Diocèse de la Réunion
dimanche 05 septembre 2010 Bse Mère Teresa de Calcutta (1910-1997)
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dimanche 05 septembre 2010 Bse Mère Teresa de Calcutta (1910-1997)
« Par mon sang, je suis albanaise. Par ma nationalité, indienne. Par ma foi, je suis une religieuse catholique. Pour ce qui est de mon appel, j'appartiens au monde. Pour ce qui est de mon cœur, j'appartiens entièrement au Cœur de Jésus »
Petite de stature, avec une foi solide comme le roc, Mère Teresa de Calcutta, se vit confier la mission de proclamer la soif infinie de l'amour de Dieu pour l'humanité, en particulier pour les plus pauvres des pauvres, « Dieu aime toujours le monde et Il nous envoie, vous et moi, pour être son amour et sa compassion auprès des pauvres. » C'était une âme remplie de la lumière du Christ, brûlante d'amour pour lui et consumée d'un seul désir : « apaiser sa soif d'amour et des âmes »
Cette messagère lumineuse de l'amour de Dieu est née le 26 août 1910 à Skopje, une ville située aux croisements de l'histoire des Balkans. Cadette de Nikola et Drane Bojaxhiu, elle fut appelée Gonxha Agnès ; elle reçut sa première communion à l'âge de cinq ans et demi et fut confirmée en novembre 1916. Le jour de sa première communion, elle fut remplie d'un grand amour pour les âmes. La mort soudaine de son père quand elle avait environ huit ans, laissa la famille dans une condition financière difficile. Drane éleva ses enfants avec amour et fermeté, influençant beaucoup le caractère et la vocation de sa fille. La formation religieuse de Gonxha fut soutenue par la paroisse jésuite très active du Sacré Cœur dans laquelle elle était bien engagée.
À l'âge de dix-huit ans, poussée par le désir de devenir missionnaire, Gonxha quitte sa maison en septembre 1928 pour rentrer à l'Institut de la Vierge Marie, connu sous le nom de Sœurs de Lorette, en Irlande. Là, elle reçut le nom de Sœur Mary. En décembre, elle part pour l'Inde, et arrive à Calcutta le 6 janvier 1929. Après avoir fait ses premiers vœux en mai 1931, Sœur Teresa fut envoyée à la communauté de Loretto Entally à Calcutta et enseigna à l'école de filles, Sainte Marie. Le 24 mai 1937, Sœur Teresa fit ses vœux perpétuels devenant, comme elle disait, « l'épouse de Jésus » pour « toute l'éternité » À partir de ce moment-là, elle fut appelée Mère Teresa. Elle continua à enseigner à Sainte Marie et en 1944 devint la directrice de l'école. Les vingt années de Mère Teresa à Lorette furent remplies d'une joie profonde, elle était très pieuse, aimant profondément ses sœurs et ses élèves. Remarquée pour sa charité, sa générosité et son courage, sa résistance au travail et douée d'un talent naturel pour l'organisation, elle vécut sa consécration à Jésus, au milieu de ses compagnes, avec joie et fidélité.
Le 10 septembre 1946, en route pour sa retraite annuelle à Darjeeling, Mère Teresa reçut dans le train son « inspiration », son « appel dans l'appel ». Ce jour-là, d'une manière qu'elle n'expliquera jamais, la soif de Jésus d'aimer et sa soif pour les âmes prit possession de son cœur et le désir de satisfaire cette soif devint la motivation de sa vie. Au cours des semaines et des mois suivants, Jésus lui révéla, par des locutions intérieures et des visions, le désir de son cœur d'avoir »des victimes d'amour », qui « diffuseraient son amour sur les âmes. » Il la suppliait « Viens, sois ma lumière ». « Je ne peux y aller seul. » Il lui révéla sa douleur devant la négligence envers les pauvres, son chagrin d'être ignoré d'eux et son immense désir d'être aimé par eux. Il demanda à Mère Teresa d'établir une communauté religieuse, les Missionnaires de la Charité, dédiée au service des plus pauvres d'entre les pauvres. Presque deux ans d'épreuves et de discernement passèrent avant que Mère Teresa ne reçoive la permission de commencer. Le 17 août 1948, elle se revêtit pour la première fois de son sari blanc, bordé de bleu et passa les portes de son couvent bien-aimé de Lorette pour entrer dans le monde des pauvres.
Après un stage de courte durée chez les Sœurs de la Mission Médicale à Patna, Mère Teresa retourna à Calcutta et trouva un logement temporaire chez les Petites Sœurs des Pauvres. Le 21 décembre, elle alla pour la première fois dans les bidonvilles. Elle visita quelques familles, lava les plaies de plusieurs enfants, prit soin d'un vieil homme malade allongé dans la rue et d'une femme tuberculeuse mourant de faim. Elle commençait chaque journée en communion avec Jésus dans l'Eucharistie et puis elle sortait, le chapelet à la main, pour le trouver et le servir dans « les rejetés, les mal-aimés, les négligés. » Après quelques mois, ses anciennes élèves la rejoignirent une par une.
Le 7 octobre 1950, la nouvelle congrégation des Missionnaires de la Charité était officiellement établie dans l'Archidiocèse de Calcutta. Au début des années 60, Mère Teresa commença à envoyer ses Sœurs dans d'autres régions de l'Inde. L'approbation accordée par le Pape Paul VI en février 1965 l'encouragea à ouvrir une maison au Venezuela. Ce fut bientôt suivi par des fondations à Rome et en Tanzanie et finalement, sur tous les continents. Commençant en 1980 et continuant à travers les années 90, Mère Teresa ouvrit des maisons dans presque tous les pays communistes, y compris l'ancienne Union soviétique, l'Albanie et Cuba.
