance de participer à cette entrée glorieuse du Christ-Messie dans Jérusalem... On a vu dans ce petit ânon le symbole de l'enfant qui ne sait que donner son amour et sa tendresse. Dans les églises orientales, on choisit ce jour pour inviter tous les enfants à l'église et leur faire la fête, Jésus, le Prince de la Paix veut s'entourer de coeurs d'ENFANTS qui lui sont une louange parfaite... Dans l'Église orientale, les tout-petits offrent au Seigneur la louange de leurs fleurs et de leur grâce en même temps que de leurs cris et de leurs jeux...
L'ÉVANGILE NOUS DEMANDE... ME DEMANDE...
De vivre en communion avec Jésus qui vit ses dernières heures sur terre...
Une bonne manière de communier aux sentiments de Jésus en ces jours de préparation immédiate à la fête de la VIE qui est PÂQUES, c'est de parcourir le Chemin de la Croix en compagnie de Jésus et de Marie. Cette dévotion semble du passé, mais elle fut pour les saints un chemin de croissance spirituelle... Accompagnons Jésus dans sa souffrance pour avoir part à la grande Joie de la RÉSURRECTION...
http://www.cursillos.ca/indexfr.htm
Invité- Invité
Re: Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur
Monte sur un ane, venant humblement et sans demonstration de force, Jesus va effectivement a rebours des facons de faire des rois et chefs d’etat. Pourtant tout le monde lui cede le passage et lui fait un accueil triomphal.
Pour chacun de nous, entrer dans la Passion avec Jesus nous fera prendre le monde dans le sens inverse de sa marche apparente : servir au lieu d’etre servi, pardonner et non juger, aimer jusqu’au bout sans jamais renoncer, etre dernier aux yeux de tous mais
premier selon le coeur de Dieu, donner sa vie au lieu de la garder...Et si le sens inverse etait le bon sens ?
jesuite
Lu 11 Le roi et sa ville
danger, il aurait pu rester en Galilee ou continuer sa
vie autrement. Jesus, quel desir te pousse donc vers
cette ville ? Jerusalem heberge l’arche d’alliance,
signe de l’engagement indefectible de Dieu pour tous.
La bonne nouvelle est pour tous. Elle ose affronter les
pouvoirs politiques et religieux, et passe donc par
Jerusalem. Je medite sur la determination et le
courage de Jesus, et sur son desir que la bonne
nouvelle soit entendue par tous, au coeur de la ville.
Ma 12 La mise en scène
de mettre en scene son entree a Jerusalem et prepare
une sorte de choregraphie. En montant sur une
anesse, la monture des rois d’Israel, Jesus assume
qu’il est roi : oui, il y a en lui la Vie, l’humanite qui
peut faire vivre un peuple. Pourtant cette choregraphie
n’impose rien. Certains passants verront en Jesus
un pelerin parmi d’autres. D’autres l’accueilleront en
roi car il est leur esperance. Regardant Jesus monte
sur l’ane, je lui dis qui il est pour moi : un passant, un
ami, un roi, un frere, un sauveur ?
à suivre....
Invité- Invité
Re: Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur
Passion selon St Matthieu 26,14-27,66
Sur le chemin d’éternité…
Le petit âne trottine, à côté de l’ânesse qui porte Jésus.
C’est la monture qu’il a choisie !
A Noël déjà l’âne soufflait de toute sa tendresse pour l’Enfant!
Il y a une complicité dans la pauvreté…
Jésus n’est pas le complice des triomphateurs fringants,
des chefs d’armée et des puissants…
Coeur ouvert, regard de lumière,
au bout des lèvres les mots de l’amour qui relève, qui guérit,
qui rend grandeur et dignité …
Jésus marchait, marchait sans se lasser, allait là où la misère avait fait demeure.
Il voulait tous les regarder, les aimer…. n’étaient-ils pas ses frères ?
C’est bien pour cela qu’il est sorti d’auprès du Père !
Juché sur son trône du jour, une ânesse,
Il vient au milieu de son peuple rassemblé.
Ils sont tous là pour l’acclamer
les petits, les faibles, les bien-aimés…. les siens !
Dans leur coeur de fragilité,
peut-être savent-ils déjà que l’heure vient de monter au sommet de l’amour.