Afin de mieux répondre aux besoins physiques aussi bien que spirituels des pauvres, Mère Teresa fonda Les Frères Missionnaires de la Charité en 1963, en 1976 la branche contemplative des Sœurs, en 1979 les Frères Contemplatifs, et en 1984 les Pères Missionnaires de la Charité. Cependant son inspiration n'était pas limitée à ceux qui avaient une vocation religieuse. Elle forma les Coopérateurs de Mère Teresa et les Coopérateurs Malades et Souffrants, personnes de fois et nationalités différentes avec qui elle partageait son esprit de prière, de simplicité, de sacrifice et son apostolat pour les humbles travaux d'amour. Cet esprit inspira plus tard les Laïques Missionnaires de la Charité. En réponse aux demandes de beaucoup de prêtres, en 1981 Mère Teresa commença aussi le mouvement Corpus Christi pour les prêtres, traçant un « petit chemin de sainteté » pour ceux qui désirent partager son charisme et son esprit.
Durant ces années de croissance rapide, le monde commença à tourner son regard vers Mère Teresa et le travail qu'elle avait commencé. Elle reçut de nombreux prix pour honorer son travail, en commençant par le prix indien Padmashri en 1962 et le Prix Nobel de la Paix en 1979, alors que les médias, avec un intérêt grandissant, commençaient à suivre ses activités. Elle reçut tout cela « pour la gloire de Dieu et au nom des pauvres ».
L'ensemble de la vie et de l'œuvre de Mère Teresa témoignent de la joie d'aimer, de la grandeur et dignité de chaque être humain, de la valeur de chaque petite chose faite avec foi et avec amour, et, par-dessus tout, de l'amitié avec Dieu. Mais il y avait un autre côté héroïque de cette grande femme qui fut révélé seulement après sa mort. Cachée aux yeux de tous, cachée même à ses plus proches, sa vie intérieure fut marquée par l'expérience d'un sentiment profond, douloureux et constant d'être séparée de Dieu, même rejetée par lui, accompagné d'un désir toujours croissant de son amour. Elle appela son expérience intérieure, « l'obscurité ». La « nuit douloureuse » de son âme qui débuta à peu près au moment où elle commençait son travail pour les pauvres et qui continua jusqu'à la fin de sa vie, conduisit Mère Teresa à une union toujours plus profonde avec Dieu. À travers cette obscurité, elle participa mystiquement à la soif de Jésus dans son désir d'amour douloureux et ardent, et elle partagea la désolation intérieure des pauvres.
Durant les dernières années de sa vie, malgré des problèmes de santé de plus en plus sérieux, Mère Teresa continua à gouverner sa congrégation et à répondre aux besoins des pauvres et de l'Église. En 1997, les Sœurs de Mère Teresa étaient au nombre d'environ 4000 et étaient établies dans 610 fondations réparties dans 123 pays du monde. En mars 1997, elle bénit la nouvelle supérieure générale des Missionnaires de la Charité récemment élue et elle effectua encore un voyage à l'étranger. Après avoir rencontré le Pape Jean Paul II pour la dernière fois, elle rentra à Calcutta et passa ses dernières semaines à recevoir des visiteurs et à enseigner ses Sœurs. Le 5 septembre fut le dernier jour de la vie terrestre de Mère Teresa. Elle reçut du gouvernement de l'Inde les honneurs de funérailles officielles et son corps fut enterré dans la Maison Mère des Missionnaires de la Charité. Sa tombe devint rapidement un lieu de pèlerinage et de prière pour les gens de toutes fois, riches et pauvres. Mère Teresa laissa le testament d'une foi inébranlable, d'un espoir invincible et d'une charité extraordinaire. Sa réponse à la cause de Jésus, « Viens sois ma lumière », fit d'elle une Missionnaire de la Charité, une « mère pour les pauvres », un symbole de compassion pour le monde et un témoignage vivant de la soif d'amour de Dieu.
Moins de deux ans après sa mort, étant donné la réputation de sainteté largement répandue de Mère Teresa et au rapport des faveurs reçues, le Pape Jean Paul II permit l'ouverture de sa cause de canonisation. Le 20 décembre 2002, il approuva les décrets de ses vertus héroïques et miracles et la béatification eut lieu le 19 octobre 2003.
« Rendons louange à cette petite femme qui aimait Dieu, humble messagère de l'Évangile et inlassable bienfaitrice de l'humanité. Nous honorons en elle l'une des personnalités les plus importantes de notre époque. Accueillons-en le message et suivons-en l'exemple. »
aide-nous à être doux et humbles de cœur comme cette courageuse messagère de l'Amour.
Aide-nous à servir avec la joie et le sourire chaque personne que nous rencontrons.
Aide-nous à être des missionnaires du Christ, notre paix et notre espérance.
Amen !
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Re: dimanche 05 septembre 2010 Bse Mère Teresa de Calcutta (1910-1997)
Mère Teresa de Calcutta (1910-1997) : VOIR ICI biographie
“ Par mon sang, je suis albanaise. Par ma nationalité, indienne. Par ma foi, je suis une religieuse catholique. Pour ce qui est de mon appel, j’appartiens au monde. Pour ce qui est de mon cœur, j’appartiens entièrement au Cœur de Jésus.”