Dernier regard, dernière tendresse,
pour s’encourager, et trouver force,
avant de se donner tout entier …
« Voici mon corps, voici mon sang…
vous ferez cela en mémoire de moi ».
Vous ferez comme moi,
pardonner, guérir, relever, écouter, libérer, nourrir…
offrir le Pain de la Vie et le Vin de la joyeuse espérance…
Pauvres et fragiles, vous aimerez sans jamais vous fatiguer d’aimer
« comme je vous ai aimés ».
La Parole sera pour toujours votre seul trésor !
Ne craignez pas, priez le Père comme je n’ai cessé de le faire …
A l’heure de la souffrance et de la mort
ne fuyez pas, criez votre détresse
« Père pourquoi m’as-tu abandonné »
et remettez-vous tout entier entre ses mains….
Demain la Vie se relèvera,
nous serons ensemble pour l’éternité.
Ghislaine Renson
Seigneur, Tu m’as aimé jusqu’au bout, d’un amour fou. Inspire-moi une
infinie reconnaissance pour cet amour. Et puisque c’est justement cet
amour que tant d’hommes ont besoin de recevoir, aide-moi à changer mon
cœur de pierre en un cœur qui écoute et qui entend les souffrances des hommes.
Re: Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur
gestes de liesse et d’accueil : les manteaux mis a
terre devant l’ane, les palmes qui s’elevent. Quel objet
de mon chemin d’humanite (palme, fleur, manteau,
photo, autre..) ai-je envie de presenter a Jesus
pour le louer, et le benir de venir dans ma vie ? Je
peux tenir cet objet, je lui en parle, et pourquoi je le
lui presente.
Sa 16 Hosanna...
sauve-nous , et qui est aussi une acclamation a celui
qui sauve. Je goute l’allegresse et l’attente pleine
d’esperance du peuple. Quel chant pourrait monter
en moi pour Jesus ? Louange, supplication ? Je laisse
mon coeur respirer sa priere, crier, chanter, selon ce
qui vient. Je peux aussi reprendre le chant du Sanctus
Dieu, au long de ma journee. En entier, ou juste une
phrase, un mot.
Invité- Invité
Re: Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur
Re: Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur
Voici une proposition de prière Universelle
Dimanche des Rameaux et de la Passion
Puisque Jésus a épousé la condition humaine jusqu’à son extrême limite, puisqu’il a connu le rejet et la souffrance, il est en mesure de
comprendre et de porter la misère de notre monde. Avec lui, présentons au Père nos demandes.
Seigneur, écoute-nous; Seigneur, exauce-nous.
– Prions pour les personnes à qui l’Église a confié une tâche pastorale; que Jésus les soutienne dans leur engagement, qu’il les aide à surmonter les obstacles et à relever les défis qui se présentent à elles.
Seigneur, écoute-nous; Seigneur, exauce-nous.
–Prions pour les dirigeants et dirigeantes de notre monde; que Jésus les devance dans la prise de décisions courageuses en faveur du bien commun et qu’il les garde enracinés dans la foi.
Seigneur, écoute-nous; Seigneur, exauce-nous.
– Prions pour les personnes emprisonnées injustement; que le mystère de la mort et de la résurrection de notre Seigneur leur donne le courage dont ils ont besoin pour garder confiance et demeurer dans la vérité.
Seigneur, écoute-nous; Seigneur, exauce-nous.
–Prions pour les plus démunis de notre communauté; que l’Esprit Saint continue de susciter dans leur entourage des gens de cœur qui les
soutiennent et leur procurent les ressources qui leur sont nécessaires.
Seigneur, écoute-nous; Seigneur, exauce-nous.
Dieu notre Père, qui nous as aimés jusqu’à nous donner ce que tu avais de plus précieux, entends nos demandes et, dans ta bonté, exauce-les, par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
"Dimanche des Rameaux et de la passion"
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.
Dernière édition par maryline le Dim 17 Avr 2011 - 15:47, édité 2 fois (Raison : sorry j'ai oublie "la source")
lily- Animation
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Re: Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur
Hosanna ! Hosanna !
Du triomphe à la croix, de la croix au triomphe voilà la semaine que nous commençons !
Semaine de la Passion de Jésus, du dépouillement !
Jésus sera dépouillé de l'amitié de ses apôtres qui le lâcheront.
Il sera dépouillé du soutien de son Père.
Il sera dépouillé, comme Fils, en voyant la souffrance de sa Mère Marie, Lui qui l'aime tant.
Il sera dépouillé de ses vêtements et de sa pudeur.
Ce Dépouillement est choisi, voulu, volontaire... c'est son Heure.
Mais... que pourrait nous dire Jésus à cette Heure, en 2011 ?
Ma passion, cette année, sera encore pour toi !
Depuis ta naissance, je m’offre pour toi, et jusqu’à ta mort, je le ferai.
Je te sauve jusqu’à ta sainteté voulue par le Père : cette sainteté est d’un grand prix, et
Moi, je la « paie » pour toi, je rachète encore ton âme à l’abîme. Je suis ton Sauveur !
C’est notre mystère d’amour pour toi.
Tu cherches une réponse, un merci ?
Bien que tout soit gratuit, si tu veux me donner quelque chose, tu peux, alors, reste avec moi en ton âme, ton cœur, ton esprit. Redis-moi souvent que notre humanité et toi avez besoin de ma mort et de ma résurrection.
Que je sois le centre de ta semaine, n’arrêtant pas toutes tes activités nécessaires, mais en jeûnant de l’accessoire comme la télé, les romans, les jeux, les conversations inutiles. Tu feras, par contre, comme ton amour te le dira. C’est de tout toi-même dont j’ai besoin, de ton cœur, de ton temps, de ton silence, de ta présence.
Ce sera « ta plus belle semaine sainte » si tu ne cherches qu’à me rendre compassion en aimant TOUS ceux qui t’entourent.
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Re: Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur
Prière d’introduction
Père céleste, nous entrons dans la semaine la plus sainte de l’année ; augmente ta grâce en nous. Donne-nous la force de parcourir le chemin du Calvaire, le chemin du rachat, avec ton Fils bien-aimé. Donne-nous une vision surnaturelle afin de voir nos difficultés et nos épreuves comme des moyens de mieux conformer notre vie à celle de ton Fils.
Seigneur Jésus, accorde-moi la grâce de mieux comprendre ta Passion.
Points de réflexion
1. La recherche du bonheur.
Tout homme est passionnément épris de liberté, mais il y a une chose qu’il désire encore plus, et sans laquelle l’existence et même la liberté lui sont douloureuses : le bonheur. Un des plus grands paradoxes de la vie est que si l’homme cherche à être libre, il aspire en même temps à quelque chose qu’il peut adorer, quelque chose qui va solliciter sa volonté, tirer sur sa corde sensible, consommer toutes ses énergies, et commander ses affections. Il veut être libre de choisir entre différents types de bonheur, mais il ne veut pas être libéré du bonheur. Il est prêt même à se faire esclave du bonheur.
Il y a deux manières de répondre à ce désir ardent de l’âme et à cette soif du cœur : l’une est la voie du monde, l’autre est la voie du Christ. Avant que nous nous adonnions aux plaisirs du monde, ils nous paraissent désirables et semblent être la garantie du bonheur. Mais dès qu’on les détient, ils sont décevants et parfois même dégoûtants. Le contraire est vrai pour les joies offertes par le Christ. Avant de les avoir, elles nous paraissent dures, peu attrayantes, voire repoussantes. Mais une fois que nous les possédons, elles nous comblent et répondent à tout ce que notre cœur ne pourrait jamais désirer.3. Jésus Christ est la réponse.
le monde juge comme un échec est en réalité la victoire. Rappelons-nous les paroles de saint Paul : ‘Car le langage de la croix est folie pour ceux qui vont vers leur perte, mais pour ceux qui vont vers leur salut, pour nous, il est puissance de Dieu.’ (1Co - 1 : 18) Cette réalité se joue cette semaine pendant la Passion de Notre Seigneur. Jésus est le bonheur que nous recherchons et la réponse à tous nos désirs. Son chemin est le chemin de la croix, et donc, comme ses disciples, nous devons suivre ce même chemin. Jésus nous assure que les pauvres ne sont pas toujours des pauvres, le crucifié ne sera pas toujours sur une croix. Le Seigneur promet que les pauvres seront riches ; les humbles seront
élevés, ceux qui sèment dans les larmes moissonneront dans la joie, ceux qui pleurent seront consolés, et ceux qui souffrent avec le Christ, régneront avec lui.
grandir dans mon amour et ma gratitude pour toi et tout ce que tu fais pour moi. Aide-moi par ta grâce à être un disciple fidèle et donne-moi la force de prendre ma croix chaque jour avec amour et générosité.