La vie est une chance, saisis la.
La vie est beauté, admire la.
La vie est béatitude, savoure la.
La vie est un rêve, fais en une réalité.
La vie est un défi, fais lui face.
La vie est un devoir, accomplis le.
La vie est un jeu, joue le.
La vie est précieuse, prends en soin.
La vie est une richesse, conserve la.
La vie est amour, jouis en.
La vie est mystère, perce le.
La vie est promesse, remplis la.
La vie est tristesse, surmonte la.
La vie est un hymne, chante le.
La vie est un combat, accepte le.
La vie est une tragédie, prends la à bras le corps.
La vie est une aventure, ose la.
La vie est bonheur, mérite le.
La vie est la vie, défends la.
A VOIR : Portrait de Mère Teresa
Invité- Invité
Saints et Saintes du 5 septembre
Saints et Saintes du jour
martyr (+ v. 105)Martyr de l'Église syro-maronite d'Antioche (*) sous l'empereur Trajan.
(*) Un internaute nous dit: "le saint martyr Charbel n'est pas maronite mais Syrien d'Antioche, l'Eglise maronite n'existe que depuis le 7ème siécle."
Un autre internaute nous écrit: "martyr en l’an 105: il était prêtre païen à Edesse, converti au christianisme grâce à Bar Samya évêque de cette ville, arrêté et torturé pour renoncer à sa nouvelle foi, finalement il a préféré le martyre que de renoncer à sa foi."
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Saints Pierre Nguyen Van Tu et Joseph Hoang Luong Canh
martyrs (+ 1838)Ils furent canonisés en 1988.
Martyrs du Vietnam (+1745-1862) site du Vatican
À Ninh Tai au Tonkin, en 1838, les saints martyrs Pierre Nguyen Van Tu, prêtre dominicain, et Joseph Hoang Luong Canh, médecin, qui furent décapités en haine du nom chrétien.
Martyrologe romain
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Bienheureuse Teresa de Calcutta
religieuse fondatrice de la Congrégation des Missionnaires de la Charité (+ 1997)Mère Teresa de Calcutta (1910-1997), biographie - Béatification de Mère Teresa de Calcutta le 19 octobre 2003
Site officiel de la Cause de Canonisation.
Site du centenaire de sa naissance.
À Calcutta en Inde, l’an 1997, la bienheureuse Thérèse (Agnès Gonhxa Bojashiu), vierge. De l’Albanie, sa patrie, la charité la poussa à étancher la soif du Christ en croix dans ses frères les plus pauvres de l’Inde, et elle fonda une double Congrégation des Missionnaires de la Charité entièrement au service des malades et des abandonnés.
Martyrologe romain
"Ce n'est pas combien nous faisons, mais combien d'amour nous mettons dans ce que nous faisons."
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Sainte Raïssa
Martyre à Alexandrie (4ème s.)
Fille d'un prêtre de Tamieh (Fayoum) sur la frontière du désert de Lybie, elle avait environ vingt ans quand éclate la persécution de Dioclétien. Alors qu'elle se rendait au puits pour y chercher de l'eau, elle croise un cortège de moines et de vierges arrêtés par la police qui les conduit à Alexandrie dans des conditions atroces, avant de les mettre à mort. Elle veut se joindre à eux. On la repousse. Elle revient à la charge, proférant tant d'injures contre les dieux, qu'elle est mise dans le cortège et qu'elle eut la tête tranchée.
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Autres Saints et Saintes du jour
(5ème s.)
Saint Albert de Cessima
abbé (+ v. 1073)
Saint Anséric
évêque de Soissons (7ème s.)
Saint Athanase
(+ 1648)
Saint Bertin
Abbé à Sithiu, dans le diocèse de Thérouanne (+ 698)
Saint Charbel
martyr (+ v. 105)
Bienheureux Florent Dumontet
prêtre et martyr sous la Révolution française (+ 1794)
Saint Gennebaud
(+ 550)
Bienheureux Gentil de Matelica
(+ 1340)
Bienheureux Guillaume Brown
martyr en Angleterre (+ 1605)
Bienheureux Jean le Bon
abbé (12ème s.)
Saint Laurent Justinien
Premier patriarche de Venise (+ 1455)
Saints Pierre Nguyen Van Tu et Joseph Hoang Luong Canh
martyrs (+ 1838)
Saints Quinte, Arconce et Donat
martyrs vénérés à Capoue en Italie (?)
Saint Taurin
(?)
Saints Urbain, Théodore, Ménédème et leurs compagnons
martyrs (+ 370)
Saint Victorin
(6ème s.)
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Biographie de Mere Theresa
Mère Teresa
Mère Teresa
Bienheureuse
Naissance le 26 août 1910
Uskub, Empire ottoman (actuellement Skopje, Macédoine)
Décès le 5 septembre 1997 (à 87 ans)
Calcutta, Inde
Nationalité Albanaise
Indienne
Béatification 19 octobre 2003[1] à Rome, Italie
par Jean-Paul II
Vénéré par Église catholique
Fête 5 septembre
Serviteur de Dieu • Vénérable • Bienheureux • Saint
Mère Teresa, de son nom patronymique Anjezë Gonxhe Bojaxhiu ([agnɛs gonˈʤa bɔˈjaʤju]), née en 1910 à Uskub, Empire ottoman (actuellement Skopje, Macédoine), et morte le 5 septembre 1997 à Calcutta, Inde, est une religieuse catholique albanaise, de nationalité indienne, surtout connue pour son action personnelle caritative et la fondation d'une congrégation de religieuses, les Missionnaires de la Charité qui l'accompagnèrent et suivirent son exemple. Cela commença avec l'ouverture du mouroir de Kalighat (Nirmal Hriday) de Calcutta.