Invité- Invité
Re: Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur
Nous, chrétiens, nous sommes conviés en regardant Judas, à nous regarder nous-mêmes comme premiers des pécheurs, mais l’Evangile nous appelle encore plus loin, à déplacer notre regard sur Jésus .
:p,i;e
Ne sommes-nous pas, nous aussi, tous appelés à convertir nos cœurs en reconnaissant humblement nos fautes devant le Seigneur ? Quelque soient nos défaillances, Il nous offre toujours son Amour.
:p,i;e
Seigneur que mon cœur soit converti de l’intérieur, toi qui connais le désespoir qui ronge mon cœur . Seigneur Epargne-moi les remords de Judas rentrant en lui-même pour n’en plus sortir. Accorde-moi le repentir de Pierre rencontrant le silence de ton regard plein de tendresse et de pitié. Et si je dois pleurer, que ce ne soit pas sur moi-même, mais sur ton amour offensé.! Amen
:y3;:àn:
Invité- Invité
Dimanche des Rameaux - Semaine Sainte
Dimanche des Rameaux - Semaine Sainte
Une semaine avant Pâques, les croyants fêtent le Dimanche des Rameaux. Ce jour-là, ils se souviennent de l'entrée de Jésus-Christ à Jérusalem. Entrée glorieuse, ainsi que pleine d'humilité. Le peuple l'accueille comme un Roi, avec des exclamations de joie, des palmes à la main. Il est dit à propos de cette entrée dans l'Évangile: "toute la ville en fut émue" (Mt 21, 10), mais ce roi ne dispose d'aucun pouvoir sinon celui de l'amour, Il ne donne rien sinon la liberté et la joie, Il n'exige rien sinon ce même amour et cette même liberté. "Voici que ton roi vient à toi plein de douceur" (Mt 21,5).
Ce texte de Zacharie est cité dans l'Évangile, cette prophétie est lue durant l'office du Dimanche des Rameaux. Et c'est précisément dans cette rencontre entre l'humilité et la souveraineté, le pouvoir et l'amour, la gloire et la liberté que réside le sens éternel de cet événement évangélique, ainsi que de cette fête que l'Église appelle "l'Entrée du Seigneur à Jérusalem". Comme à cette époque là, le monde actuel exalte la domination, la puissance, l'honneur, la concurrence. Alors comme maintenant chacun veut régner sur autrui, commander, diriger, exercer son pouvoir. "Les Rois des nations, dit le Christ, dominent sur elles en maîtres, et exercent leur pouvoir. Il ne doit pas en être de même parmi vous "
(Mt 20, 55).
Voilà qu'Il avance vers Jérusalem, le Maître pauvre, qui n'a pas d'endroit où reposer sa tête. Voilà qu'Il envoie deux disciples, afin qu'ils lui amènent un ânon, un humble animal, sur lequel Il s'assoit - c'est là tout son triomphe, toute sa gloire. Et voilà que viennent à sa rencontre des foules immenses et que toute la ville retentit des salutations, traditionnellement réservées au roi: "Hosanna! Béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur!"
Il enseignait: "apprenez la vérité et la vérité vous rendra libres». Tout son enseignement prouve qu'il n'y a pas de pouvoir au monde qui puisse briser de l'intérieur et asservir celui qui connaît la vérité et qui a acquis en elle la liberté. Vient un moment où la vérité triomphe et où le pouvoir tremble.
Le royaume de la liberté, de l'amour et de la vérité s'est levé sur notre terre. Le Christ est rentré dans une ville de ce monde, les personnes qui L'ont accueilli et salué sont des gens d'ici-bas. Il a enseigné qu'il faut vaincre toute peur par l'amour, que l'homme réalise son éternité dans ce monde créé par Dieu, empli de beauté de Dieu et auquel Dieu a conféré un sens.