Durant plus de 40 ans, elle consacra sa vie aux pauvres, aux malades, aux laissés pour compte et aux mourants d'abord en Inde puis dans d'autres pays, en guidant le développement des Missionnaires de la Charité. Au moment de sa mort, ceux-ci représentaient déjà 610 missions dans 123 pays incluant des soupes populaires, des centres d'aide familiale, des orphelinats, des écoles, des hospices et des maisons d'accueil pour les personnes atteintes de maladies comme la lèpre, le sida ou la tuberculose.
Perçue comme un modèle de bonté et d'altruisme, son nom a été régulièrement évoqué dans la presse indienne et occidentale pendant la deuxième moitié du XXe siècle.
Mère Teresa a été béatifiée le 19 octobre 2003, à Rome par le pape Jean-Paul II.
Enfance en Albanie
Elle naît à Skopje ou Shkup en albanais, centre administratif de la région du Kossovo alors occupée par l'Empire ottoman (en turc, Üsküb), le 26 août 1910, troisième et dernier enfant de la famille catholique Gongea-Boiaxhiu, Albanais d'ascendance de la région de Mirdita, région du Nord de l'Albanie, comme le démontrent les prénoms de ses parents, Kol [Nikoll], son père, et Drane, sa mère. La famille s'était réfugiée à Shkup l'actuelle ville Skopje en Macédoine qui était une ville albanaise jusqu'au 1er Janvier 1918. Dans un contexte de tensions ethniques et religieuses quand Skopje passe à la Macédoine, en 1919 à l'âge de 9 ans, Agnès perd son père, partie de la minorité albanaise.
Entraînée par un intérêt particulier pour l'oeuvre missionnaire de l'Église qui lui fait découvrir le père jésuite Franjo Jambrekovic (un jésuite croate), elle ressent un appel à entrer en religion à l'âge de 12 ans.
Religieuse chez les Soeurs de Notre Dame de Lorette
Profession de foi religieuse en Irlande
Elle quitte son pays en proie à l'instabilité politique, la Macédoine, pour la première fois le 26 septembre 1928, à l'âge de 18 ans et rejoint le couvent de l'ordre missionnaire des sœurs de Notre-Dame-de-Lorette en Irlande, congrégation missionnaire fondée au XVIIe siècle par Mary Ward.[A 1] Après six semaines pendant lesquelles elle apprend l'anglais et discerner son appel à la vie missionnaire, elle y reçoit le nom de sœur Mary-Teresa, se plaçant sous le patronage de Thérèse de Lisieux, carmélite française canonisée trois ans plus tôt en 1925.
Arrivée en Inde
Noviciat à Darjeeling
Elle part pour l'Inde le 1er décembre 1929, la même année ou Sainte Thérèse de Lisieux est proclamée patronne des missions.[A 2] Après deux années de noviciat à Darjeeling où se trouve la maison de formation des novices de sa communauté, Agnès prononce des vœux temporaires et prend le nom de Sœur Teresa. Tout en exprimant son émerveillement devant les beautés de l'Inde, dès son arrivée, elle s'insurge contre la pauvreté criante des indigènes :
« Si les gens de nos pays voyaient ces spectacles, ils cesseraient de se plaindre de leurs petits ennuis »
Enseignante à Calcutta
Après avoir travaillé quelques mois dans un dispensaire au Bengale, elle enseigne la géographie à l'école de Loreto Entally à Calcutta de 1931 à 1937.[A 3] Face à des classes de 300 élèves, sa pédagogie stricte et son service humble lui vaut une proximité avec les enfants indiens qui l'appellent rapidement "Ma", ce qui signifie "Mère". Elle prononce ses vœux définitifs en Inde le 24 mai 1937 et devient en 1944 directrice des études à l'école Sainte-Marie, réservée à des classes sociales supérieures de Calcutta, tout en réservant une partie de son temps pour les bidonvilles où elle se rend pour consoler les démunis et les malades et visiter ceux qui sont hospitalisés à Nibratan Sarkal. Quand bien même, sa mère lui donne un coup de semonce en lui rappelant que sa première mission doit être pour les pauvres:
« Ma chère enfant, n'oublie pas que si tu es partie dans un pays si lointain, c'est pour les pauvres »
"A suivre "
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Biographie de mother theresa (suite)
Mère Teresa de Calcutta
Spiritualité
Nuit de la Foi
"Si jamais je deviens sainte - je serai certainement une sainte des ténèbres", Mère Teresa.Détail du Chemin de Croix de l'Eglise du Saint-Esprit, Bielefeld, Allemagne.Dans le silence, Mère Teresa vit pendant 50 ans une Nuit de la foi. Largement commentée dans les milieux chrétiens à l'époque de sa béatification,cette épreuve apparaît avec une précision jusque-là inédite avec la publication de Mother Teresa : Come be my Light (Mère Teresa : Viens, sois ma lumière), un ouvrage compilant des lettres rédigées au cours des soixante dernières années de sa vie.
Elle avait ainsi confié en 1979 à son confesseur le Père Michael Van Der Peet: « Pour moi, le silence et le vide sont si importants que je regarde et ne vois pas, que j'écoute et n'entends pas. » À la lecture de ses lettres, les tourments permanents de mère Teresa sont révélés dans toute leur ampleur. Sa tranquilité se comprend mieux à la lumière de ses enseignements : « Dieu aime celui qui donne avec joie et Il prend tout contre, la religieuse qu'Il aime ».
En compilant ces lettres et en éditant ce livre, conformément aux engagements de la communauté, le père Brian Kolodiejchuk finit par connaître ce secret alors connu seulement de quelques personnes dont son évêque et ses conseillers spirituels. En vivant la Nuit de la foi qui est à la fois une absence apparente de Dieu pour le saint et la grande proximité de Dieu visible à l'entourage, Mère Teresa est dans la tradition spirituelle des mystiques de l'Église Catholique comme Sainte Thérèse d'Ávila, Saint Jean de la Croix et Sainte Thérèse de Lisieux.
Poursuivant sa mission de répandre l'amour auprès des plus pauvres, Mère Teresa, plutôt que de se laisser écraser par le désespoir, trouve dans cette épreuve une opportunité de se rapprocher des pauvres qu'elle sert :
« La situation physique de mes pauvres abandonnés dans les rues, indésirables, mal aimés, délaissés - est l'image fidèle de ma propre vie spirituelle et de mon amour pour Jésus »— Mère Teresa, Extrait d'une lettre à son directeur spirituel le père Neumer
Prière et service des pauvres
Alors que Mère Teresa embrasse pleinement sa vocation missionnaire, elle insiste tout autant sur la nécessité d'une vie contemplative de prière. Ainsi, malgré la surcharge de travail, elle insiste pour que chacune des Missionnaires de la Charité puisse participer à l'Eucharistie et passer une heure devant le Saint Sacrement chaque jour, à partir du Chapitre générale de sa Congrégation de 1973. Pour Mère Teresa, la prière n'est pasdu temps pris sur le service des pauvres, mais bien une partie essentielle de celui-ci : « plus nous recevons dans la prière silencieuse, plus nous pouvons donner. » Le pape Benoît XVI a mis en avant la vie de Mère Teresa comme un exemple de cette articulation de la prière et de la charité au coeur de son encyclique Deus Caritas est :
« La bienheureuse Teresa de Calcutta est un exemple particulièrement manifeste que le temps consacré à Dieu dans la prière non seulement ne nuit pas à l’efficacité ni à l’activité de l’amour envers le prochain, mais en est en réalité la source inépuisable. »
Théologie
Un Chemin tout simple
Malgré sa souffrance physique et psychologique et la pauvreté qui l'entoure, Mère Teresa défend toute sa vie durant la réalité du bonheur terrestre accessible par la simplicité. En s'appuyant sur son expérience et celle des hommes et des femmes qui l'ont suivie, Mère Teresa trace un chemin tout simple vers le vrai bonheur qu'elle résume dans son dernier ouvrage Un Chemin tout simple publié de son vivant en 1995. Ce chemin se résume en cinq lignes qu'elle imprime sur des petits cartons jaunes qu'elle distribue à ses visiteurs:
« Le fruit du silence est la prière.
Le fruit de la prière est la foi.
Le fruit de la foi est l'amour.
Le fruit de l'amour est le service.
Le fruit du service est la paix. »
Mère Teresa,
Sens et origine de la souffrance
Bien que souvent accusée de mythifier la pauvreté et de prêcher un plaisir de la souffrance, Mère Teresa fait une distinctioon entre la pauvreté librement choisie des religieux, qui est un signe, et la misère imposée, qui est le résultat de la pauvreté. Pour elle, "c'est le résultat de notre refus de partager. Dieu n'a pas créé la pauvreté, il nous a a seulement créé, nous."
Désireuse de partager sa conviction que Dieu est amour, et consciente que les sermons ne suffisent pas à en convaincre ceux qui sont dans la misère, elle insiste que l'amour est exigeant. "Un amour vrai doit faire mal", selon elle, car il est à l'image de l'amour de Dieu, s'il est vrai que Dieu lui-même a souffert en aimant les hommes, car il a du laisser son fils, Jésus Christ, mourir sur une croix. En ce sens, la souffrance devient, pour elle, une expression de l'Amour de Dieu.
« Ne traitons-nous pas quelquefois les pauvres comme des poubelles où nous jetons tout ce que nous ne mangeons pas ou dont nous n'avons plus besoin? »
—" Mère Teresa, Discours à l'occasion de la remise du Prix Templeton"
"La vie est une chance, saisis-la.
La vie est beauté, admire-la.
La vie est béatitude, savoure-la.
La vie est un rêve, fais-en une réalité.
La vie est un défi, fais-lui face.
La vie est un devoir, accomplis-le.
La vie est en jeu, joue-le.
La vie est précieuse, prends en soin.
La vie est une richesse, conserve-la.
La vie est amour, jouis-en.
La vie est un mystère, perce-le.
La vie est promesse, remplis-la.
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie, prends-la à bras le corps.
La vie est une aventure, ose-la.
La vie est un bonheur, mérite-le.
La vie est la vie, défends-la.