La fête des Rameaux ne commémore pas seulement ce qui a eu lieu il y a longtemps, dans un passé très lointain. Elle réaffirme et annonce la liberté divine de l'homme […] Toutes les lois et tous les pouvoirs ne sont des pouvoirs que dans la mesure où ils sont eux-mêmes sous la loi de la liberté, de l'amour et de la vérité.
lily- Animation
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Re: Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur
Dimanche des Rameaux et de la Passion du SEIGNEUR
(Couleur liturgique : Rouge)
Année A
La Passion
Lien vidéo :
http://webtvcn.fr/?p=41727
Vu et écouté sur le site :
http://www.webtvcn.eu/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bnicolas34- membre-actif
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Age : 53
Localisation : France: Languedoc Roussillon (34)
Re: Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur
Homélie de Benoît XVI : célébration du Dimanche des Rameaux et la Passion du Seigneur
Le 17 avril 2011 - E.S. M. - A neuf heures et demi ce matin, le pape Benoît XVI a présidé place Saint-Pierre, la célébration liturgique solennelle du Dimanche des Rameaux et la Passion du Seigneur devant quelque 50.000 personnes. Le Saint-Père a béni les palmes et les rameaux d'olivier et, à la fin de la procession, a célébré la messe de la Passion du Seigneur qui ouvre la semaine Sainte. Les branches d’olivier provenaient cette année des Villas pontificales de Castelgandolfo. Des arbres centenaires en provenance de la région italienne des Pouilles, décoraient la place ainsi que des branches de palmier tressées, réalisées en Ligurie.
Les jeunes de Rome et d'autres diocèses ont participé à la cérémonie à l'occasion de la célébration diocésaine de la XXVIe Journée mondiale de la jeunesse sur le thème « Enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi "( [b]Col 2, 7 : " étant enracinés et fondés en lui, et affermis par la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en lui, avec actions de grâces. ") , comme un prélude à la JMJ 2011qui aura lieu du 16 au 21 août à Madrid (Espagne).
Nous publions ci-dessous l'homélie que le pape Benoît XVI a prononcée après la proclamation de la Passion du Christ selon saint Matthieu :
Chers frères et sœurs,
Chers jeunes !
Chaque année, le dimanche des Rameaux, nous sommes à nouveau émus de gravir avec Jésus le mont vers le sanctuaire, et de l’accompagner tout au long de ce chemin vers le haut. En ce jour, sur toute la face de la terre et à travers tous les siècles, jeunes et personnes de tout âge l’acclament en criant : « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur! »
Mais que faisons-nous vraiment lorsque nous nous insérons dans une telle procession – parmi la foule de ceux qui montaient avec Jésus à Jérusalem et l’acclamaient comme roi d’Israël ? Est-ce quelque chose de plus qu’une cérémonie, qu’une belle coutume ? Cela a-t-il quelque chose à voir avec la véritable réalité de notre vie, de notre monde ? Pour trouver la réponse, nous devons avant tout clarifier ce que Jésus lui-même a, en réalité, voulu et fait. Après la profession de foi, que Pierre avait faite à Césarée de Philippe, à l’extrême nord de la Terre Sainte, Jésus s’était mis en route, en pèlerin, vers Jérusalem pour les fêtes de la Pâque. Il est en chemin vers le Temple dans la Cité Sainte, vers ce lieu qui, pour Israël, garantissait de façon particulière la proximité de Dieu à l’égard de son peuple. Il est en chemin vers la fête commune de la Pâque, mémorial de la libération d’Égypte et signe de l’espérance dans la libération définitive. Il sait qu’une nouvelle Pâque l’attend et qu’il prendra lui-même la place des agneaux immolés, s’offrant lui-même sur la Croix. Il sait que, dans les dons mystérieux du pain et du vin, il se donnera pour toujours aux siens, il leur ouvrira la porte vers une nouvelle voie de libération, vers la communion avec le Dieu vivant. Il est en chemin vers la hauteur de la Croix, vers le moment de l’amour qui se donne. Le terme ultime de son pèlerinage est la hauteur de Dieu lui-même, à laquelle il veut élever l’être humain.