( a suivre )
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Biographie de Mother Theresa
Mere Teresa de Calcutta
Lieux dédiés à Mère Teresa
Statut de Mère Teresa à Skopje, MacédoineMère Teresa fait l'objet d'une commémoration spéciale dans sa terre natale des Balkans. Un musée s'élève en sa mémoire dans le centre de Skopje, en Macédoine, qui contient de nombreuses reliques de la religieuse, ainsi qu'une reconstitution de sa maison d'enfance. Mère Teresa a donné son nom à l'Aéroport international de Tirana en 2001, ainsi qu'au plus grand hôpital civil et la deuxième place de la ville. En Macédoine, Mère Teresa a même son jour férié, Dita e Nënë Terezës, le 19 octobre. Au Kosovo, pays voisin, la rue principale de la capitale, Pristina, a été nommée Rue Mère Teresa (Rruga Nëna Terezë).
Partout dans le monde, Mère Teresa a prêté son nom à une grande variété de lieux. Ainsi, elle a donné son nom à une rue du Bronx, à New York, dans un quartier à majorité albanaise. Mère Teresa est aussi devenue la patronne de nombreuses institutions éducatives et lieux de cultes.
La biographie autorisée de Mère Teresa publiée en 2004 est signée de Navin Chawla, haut fonctionnaire de confession hindoue au Ministère de la communication de New Delhi. Pendant vingt ans, il a participé activement à l'action et aux combats de Mère Teresa. En parallèle, une multitude d'ouvrages biographiques, hagiographiques, critiques, de fiction historique, ou même de bandes dessinées sont publiées pour retracer la vie de la petite religieuse.
Suite au documentaire Something Beautiful for God de Malcolm Muggeridge diffusé en 1969 sur la BBC qui revela Mère Teresa au monde, Kevin Connor propose à Geraldine Chaplin d'incarner la petite religieuse dans Mother Teresa: in the Name of God's Poor (Mère Teresa: au Nom des Pauvres de Dieu) qui sort en 1997. En 2003, Olivia Hussey incarne Mère Teresa à l'écran dans une série italienne adaptée au cinéma dans le film Mère Teresa de Calcutta en 2007.
En 1998, un disque de chansons intitulé Mother, we'll miss you, sort en son honneur. Les chansons sont chantées par des chanteurs américains populaires, comme José Feliciano.
Dévotion
Statue de Mère Teresa dans l'église Notre Dame du Rosaire, dans l'état de Hidalgo, Mexique
La vie de Mère Teresa et sa rapide béatification font d'elle une figure de dévotion pour les chrétiens qui souhaitent imiter son modèle de charité chrétienne envers les plus démunis. Rapidement, les prières écrites par la religieuse, comme son Chemin si simple qu'elle imprimait et distribuait aux gens qu'elle rencontrait, se répandent comme en témoignent aussi la multiplication des statutes à son effigie dans les églises.
Mère Teresa a aussi favorisé l'émergence de nouvelles communautés chrétiennes. Ainsi, après une douzaine de séjours à Calcutta, Nicolas Buttet fonde la communauté Eucharistein en Suisse, dont la spiritualité est fortement inspirée par Mère Teresa pour ce qui concerne l'accueil des personnes blessées et la vie eucharistique, notamment le lien entre le service du pauvre et l'adoration du Saint Sacrement.
Une commémoration du centenaire de la naissance de Mère Teresa se tient à Calcutta. Parmi les personnalités venues lui rendre hommage, le 17e Karmapa, un lama tibétain éminent, inaugura une exposition photographique
(a suivre)
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Biographie de Mere Tersa de Calcutta
“ Par mon sang, je suis albanaise. Par ma nationalité, indienne. Par ma foi, je suis une religieuse catholique. Pour ce qui est de mon appel, j’appartiens au monde. Pour ce qui est de mon cœur, j’appartiens entièrement au Cœur de Jésus.”
Petite de stature, avec une foi solide comme le roc, Mère Teresa de Calcutta, se vit confier la mission de proclamer la soif infinie de l’amour de Dieu pour l’humanité, en particulier pour les plus pauvres des pauvres, “Dieu aime toujours le monde et Il nous envoie, vous et moi, pour être son amour et sa compassion auprès des pauvres.” C’était une âme remplie de la lumière du Christ, brûlante d’amour pour lui et consumée d’un seul désir: “apaiser sa soif d’amour et des âmes.”
Cette messagère lumineuse de l’amour de Dieu est née le 26 août 1910 à Skopje, une ville située aux croisements de l’histoire des Balkans. Cadette de Nikola et Drane Bojaxhiu, elle fut appelée Gonxha Agnès ; elle reçut sa première communion à l’âge de cinq ans et demi et fut confirmée en novembre 1916. Le jour de sa première communion, elle fut remplie d’un grand amour pour les âmes. La mort soudaine de son père quand elle avait environ huit ans, laissa la famille dans une condition financière difficile. Drane éleva ses enfants avec amour et fermeté, influençant beaucoup le caractère et la vocation de sa fille. La formation religieuse de Gonxha fut soutenue par la paroisse jésuite très active du Sacré Cœur dans laquelle elle était bien engagée.
A l’âge de dix-huit ans, poussée par le désir de devenir missionnaire, Gonxha quitte sa maison en septembre 1928 pour rentrer à l’Institut de la Vierge Marie, connu sous le nom de Sœurs de Lorette, en Irlande. Là, elle reçut le nom de Sœur Mary Teresa, après Sainte Thérèse de Lisieux. En décembre, elle part pour l’Inde, et arrive à Calcutta le 6 janvier 1929. Après avoir fait ses premiers vœux en mai 1931, Sœur Teresa fut envoyée à la communauté de Loretto Entally à Calcutta et enseigna à l’école de filles, Sainte Marie. Le 24 mai 1937, Sœur Teresa fit ses vœux perpétuels devenant, comme elle disait, “l’épouse de Jésus” pour “toute l’éternité.” A partir de ce moment-là, elle fut appelée Mère Teresa. Elle continua à enseigner à Sainte Marie et en 1944 devint la directrice de l’école. Les vingt années de Mère Teresa à Lorette furent remplies d’une joie profonde, elle était très pieuse, aimant profondément ses sœurs et ses élèves. Remarquée pour sa charité, sa générosité et son courage, sa résistance au travail et douée d’un talent naturel pour l’organisation, elle vécut sa consécration à Jésus, au milieu de ses compagnes, avec joie et fidélité.
Le 10 septembre 1946, en route pour sa retraite annuelle à Darjeeling, Mère Teresa reçut dans le train son “inspiration”, son “appel dans l’appel”. Ce jour-là, d’une manière qu’elle n’expliquera jamais, la soif de Jésus d’aimer et sa soif pour les âmes prit possession de son cœur et le désir de satisfaire cette soif devint la motivation de sa vie. Au cours des semaines et des mois suivants, Jésus lui révéla, par des locutions intérieures et des visions, le désir de son cœur d’avoir“des victimes d’amour”, qui “diffuseraient son amour sur les âmes.” Il la suppliait “Viens, sois ma lumière”. “Je ne peux y aller seul.” Il lui révéla sa douleur devant la négligence envers les pauvres, son chagrin d’être ignoré d’eux et son immense désir d’être aimé par eux. Il demanda à Mère Teresa d’établir une communauté religieuse, les Missionnaires de la Charité, dédiée au service des plus pauvres d’entre les pauvres. Presque deux ans d’épreuves et de discernement passèrent avant que Mère Teresa ne reçoive la permission de commencer. Le 17 août 1948, elle se revêtit pour la première fois de son sari blanc, bordé de bleu et passa les portes de son couvent bien-aimé de Lorette pour entrer dans le monde des pauvres.
Après un stage de courte durée chez les Sœurs de la Mission Médicale à Patna, Mère Teresa retourna à Calcutta et trouva un logement temporaire chez les Petites Sœurs des Pauvres. Le 21 décembre, elle alla pour la première fois dans les bidonvilles. Elle visita quelques familles, lava les plaies de plusieurs enfants, prit soin d’un vieil homme malade allongé dans la rue et d’une femme tuberculeuse mourant de faim. Elle commençait chaque journée en communion avec Jésus dans l’Eucharistie et puis elle sortait, le chapelet à la main, pour le trouver et le servir dans“les rejetés, les mal-aimés, les négligés.” Après quelques mois, ses anciennes élèves la rejoignèrent une par une.
Le 7 octobre 1950, la nouvelle congrégation des Missionnaires de la Charité était officiellement établie dans l’Archidiocèse de Calcutta. Au début des années 60, Mère Teresa commença à envoyer ses sœurs dans d’autres régions de l’Inde. L’approbation accordée par le Pape Paul VI en février 1965 l’encouragea à ouvrir une maison au Venezuela. Ce fut bientôt suivi par des fondations à Rome et en Tanzanie et finalement, sur tous les continents. Commençant en 1980 et continuant à travers les années 90, Mère Teresa ouvrit des maisons dans presque tous les pays communistes, y compris l’ancienne Union Soviétique, l’Albanie et Cuba.
Afin de mieux répondre aux besoins physiques aussi bien que spirituels des pauvres, Mère Teresa fonda Les Frères Missionnaires de la Charité en 1963, en 1976 la branche contemplative des sœurs, en 1979 les Frères Contemplatifs, et en 1984 les Pères Missionnaires de la Charité. Cependant son inspiration n’était pas limitée à ceux qui avaient une vocation religieuse. Elle forma les Coopérateurs de Mère Teresa et les Coopérateurs Malades et Souffrants, personnes de fois et nationalités différentes avec qui elle partageait son esprit de prière, de simplicité, de sacrifice et son apostolat pour les humbles travaux d’amour.Cet esprit inspira plus tard les Laïques Missionnaires de la Charité. En réponse aux demandes de beaucoup de prêtres, en 1981 Mère Teresa commença aussi le mouvement Corpus Christi pour les prêtres, traçantun “petit chemin de sainteté” pour ceux qui désirent partager son charisme et son esprit.
Durant ces années de croissance rapide, le monde commença à tourner son regard vers Mère Teresa et le travail qu’elle avait commencé. Elle reçut de nombreux prix pour honorer son travail, en commençant par le prix indien Padmashri en 1962 et le Prix Nobel de la Paix en 1979, alors que les médias, avec un intérêt grandissant, commençaient à suivre ses activités. Elle reçut tout cela “pour la gloire de Dieu et au nom des pauvres”.
L’ensemble de la vie et de l’œuvre de Mère Teresa témoignent de la joie d’aimer, de la grandeur et dignité de chaque être humain, de la valeur de chaque petite chose faite avec foi et avec amour, et, par-dessus tout, de l’amitié avec Dieu. Mais il y avait un autre côté héroïque de cette grande femme qui fut révélé seulement après sa mort. Cachée aux yeux de tous, cachée même à ses plus proches, sa vie intérieure fut marquée par l’expérience d’un sentiment profond, douloureux et constant d’être séparée de Dieu, même rejetée par lui, accompagné d’un désir toujours croissant de son amour. Elle appela son expérience intérieure, “l’obscurité”. La “ nuit douloureuse ” de son âme qui débuta à peu près au moment où elle commençait son travail pour les pauvres et qui continua jusqu’à la fin de sa vie, conduisit Mère Teresa à une union toujours plus profonde avec Dieu. A travers cette obscurité, elle participa mystiquement à la soif de Jésus dans son désir d’amour douloureux et ardent, et elle partagea la désolation intérieure des pauvres.