Notre procession d’aujourd’hui veut donc être l’image de quelque chose de plus profond, l’image du fait qu’avec Jésus, nous nous mettons en route pour le pèlerinage : par la voie haute vers le Dieu vivant. C’est de cette montée dont il s’agit. C’est le chemin auquel Jésus nous invite. Mais comment pouvons-nous maintenir l’allure dans cette montée ? Ne dépasse-t-elle pas nos forces ? Oui, elle est au-dessus de nos propres possibilités. Depuis toujours, les hommes ont été remplis – et aujourd’hui ils le sont plus que jamais – du désir d’ "être comme Dieu", d’atteindre eux-mêmes la hauteur de Dieu. Dans toutes les inventions de l’esprit humain, on cherche, en fin de compte, à obtenir des ailes pour pouvoir s’élever à la hauteur de l’Être, pour devenir indépendants, totalement libres, comme Dieu l’est. Nombreuses sont les choses que l’humanité a pu réaliser : nous sommes capables de voler. Nous pouvons nous voir, nous écouter et nous parler d’un bout à l’autre du monde. Toutefois, la force de gravité qui nous tire vers le bas est puissante. Avec nos capacités, ce n’est pas seulement le bien qui a grandi. Les possibilités du mal ont aussi augmenté et se présentent comme des tempêtes menaçantes au dessus de l’histoire. Nos limites aussi sont restées : il suffit de penser aux catastrophes qui, ces derniers mois, ont affligé et continuent d’affliger l’humanité.
Les Pères ont dit que l’homme se tient au point d’intersection entre deux champs de gravitation. Il y a d’abord la force de gravité qui tire vers le bas – vers l’égoïsme, vers le mensonge et vers le mal ; la gravité qui nous abaisse et nous éloigne de la hauteur de Dieu. D’autre part, il y a la force de gravité de l’amour de Dieu : le fait d’être aimé de Dieu et la réponse de notre amour nous attirent vers le haut. L’homme se trouve au milieu de cette double force de gravité et tout dépend de sa fuite du champ de gravitation du mal pour devenir libre de se laisser totalement attirer par la force de gravité de Dieu, qui nous rend vrais, nous élève, nous donne la vraie liberté.
Après la Liturgie de la Parole, au début de la Prière eucharistique durant laquelle le Seigneur vient au milieu de nous, l’Eglise nous adresse l’invitation : " Sursum corda – levons notre cœur! " Selon la conception biblique et la façon de voir des Pères, le cœur est le centre de l’homme où s’unissent l’intellect, la volonté et le sentiment, le corps et l’âme. Ce centre, où l’esprit devient corps et le corps devient esprit ; où volonté, sentiment et intellect s’unissent dans la connaissance de Dieu et dans l’amour pour lui. Ce "cœur" doit être élevé. Mais encore une fois : tout seuls, nous sommes trop faibles pour élever notre cœur jusqu’à la hauteur de Dieu. Nous n’en sommes pas capables. Justement l’orgueil de pouvoir le faire tout seuls nous tire vers le bas et nous éloigne de Dieu. Dieu lui-même doit nous tirer vers le haut, et c’est ce que le Christ a commencé sur la Croix. Il est descendu jusqu’à l’extrême bassesse de l’existence humaine, pour nous tirer en haut vers lui, vers le Dieu vivant. Il est devenu humble, nous dit la deuxième Lecture d’aujourd’hui. Ainsi seulement notre orgueil pouvait être surmonté : l’humilité de Dieu est la forme extrême de son amour, et cet amour humble attire vers le haut.
Le Psaume de procession 24, que l’Église nous propose comme « cantique de montée » pour la Liturgie d’aujourd’hui, indique quelques éléments concrets, qui appartiennent à notre montée et sans lesquels nous ne pouvons être élevés vers le haut : les mains innocentes, le cœur pur, le refus du mensonge, la recherche du visage de Dieu. Les grandes conquêtes de la technique ne nous rendent libres et ne sont des éléments du progrès de l’humanité que si elles sont unies à ces attitudes – si nos mains deviennent innocentes et notre cœur pur, si nous sommes à la recherche de la vérité, à la recherche de Dieu lui-même, et si nous nous laissons toucher et interpeller par son amour. Tous ces éléments de la montée sont efficaces seulement si nous reconnaissons avec humilité que nous devons être attirés vers le haut ; si nous abandonnons l’orgueil de vouloir nous-mêmes nous faire Dieu. Nous avons besoin de lui : il nous tire vers le haut, étant soutenus par ses mains – c'est-à-dire dans la foi – il nous donne la juste orientation et la force intérieure qui nous élève vers le haut. Nous avons besoin de l’humilité de la foi qui cherche le visage de Dieu et se confie à la vérité de son amour.
La question de savoir comment l’homme peut arriver en haut, devenir pleinement lui-même et vraiment semblable à Dieu, a depuis toujours occupé l’humanité. Elle a été discutée avec passion par les philosophes platoniciens du troisième et quatrième siècle. Leur question centrale était : comment trouver des moyens de purification, par lesquels l’homme puisse se libérer du lourd poids qui le tire vers le bas et s’élever à la hauteur de son être véritable, à la hauteur de la divinité. Pendant un certain temps, dans sa quête du droit chemin, saint Augustin a cherché un soutien dans ces philosophies. Mais à la fin il dut reconnaître que leur réponse n’était pas suffisante, qu’avec leurs méthodes, il ne serait pas vraiment parvenu à Dieu. Il dit à leurs représentants : Reconnaissez donc que la force de l’homme et de toutes ses purifications ne suffit pas pour le porter vraiment à la hauteur du divin, à la hauteur qui lui est appropriée. Et il dit qu’il aurait désespéré de lui-même et de l’existence humaine, s’il n’avait pas trouvé Celui qui fait ce que nous-mêmes nous ne pouvons faire ; Celui qui nous élève à la hauteur de Dieu, malgré notre misère : Jésus Christ qui, de Dieu, est descendu vers nous, et dans son amour crucifié, nous prend par la main et nous conduit vers le haut.
Nous allons en pèlerinage avec le Seigneur vers le haut. Nous sommes à la recherche d’un cœur pur et de mains innocentes, nous sommes à la recherche de la vérité, nous cherchons le visage de Dieu. Nous manifestons au Seigneur notre désir de devenir justes et nous le prions : Attire-nous vers le haut! Rends-nous purs! Fais que soit valable pour nous la parole que nous chantons dans le Psaume de procession, c’est-à-dire que nous puissions appartenir à la génération qui cherche Dieu, « qui recherche ta face, Dieu de Jacob » (Ps 24, 6). Amen.
***
À la fin de la célébration liturgique solennelle du Dimanche des Rameaux et la Passion du Seigneur, le Saint Père Benoît XVI a récité l'Angélus avec les fidèles et les pèlerins rassemblés Place Saint-Pierre. Le Pape s'est adressé en différentes langues aux personnes présentes, les encourageant surtout " à vivre les célébrations de la passion du Roi de Gloire pour atteindre la plénitude de ce que ces fêtes signifient et contiennent ".
Je m'adresse en particulier à vous, chers jeunes - a-t-il ajouté en espagnol - pour que vous m'accompagniez lors de la Journée mondiale de la Jeunesse qui aura lieu à Madrid en août prochain sur le thème: " Enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi ".
" Je pense aussi à la Colombie -a-t-il poursuivi- où vendredi saint on célèbrera la Journée de prière pour les victimes de la violence. Je m'unis spirituellement à cette importante initiative et j'encourage fermement les Colombiens à y participer, en même temps que je prie Dieu pour tout ce que cette nation bien-aimée a perdu en vies et en biens. Je renouvelle mon appel à la conversion, au repentir et à la réconciliation. Plus jamais de violence en Colombie, que la paix y règne! ".
Voici les paroles prononcées par le pape en français avant la prière mariale :
Je salue avec joie les pèlerins francophones. En suivant Jésus qui s’avance vers sa Passion et sa Résurrection, accueillons son enseignement au cœur de nos vies. Puisse sa lumière éclairer nos jugements et nos choix! Chers jeunes, demeurez enracinés dans le Christ et fermes dans la foi! Ainsi, vous serez les témoins joyeux et inlassables de l’amour infini de Dieu pour nous aujourd’hui. Que la Vierge Marie nous accompagne dans notre montée vers Pâques!
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 17.04.2011 - T/Benoît XVI
Lien : http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=1704111_rameaux
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