Durant les dernières années de sa vie, malgré des problèmes de santé de plus en plus sérieux, Mère Teresa continua à gouverner sa congrégation et à répondre aux besoins des pauvres et de l’Eglise. En 1997, les sœurs de Mère Teresa étaient au nombre d’environ 4000 et étaient établies dans 610 fondations réparties dans 123 pays du monde. En mars 1997, elle bénit la nouvelle supérieure générale des Missionnaires de la Charité récemment élu et elle effectua encore un voyage à l’étranger. Après avoir rencontré le Pape Jean Paul II pour la dernière fois, elle rentra à Calcutta et passa ses dernières semaines à recevoir des visiteurs et à enseigner es sœurs. Le 5 septembre fut le dernier jour de la vie terrestre de Mère Teresa. Elle reçut du gouvernement de l’Inde les honneurs de funérailles officielles et son corps fut enterré dans la Maison Mère des Missionnaires de la Charité. Sa tombe devint rapidement un lieu de pèlerinage et de prière pour les gens de toutes fois, riches et pauvres. Mère Teresa laissa le testament d’une foi inébranlable, d’un espoir invincible et d’une charité extraordinaire. Sa réponse à la cause de Jésus, “Viens sois ma lumière”, fit d’elle une Missionnaire de la Charité, une “mère pour les pauvres”, un symbole de compassion pour le monde et un témoignage vivant de la soif d’amour de Dieu.
Moins de deux ans après sa mort, dû à la réputation de sainteté largement répandue de Mère Teresa et au rapport des faveurs reçues, le Pape Jean Paul II permit l’ouverture de sa cause de canonisation. Le 20 décembre 2002, il approuva les décrets de ses vertus héroïques et miracles.
Mère Teresa de Calcuta
La vie
La vie est une chance, saisis‑la.
La vie est beauté, admire‑la.
La vie est une béatitude, savoure‑la.
La vie est un défi, fais‑lui face.
La vie est un devoir, accomplis‑le.
La vie est précieuse prends‑en soin.
La vie est une richesse, conserve‑la.
La vie est amour, jouis‑en
La vie est mystère, perce‑le.
La vie est une promesse, remplis‑1a.
La vie est tristesse, surmonte‑la.
La vie est un hymne, chante‑le.
La vie est un combat, accepte‑le.
La vie est une tragédie, prends‑la à bras le corps.
La vie est une aventure, ose‑la
La vie est bonheur, mérite‑le.
La vie est la vie, défends‑1a.
Prière
Seigneur, quand je suis affamé,
donne‑moi quelqu'un qui ait besoin de nourriture.
Quand j'ai soif,
envoie‑moi quelqu'un qui ait besoin d'eau.
Quand j'ai froid,
envoie‑moi quelqu'un à réchauffer.
Quand je suis blessé,
donne‑moi quelqu'un à consoler.
Quand ma croix devient lourde,
donne‑moi la croix d'un autre à partager.
Quand je suis pauvre,
conduis‑moi à quelqu'un dans le besoin.
Quand je n'ai pas de temps,
donne‑moi quelqu'un que je puisse aider un instant.
Quand je suis humilié,
donne‑moi quelqu'un dont j'aurai à faire l'éloge.
Quand je suis découragé,
envoie‑moi quelqu'un à encourager.
Quand j'ai besoin de la compréhension des autres,
donne‑moi quelqu'un qui ait besoin de la mienne.
Quand j'ai besoin qu'on prenne soin de moi,
envoie‑moi quelqu'un dont j'aurai à prendre soin.
Quand je ne pense qu'à toi,
tourne mes pensées vers autrui.
"Morceaux choisis de la revue « Amour Sans Frontières "
"Mère Teresa rallie tous ceux qui veulent l'aider sous le signe de l'amour: "l'amour; dit-elle, est un fruit de toutes saisons... le manque d'amour est la plus grande pauvreté... Nous devons nous tourner vers ceux qui sont matériellement pauvres, mais aussi vers ceux qui le sont spirituellement. Ils sont peut-être affamés par manque de nourriture, mais aussi par manque d'amitié; ils sont nus parce qu'ils n'ont pas de vêtements, mais aussi parce qu'ils ignorent les richesses de l'amour divin. Ils sont sans abri, car ils n'ont pas de maison, mais aussi parce qu'ils n'ont pas de place dans nos cœurs.
L'amour ne se mesure pas à la dimension des choses accomplies mais à la somme d'amour apportée. "
C'est cette somme d'amour qui fait de notre offrande quelque chose de magnifique pour Dieu. "
" La prière des pauvres "
La joie là où l'Eglise est abattue
La réconciliation là où les hommes sont divisés
Le croyant avec celui qui ne peut croire
Le chrétien avec son frère chrétien non aimé.
Tu nous ouvres ce chemin pour que le corps blessé de Jésus Christ, ton Eglise, soient ferment de communion pour les pauvres de la terre dans toute la famille humaine.
lily- Animation
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Date d'inscription : 11/02/2010
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